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Channel: Le blog de Tristan, étudiant en médecine
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L’enthousiasme, un allié de taille !

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Vous avez surement déjà tous fait cette expérience : la fois où vous aviez eu 19 en histoire à un devoir sur Napoléon parce que quand vous aviez 8 ans vous étiez un grand fan de Napoléon.

 

Le cerveau humain est doté d’une étonnante capacité de mémorisation, et cette capacité devient encore plus importante et efficace lorsqu’elle est exploitée avec enthousiasme. Reconnu par des études scientifiques comme étant l’un des véritables moteurs de l’apprentissage, l’enthousiasme permet d’utiliser et d’exploiter au maximum ses capacités d’attention et de mémorisation.

Il s’agit là d’un point fondamental de l’apprentissage, c’est même le point le plus simple à mettre en place. On peut dire que l’enthousiasme, c’est enfantin.

 

Il a été démontré que le cerveau d’un enfant ou d’un adulte se développe là où il est utilisé avec enthousiasme. Des neurotransmetteurs se déversent dans notre cerveau quand nos centres neuro-émotionnels s’activent. La capacité à s’enthousiasmer d’un enfant est presque inépuisable contrairement à un étudiant en PACES, qui lui, a un peu plus de mal à s’enthousiasmer devant un cours de chimie organique sur les dérivés halogénés.

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N’importe qui peut avoir en lui les caractéristiques du major, tout n’est qu’une histoire de passion et d’enthousiasme. Des quantités de cours de cytologie, d’anatomie, de biophysique se verront maîtrisés ou acquis bien plus rapidement si l’apprentissage est motivé par un certain enthousiasme, une certaine passion.

 

Même si je suis d’accord que l’apprentissage des formules de chimie organique n’éveilleront pas vraiment en vous un réel intérêt, vous pouvez néanmoins développer votre enthousiasme grâce à quelques stratégies simples :

  • Montrez-vous curieux.

On retient d’autant mieux que l’on est curieux !

Quand on apprend quelque chose, notre curiosité est stimulée à des degrés différents selon que telle ou telle information suscite notre intérêt.

Et cette curiosité va activer une sorte système désir-récompense qui va aboutir à une augmentation de notre activité cérébrale, et de cette façon, favoriser l’apprentissage.

En étant curieux, on favorisera la construction de réseaux neuronaux par lesquels véhiculeront et seront stockées les différentes notions apprises.

 

 

  • Soyez actif et mettez de la vie dans tout ce que vous faites.

 Des recherches ont montré qu’on retient environ :

  • 20% de ce qu’on lit.
  • 30% de ce qu’on entend.
  • 40% de ce qu’on voit.
  • 50% de ce qu’on dit.
  • 60% de ce qu’on fait.
  • Et 90% de ce qu’on voit, entend, dit et fait.

 

Pour augmenter notre enthousiasme et mieux apprendre, il faut donc combiner ces modes de perception :

  • Prenez des notes claires, propres, bien organisées, ajoutez de la couleur et des croquis.
  • Si vous avez déjà le poly du prof, effectuez une première lecture avant d’aller en cours.
  • Imaginez l’information : en anatomie par exemple, je m’amusais à visualiser mentalement le trajet des artères, veines et nerfs avec leurs différents rapports dans l’espace, et c’était très efficace.
  • Illustrez l’information par des schémas.
  • Si vous prenez vos cours avec votre ordi, essayez de rajouter des images pour illustrer vos notes.
  • Faites des liens entre les nouvelles informations et celles que vous connaissez déjà.
  • Posez-vous et posez des questions aux autres.

On retient bien mieux quand ce qu’on mémorise constitue une réponse à une question que l’on s’est posée.

 

 

Bref, cultivez votre enthousiasme ! ;)

 

Tristan

 

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L’introspection, cette autre façon de progresser.

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C’est sans doute cet article qui vous fera le plus progresser de ce blog.

 

Connaitre par cœur ses cours, réussir des séries d’exercices, finir son programme de révision, ne pas avoir de retard dans ses cours, c’est bien ! Remettre en cause, en permanence, sa manière d’apprendre et de travailler, c’est mieux !

 

La plupart des gens pensent savoir travailler. Quand on apprend un cours, on se dit que notre stratégie d’apprentissage est la bonne, car c’est comme ça qu’on a toujours appris un cours.

Mais est-ce qu’on vous a déjà donné un cours, au collège ou au lycée, sur la meilleure manière d’apprendre et de travailler ? Non. Chacun a dû se débrouiller seul et a dû élaborer sa propre méthode de travail plus ou moins efficace…

Personnellement, je ne me posais jamais cette question. Et d’ailleurs si je pensais que ma méthode était efficace, l’était-elle vraiment ?

 

Comment savoir si notre méthode de travail que l’on utilise est la bonne ?

Pour le savoir, il faut s’entrainer !

L’entrainement permet de tester la bonne assimilation des connaissances, ou plutôt, il permet de s’assurer que l’on est bien capable de récupérer l’information que l’on a stocké dans notre mémoire.

Mais c’est rare de se dire à l’issue de cet entrainement que notre méthode n’est pas efficace. On s’en rend compte, bien souvent, qu’après coup. Après des examens ratés, par exemple…

Autant au niveau du bac, on se pose rarement la question parce qu’il faut juste avoir plus de 10. Autant pour les concours PACES, il s’agit d’emmagasiner une forte quantité d’information en un temps limité, (chose à laquelle on n’a jamais été confronté), et c’est à ce moment-là qu’intervient la question de l’efficacité de la méthode.

 

Le processus d’amélioration continue.

Aujourd’hui, en 5ème année de médecine, je me pose toujours cette question :

=> Comment puis-je être plus efficace dans mon travail ?

 

Pour répondre à cette question, je m’en pose deux autres :

  • Quels sont mes points faibles ? stress le jour J, lacunes dans telle ou telle matière, étourderies, points du cours non approfondies, absence d’envie, baisse de motivation, procrastination, problème à travailler seul, lenteur dans la mémorisation, etc…
  • Ou dois-je progresser ? comment maintenir mon envie d’apprendre, comment rester bien concentré, quelles expériences nouvelles je peux faire pour gagner en efficacité ?

 

C’est comme un patient malade, il faut d’abord poser un diagnostic en trouvant ce qui ne va pas. Puis, il faut trouver des moyens pour traiter le problème rapidement avant les complications…

 

introspection

 

D’ailleurs, c’est l’objectif de ce blog, de vous donner plusieurs solutions qui ont marché pour moi, pour vous permettre de les expérimenter et de trouver celles qui marchent le mieux sur vous.

 

‘’Mieux vaut penser avant que panser les pansements’’.

(Citation de ma mère) ;)

 

Tristan

 

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Messages qui font plaisir à lire !

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Ce blog ne vous donnera pas la solution miracle pour passer en 2ème année de médecine, car elle n’existe tout simplement pas ! Cette page permet juste de vous donner quelques pistes pour que vous soyez plus efficace dans votre travail.

C’est grâce à la rigueur, à l’organisation dans votre travail, mais surtout, à la persévérance et à la confiance en soi que vous réussirez !

 

La solution est en vous ! 

 

Bravo à Paul, Lola, Solène, Marion, Simon et beaucoup d’autres ! Merci encore pour ces messages, car c’est pour ce genre de chose que je continue ce blog ! ;)

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Profitez bien de vos vacances grandement méritées !

Tristan

 

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La persévérance, votre plus grand atout en PACES !

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« Les grandes choses ne sont pas réalisées par la force, mais par la persévérance. » – Samuel Johnson

Pour moi, la plus grande des qualités à avoir pour réussir dans les études comme en dehors, c’est celle de persévérer dans la difficulté.

 

Les plus grands chemins se font toujours dans la douleur !

Au cours des 8 prochains mois à venir et des prochaines années, il y aura toujours des moments où vous aurez envie de tout plaquer, c’est comme ça que la motivation fonctionne, c’est mécanique. Prenez donc ces difficultés pour des acquis, remettez-vous en cause et continuez à avancer. Vous repenserez à ce paragraphe quand vous serez en vacance après les concours, une fois le travail terminé et derrière vous. Vous verrez, ces moments difficiles vous paraitront bien loin.

 

Ténacité est gage de réussite !

La phase critique se trouve en ce moment, car c’est dans les prochains jours que vous allez faire face aux premières difficultés : aux premiers problèmes de méthode, aux premières galères de prise de note, aux premiers retards, aux premiers blocages et aux premiers échecs.

 

La grande partie de la sélection aux concours se fait donc MAINTENANT, car un grand nombre d’étudiants baissent les bras dès qu’ils rencontrent ces premières difficultés. Ils se disent :

« Il y a trop de travail, je n’y arriverai jamais », « je ne suis pas assez organisé, je ne vais jamais réussir !», « Je suis trop nul, la biophysique et moi ça fait 2… ».

STOP !

Arrêtez de vous trouver des excuses et faites dès maintenant la différence avec les autres dans votre obstination et votre persévérance (qui ne sont en fin de compte, qu’un stade indispensable de la confiance en soi !)

Les obstacles sont ces choses que l’on voit lorsque l’on perd l’objectif de vue. Surmontez ces obstacles et foncez vers votre rêve !

« Les seules limites à mes réalisations dans la vie sont celles que je m’impose. » – Denis Waitley

 

 

N’ayez pas peur de l’échec

Cette année, il se peut que vous réussissiez, mais il se peut aussi que vous échouiez !  Trop souvent dramatisé et stigmatisé en France, l’échec est souvent vécu comme une fin irréversible et irrévocable. Nous voulons tellement que tout soit parfait que nous ne tolérons pas la moindre erreur. L’échec est trop souvent vu de manière négative : même s’il est vrai que ce n’est pas franchement agréable sur le moment, c’est en fait le chemin vers la réussite et c’est souvent en passant par un échec que l’on apprend le mieux !

« Échouer permet de recommencer de manière plus intelligente. » – Henry Ford

 

Donc oui, apprenez aussi à perdre !

Il est est aussi important de savoir perdre ! Faites de la boxe et faites vous tabasser, faites de l’escalade et faites des chutes. En PACES, c’est pareil, il se peut que vous ratiez vos concours blancs, que vous bloquiez dans vos ED de chimie. Dans ce cas recommencez, mais surtout n’ayez pas peur !

« La persévérance, c’est échouer 19 fois et réussir à la 20ème fois. » – Julie Andrews

 

Donnez le meilleur de vous pour vous, pour l’amour de l’apprentissage, du savoir et non pas par fierté. Faites-le sans jamais rien avoir en retour.

 

Choisissez de faire ce qu’il vous plaît.

Ayez une vie en dehors de vos études, ayez des loisirs, ayez un copain ou une copine, voyagez, arrêtez vos études et recommencez. Devenez médecin, chirurgien, dentiste, sâge-femme ou kiné mais aussi jardinier, barman ou fromager à partir du moment où ça vous rend heureux.

Prenez conscience que vous avez le choix et que rien n’est jamais fixé !

 

Je voulais terminer cet article avec (encore) une citation, mais celle-ci c’est ma préférée :

« Avec un talent ordinaire et une persévérance extraordinaire, on peut tout obtenir ! » - Thomas Fowell Buxton

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Tristan

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Maitrisez votre mémoire avec le space-learning !

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Cette méthode a tout simplement révolutionné ma façon de travailler et c’est en parti grâce à cette méthode que je suis passé primant en 2ème année de médecine. J’espère qu’elle vous aidera autant qu’elle m’a aidé ! ;)

« Repetitio est mater studiorum » – La répétition est mère de l’étude.

 

Vous en avez fait l’expérience au lycée, apprendre 30 mots de vocabulaire en anglais ou 20 définitions de philo, pour le lendemain.

2-3 jours après avoir appris ces mots, vous étiez encore capable de les réciter, mais 1 semaine ou 1 mois après, vous aviez déjà pratiquement tout oublié.

La mémoire fonctionne ainsi. Quand vous apprenez des mots de vocabulaire d’anglais, la probabilité que vous vous rappeliez de ces mots décline très vite dans le temps.

Cela fonctionne de la même manière pour vos cours de PACES.

En l’espace de 5 jours, vous oubliez plus de 50% des éléments. On parle alors de mémoire à court terme.

Votre objectif est de solliciter votre mémoire à long terme pour ainsi bien préparer vos révisions.

Vous avez remarqué qu’à chaque fois que vous revoyez un mot, la probabilité de le retenir remonte à 100% pour diminuer plus lentementvous oubliez moins vite !

A force de le revoir, vous l’internalisez dans votre mémoire à long terme.

La probabilité d’oublier ce mot sera alors minime.

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Une mémorisation efficace est basée sur la répétition. 

La méthode des intervalles repose sur ce principe.  Elle consiste à revoir un cours à des jours très précis :

3 jours10 jours30 et 60 jours après le premier apprentissage du cours.

Pourquoi cette durée des intervalles entre les rappels de cours et pas une autre ?

La durée de ces intervalles est, d’après des études scientifiques (travaux du scientifique Piotr Wozniak), celle qui maximise la mémorisation à long terme. L’ajout supplémentaire ou le saut d’un rappel ne sera que perte de temps.

Cette méthode est très facile à appliquer. Vous n’aurez besoin que de votre agenda et de 4 feutres.

Tous les soirs, prenez 5 minutes. et notez dans votre agenda les rappels des cours appris dans la journée à : 3/10/30/60 jours.

Par exemple, on est le 11 septembre et vous avez appris aujourd’hui votre poly d’histologie sur le tissu osseux.

Vous écrivez, au feutre rouge, dans votre agenda pour le 14 septembre (+3)

« Rappel +3 : HISTO : RECITER COURS SUR LE TISSU OSSEUX »

Faites de même le 21 septembre (+10) avec un feutre vert, le 11 octobre (+30) avec un feutre rose et enfin le 11 novembre (+60) avec du orange.

Que faire après le rappel j60 ?

Vous devez attendre sagement les révisions de décembre pour réactiver le cours stocké dans votre mémoire.

Quels intervalles pour un cours que l’on apprend à moins de 1 mois du concours ?

C’est simple, il s’agit de faire les 3 principaux rappels (les plus importants !) J0, J3 et J10 et de vous entraîner avec des QCM/exos types.

Comment ne pas être débordé par l’accumulation des cours avec cette méthode ?

Avec cette méthode les cours s’accumulent au fur et à mesure que l’on apprend de nouveaux cours. Pour que cette méthode fonctionne bien, il faut travailler assez vite, mais surtout, il faut savoir définir un ordre de priorité pour vos différents rappels ! Le premier apprentissage (J0) et le premier rappel (J3) sont les 2 étapes les plus importantes. Ils sont prioritaires sur le rappel J10, par exemple. Si vous avez fait vos J0 et J3 de la journée, et que vous n’avez plus de temps pour votre J10, vous pouvez reporter ce rappel au lendemain ou surlendemain. Le rappel J10 peut être fait à J11, 12, 13, 14 voir J15 en fonction de votre emploi du temps (comme les rappels J3 peuvent être fait à J2, J4 voir J5).  Ces dates ne sont pas gravées dans le marbre, vous pouvez très bien ajuster ces rappels selon votre calendrier. De même que les rappels J30 et J60, sont moins importants que le rappel J10. C’est une question de priorité, d’organisation et de vitesse de travail.

L’avantage avec cette méthode, c’est que les J3 et J10 tombent souvent le week-end, c’est donc plus facile pour s’organiser ! Si par exemple, vous avez un cours le lundi et que vous faites le J0 le jour même, le rappel J3 se trouve alors le jeudi. Mais impossible pour vous de faire le rappel J3 le jeudi, dans ce cas, ne vous prenez pas la tête et reportez-le au vendredi soir ou samedi matin (soit en J4 ou J5).

Comme pour un cours le vendredi, s’il est impossible de faire le rappel J3 le lundi, faites le dimanche (soit en J2).

 

Cette méthode est redoutable d’efficacité quand on l’adapte correctement à son planning et en utilisant des ordres de priorité entre les différentes tâches.

En suivant correctement cette technique (et en vous organisant correctement !), vous serez capable de retenir pour le concours, plus de 90% de ce que vous êtes en train d’apprendre.

Chaque rappel améliore votre compréhension et, comme les rappels d’un vaccin, ces remémorations vous protègent de l’oubli.

La bonne mémorisation et la bonne compréhension d’un cours sont impossibles en un jour. Ne perdez pas de votre journée à essayer de retenir parfaitement un cours mais organisez-vous, et étalez l’apprentissage et la compréhension dans le temps.

Ne soyez pas trop gourmand, apprenez les détails au fur et à mesure. Soyez patient et avancez centimètre par centimètre. Soyez en sûr ! Le jour du concours, vous connaitrez votre cours avec tous ses détails, sur le bout des doigts.

Tristan

 

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On ne plaisante pas avec le sommeil en PACES !

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Le sommeil quand l’on étudie est nécessaire à la réparation des synapses et à la formation de la myéline, en même temps qu’il participe à la consolidation la mémoire

Vous passez un tiers de votre PACES à dormir. Alors autant le faire bien !

Prendre conscience de l’importance du sommeil

J’ai reçu plusieurs messages sur les problèmes de sommeil en médecine.

En voici 2 :

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Vous découvrirez qu’au cours de vos études, le sommeil n’est pas un luxe mais une nécessité. C’est pendant que vous dormez que votre cerveau assimile les cours appris dans la journée. Le sommeil restaure l’ensemble des fonctions de votre corps.

Bien comprendre le mécanisme du sommeil pour éviter les pièges

Bien comprendre comment fonctionne le sommeil est primordial pour pouvoir récupérer correctement pendant vos nuits et ne pas accumuler de la fatigue toute l’année.

Prendre sur le sommeil pour travailler est une très mauvaise idée. Car en plus d’être moins concentré pendant les cours, vous êtes moins efficace après pour travailler et vous retenez moins.

Le manque de sommeil provoque aussi une baisse de motivation, comme des petits moments d’inattention, qui peuvent vous faire perdre bêtement des points, si elles arrivent pendant le concours.

Notez aussi que la fatigue influence votre système immunitaire en le rendant plus fragile face aux différentes agressions extérieures. Il serait bête de tomber malade 2 semaines avant vos examens ou concours.

 

Comment optimiser son sommeil ?

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Le sommeil comporte plusieurs cycles qui se répètent plusieurs fois dans la nuit.  Un cycle comporte plusieurs phases et est précédé d’une période d’éveil calme, plus ou moins longue, préparant l’endormissement.

 

Le principe

Le sommeil ne sera ainsi reconstituant que si les cycles se succèdent harmonieusement. Il n’y a pas de règle absolue concernant le nombre de cycles nécessaires à une bonne récupération : certaines personnes se sentent bien avec 3 cycles par nuit, pour d’autres il en faudra 5 ou 6.

Quand vous vous réveillez de vous même, c’est que vous venez de terminer un de vos cycles, vous vous sentez alors frais et reposé. Par contre, si votre réveil sonne au beau milieu d’un cycle, votre corps le vivra comme une fracture et le réveil sera brutal. Vous aurez alors beaucoup de mal à vous sortir du lit.

L’autodiscipline est ici très importante, car pour bien vous endormir et pour avoir un sommeil en phase avec vos cycles, il faut respecter vos horaires, de coucher, de lever mais aussi l’horaire de vos repas. Un cycle de sommeil dure en moyenne 90 minutes, mais cette durée peut varier entre 80 et 120 minutes. On n’a donc pas tous la même durée naturelle de repos. Il est donc très important que vous trouviez la votre.

 

LA RÈGLE : COUCHEZ-VOUS ET RÉVEILLEZ-VOUS TOUJOURS À LA MÊME HEURE !

Le plus important est donc le respect de vos horaires (repas, coucher, lever), mais sachez que les besoins de sommeil varient selon les individus et sont déterminés à la fois par notre génétique et par nos habitudes de vie. On cite souvent en exemple Napoléon, Louis XIV ou Churchill qui dormaient, dit-on, que quelques heures par nuit. Mais curieusement, on oublie de parler de tous les autres qui, comme Einstein, avait besoin de 10, et parfois même de 12 heures de sommeil par nuit !

 

Un truc hyper bien pour être efficace : La sieste après votre repas du midi !

Les siestes, sont souvent synonymes de perte de temps mais détrompez-vous la sieste n’est pas faite uniquement pour les paresseux ! La sieste de 20-30 minutes est en réalité comme le sommeil nocturne, un de nos besoins vitaux les plus innés. Cette programmation biologique nous permettrait ainsi d’aborder la deuxième partie de journée plus efficacement.

Ce moment de relaxation est en réalité un moyen de gagner en efficacité. Certaines études ont déterminé que notre activité intellectuelle s’élève progressivement jusque 13 heures puis diminue avant d’être de nouveau au maximum entre 16 heure et 21 heure. Prenez donc votre temps lorsque vous faites une sieste, elle n’en sera que plus bénéfique !

Il ne faut pas faire de petites économies de temps si c’est pour être plus efficace dans votre travail.

 

Tristan

 

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Témoignage de Camille sur la PACES.

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Inspirez-vous de ceux qui ont réussi !

 

Voici une petite interview de Camille, P2 en médecine qui est passée primante l’année dernière.

 

Salut Camille !

Tout d’abord, comment t’es venu l’idée de faire médecine ?

« C’est une question, je pense, à laquelle beaucoup d’étudiants en médecine n’ont pas de réponse. C’est vrai que j’ai moi-même du mal à me souvenir d’où m’est venu cette idée. J’ai choisi médecine pour le côté humanitaire et social mais aussi pour les différentes voies que ces études peuvent proposer. »

 

Quel était ton niveau au lycée ?

« Au lycée, j’avais un niveau plutôt correct, et j’ai obtenu mon bac S avec une petite mention bien, et cela surtout grâce à l’histoire et au sport. J’ai toujours eu des facilités à apprendre par cœur, en revanche, je me suis vite rendu compte que je n’étais vraiment pas très douée dans les matières calculatoires telles que les maths et la physique. Je n’étais pas une très grosse bosseuse, je travaillais juste ce qu’il fallait, la vieille des contrôles, comme la majorité des lycéens je pense. »

 

Est-ce qu’il y a des gens qui t’ont dissuadé de faire médecine ? Quels étaient les préjugés que tu avais personnellement sur la PACES ?

« Je ne dirai pas que des gens m’ont explicitement dissuadé de faire médecine, mais beaucoup, n’ayant d’ailleurs jamais fait ces études, m’ont fait de long discours sur la complexité de celles-ci, sur le nombre d’année à faire et j’en passe. Ces mêmes personnes m’ont tellement rabâché les préjugés les plus fréquents concernant les études de médecine que j’ai moi-même fini par les intégrer et malheureusement par y croire : « Médecine c’est tellement difficile qu’il est presque impossible de passer la première année en 1 an, il faut viser sur 2 » me disait même mon ophtalmo, le lendemain même du concours du premier semestre, ou encore « Tu vas passer une année sans vie sociale », « Tu vas être fatiguée de te lever à 6h et de te coucher à 2h pour bosser », « La compétition entre les p1 est vraiment horrible, la méchanceté est présente » ETC … Même si mes proches pensaient que j’en avais les capacités, en 1 mais surtout en 2 ans, toutes ces choses dites ont entrainé chez moi une perte de confiance, et cela à l’approche de la rentrée malgré le fait que j’ai tout de même été très soutenue par une amie qui venait justement de réussir la PACES. »

 

Quelles sont les premières difficultés que tu as rencontré au début de l’année ?  Puis les principales pendant l’année ?

« J’ai eu la chance, grâce à mes parents, de pouvoir prendre une prépa en parallèle de la première année. J’ai donc suivi une pré-rentrée durant, quelques semaines avant la véritable rentrée à la faculté. Dès le premier jour, j’ai reçu une pile de polycopiés que j’allais devoir apprendre en 3 semaines. En rentrant chez moi le soir, je me suis dit : « Aller, je vais apprendre par cœur les deux cours que je vais avoir demain ». Ceux-ci faisaient chacun 20 pages. Je n’ai réussi à apprendre que les 5 premières pages du premier cours. Et la, c’est le drame ! Les premiers pleures, la première démotivation… J’ai donc vite compris qu’en médecine, il n’aillait pas être possible d’appliquer les mêmes méthodes d’apprentissage qu’au lycée. Pour me rassurer, mes parents m’ont d’ailleurs dit : « Apprend tout ce dont tu es capable cette année, et tu feras le reste l’année prochaine, en tant que doublante ». Au début, ça nous rassure, on se dit qu’on ne va pas nous en vouloir si on ne réussie pas. Puis la raison finit par prendre le dessus, il était hors de question d’attendre tranquillement la deuxième chance, et j’ai donc persévéré.

J’ai eu d’autres moments difficiles durant la pré-rentrée mais aussi pendant l’année comme à la veille des concours blancs, où l’on a l’impression de ne rien savoir. Ceux-ci sont plutôt récurrents en médecine, mais avec de la motivation, ils finissent par passer. Ces moments apparaissent généralement lorsqu’on se rend compte de la masse de travail qu’il faut encore accomplir et le peu de temps qu’il nous reste pour l’effectuer. »

 

Quelles sont les méthodes de travail que tu as utilisé ? Les matières où tu avais du mal et les moyens que t’as mis en œuvre pour t’améliorer ?

« Lorsque j’ai commencé à me renseigner sur la PACES lors de ma terminale, j’ai découvert le Blog de Tristan. Je l’ai parcouru et j’y ai découvert de nombreux conseils et méthodes telle que celle du Space-Learning ! Apparemment, cette méthode était relativement connue mais me concernant, je n’en avais jamais entendu parler. Je l’ai trouvé vachement intéressante et elle me semblait vraiment adaptée aux études de médecine, en vue de la régularité dont il est nécessaire dans l’apprentissage des cours. J’ai donc décidé de l’appliquer dès mon entrée en PACES. J’appréhendais son usage de peur d’être surchargée avec les J+3, J+10… ainsi qu’avec les nouveaux cours qu’il fallait apprendre. Mais finalement, je me suis vite adaptée et cette méthode m’a vraiment plu. En effet, en médecine, on a beau rester 1 journée à apprendre une fiche par cœur, si on ne la revoit pas 3 jours après, on l’a presque totalement oublié. Cette méthode permet donc de revoir très régulièrement un cours et donc de bien le retenir. Puis lorsque je voyais un cours pour la première fois, je ne l’apprenais pas par cœur à être capable de le réciter entièrement. Je trouve qu’en vue du nombre de cours, cela devient très difficile de tout faire rentrer dans la tête et on a vite tendance à craquer. Ainsi, je le lisais un cours, le relisais, puis le rerelisais. Je faisais en sorte de prendre mon temps pour bien comprendre les textes, les schémas, etc…En effet, je trouve personnellement qu’il est très difficile d’apprendre un cours dont on ne comprend pas le contenu. Ainsi, si l’on me demandait de réciter une fiche, je n’en étais pas capable, en revanche si l’on me posait une question sur un détail précis, j’étais en mesure d’y répondre rapidement, sans avoir besoin de faire défiler le cours entier dans ma tête jusqu’à la page où se trouvait la réponse.

Comme je l’ai dit précédemment, je n’ai jamais été dotée d’une grande logique que ce soit concernant les maths ou la physique. J’avais donc des difficultés dans ces deux matières. Dans ma fac, la physique se décompose en deux parties, dont l’une se déroule au premier semestre et l’autre au second, sachant que celle du premier est plus compliquée et plus calculatoire que celle du second. Donc au premier semestre, j’avais du mal dans cet UE, notamment à atteindre la moyenne aux concours blancs. J’étais lente à réaliser les calculs dans le temps imparti, et sans calculette bien évidemment. Entrainée dans un cercle vicieux du à mes difficultés, je délaissais la physique. Puis lors des deux dernières semaines de révisions, je me suis forcée à faire des annales tous les soirs, à refaire des sujets dans le timing concours, à m’entrainer et à persévérer. Cet effort m’a finalement permis d’avoir une bonne note au vrai concours. J’ai donc appliqué le même modèle au second semestre pour la seconde partie de l’UE3 ainsi que pour l’UE mathématiques. »

 

Ta journée type en PACES ? 

« Je me levais à 7H. Je prenais une heure pour déjeuner, regarder la télé, douche etc. Je me mettais donc à travailler aux alentours de 8H. Je commençais par regarder mon agenda, et je décidais ensuite à quel moment j’allais faire tel ou tel cours. Chaque journée n’était pas exactement identique. Par exemple un matin j’apprenais une nouvelle fiche (J+O) puis l’après midi je faisais les autres cours inscrits sur mon agenda (J+ 3, J+10 …). Mais le lendemain, je pouvais faire l’inverse, à savoir voir le nouveau cours l’après midi et les autres le matin. J’arrêtais de travailler vers 12H ou 13H puis je me prenais 2h de pause le midi. Celles-ci comptaient donc le déjeuner mais aussi une sieste. En effet, étant une grosse dormeuse, et la digestion prenant beaucoup d’énergie, celle-ci m’était indispensable pour me permettre d’attaquer l’après midi dans de bonnes conditions. La médecine m’a donc aussi permis de découvrir le système des « micro siestes », d’une durée de 20 à 30 min, celles-ci peuvent s’avérer être très revigorantes. Je reprenais donc le boulot vers 14H ou 15H et lorsque je sentais ma concentration s’affaiblir, il m’arrivait de prendre 30 min de pause vers 18H. Enfin le soir, je bossais jusque 23H sans réel pause pour le diner car je n’en ressentais pas le besoin. J’essayais donc de me coucher vers 23H30. Puis pour mes 2 semaines de révisions avant les concours, le rythme était beaucoup plus intensif. En effet, lever 6H pour être devant mon bureau à 7H et ce jusque 13H. Ensuite 2H de pause, toujours avec la sieste puis rebelote de 15H jusque minuit avec 30 min pour manger le soir vers 20H. »

 

Prenais-tu du temps pour toi et tes loisirs ? Et Au niveau sommeil, tu faisais comment ?

« Beaucoup d’étudiants en deuxième année de médecine m’ont conseillé de ne pas aller à la fac, du au fait que je possédais une prépa. Au début, j’ai été très étonnée et je préférais donc aller découvrir les cours en amphi et me forger mon propre opinion. J’ai vite déchanté en comprenant que ma concentration était au plus bas, et qu’il m’était impossible de retenir ce que le professeur racontait. J’ai donc pris la décision de ne plus aller à la fac, d’autant plus que les cours étaient disponibles en podcast sur internet. Ce gain de temps m’a permis d’avoir une « vie », puisqu’en effet, au lieu d’aller en cours qui se déroulaient le lundi et le mardi seulement dans ma faculté, je travaillais chez moi où j’étais bien plus efficace. Il m’était donc possible d’arrêter de bosser le samedi vers 18H, de sortir ou bien simplement de me reposer. Je reprenais ensuite le boulot le lendemain vers 13h, et ainsi je dormais un peu le dimanche matin. Concernant le sommeil, j’ai débuté le premier semestre avec 8H de sommeil par nuit, puis plus on avançait dans les mois, plus je réduisais la durée de celles-ci. Cependant, je ne suis jamais descendue en dessous de 6H de sommeil, et encore, c’était pendant mes deux semaines de révisions avant le concours. Et comme je l’ai dit, en plus de mes nuits, je rajoutais une sieste chaque midi. En médecine, le repos est hyper important. La solution pour arriver à passer le concours n’est pas de se coucher à 2h et de se lever à 6h, mais bien au contraire, de réaliser des nuits raisonnables. Cela nous permet de tenir autant psychologiquement que physiquement durant cette année difficile, mais cela permet surtout d’augmenter nos capacités de concentration et donc par conséquent d’améliorer notre efficacité. »

 

Quelles sont pour toi les principales qualités à avoir pour réussir en première année de médecine ?

« Par dessus tout, je pense qu’il est indispensable d’avoir un bon mental ainsi qu’une bonne organisation et une bonne méthode de travail. En effet, le mental nous permet de nous relever dans les moments difficiles, il nous permet également de ne pas abandonner, de prendre du recul par rapport à tous ça et de nous surpasser! Ensuite, l’organisation et la méthode de travail sont primordiales en médecine, dans le but d’optimiser son temps, si précieux, ainsi qu’améliorer ses performances dans l’apprentissage des cours. Je pense que c’est ces trois principales qualités qui m’ont permis de réussir ma PACES, du premier coup. C’est vrai qu’il est difficile de voir, avant l’entrée en première année, si l’on possède ces critères puisque, pour la plus part d’entre nous, nous n’avons jamais été confrontés à de telles expériences, tant du point de vue mental que du point de vue travail. Cependant, certains ont peut être eu la chance de s’apercevoir de leur capacités de caractère avant. Je pense que ce fut mon cas, grâce au sport. Pratiquant l’équitation depuis mon plus jeune âge, il m’est arrivé à de nombreuses reprises d’échouer de manières récurantes lors de compétitions. Lorsque l’on s’investit autant dans quelque chose qui nous tient à coeur, et que les résultats ne sont pas au rendez-vous, on est amené à nous poser des questions, à se demander si c’est une bonne idée de continuer ou non, si l’on à la bonne méthode… Puis la passion du sport prend le dessus et on continue dans le but de s’améliorer. Et bien en médecine c’est pareil. Si c’est vraiment ce à quoi on veut aspirer plus tard, il faut se donner, se remettre en questions, parfois, et persevérer. »

 

Comment as-tu découvert ce blog et sur quels points il t’a aidé ?

 « Comme je l’ait dit, j’ai découvert le blog de Tristan en faisant différentes recherches sur la PACES, afin de calmer mes angoisses. J’ai vraiment tout de suite adhéré à celui-ci. Entre ses conseils, ses méthodes ainsi que son expérience personnelle concernant la première année de médecine, Tristan m’a permis de me rendre compte que ce n’était pas impossible, et cela peu importe sa mention au bac. J’y ai découvert LA méthode qui m’a permis d’avoir mon année, soit le Space-learning ! Il y a également la méthode de la feuille blanche, qui m’a réellement aidé pour l’UE 7, (santé société humanité) et sa question rédactionnelle au second semestre. J’ai aussi bien aimé de nombreuses autres astuces, comme le tableau de bord, ou encore les Mind Maps, mais je ne les ai pas utilisé en raison du manque de temps. Je pense cependant qu’elles me seront d’une grande utilité lors de mes années futures. »

 

Une citation qui reflète l’état d’esprit à avoir en PACES ou qui te motive ?

« Ce n’est pas une citation de grands écrivains, mais simplement celle de mon père lors de mon premier jour en PACES :

« Lorsque tu te noies, deux solutions s’offrent à toi : soit tu abandonnes et tu coules, soit tu sors la tête de l’eau et tu te bats »

Celle-ci m’a porté tout au long de mon année, et montre l’importance du mental lors des moments difficiles. »

 

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Concentration : l’effet tunnel.

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La concentration, c’est sacré quand on est en PACES.  Elle permet de comprendre plus vite et de mémoriser plus efficacement son cours.  A contrario, le manque de concentration vous fera perdre du temps, sera source de fatigue et de découragement.

Je suis sûr que vous avez déjà tous fait l’expérience de cette fois où vous étiez devant votre cours, et faisiez abstraction de tout se qui se trouvait autour de vous.  Vous étiez efficace car vous n’aviez aucune pensée parasite. Un peu comme dans un tunnel, il n’y avait que vous et votre poly sous les yeux, et rien ne pouvait vous distraire.

Au bout d’un certain temps, cet état de concentration maximal s’épuise et vos pensées commencent à divaguer. Sur le moment, vous pensez que vous êtes toujours aussi efficace, mais réalité, non, vous faites semblant de travailler car vos pensées sont ailleurs. C’est précisément à cet instant qu’il faut savoir couper pour pouvoir retrouver l’état antérieur de concentration optimal.

Comment faire pour rester en mode « tunnel » ?

tunnel

Créez votre bulle. 

Pour moi, c’est un élément hyper important pour être bien concentré !

  • Se créer un univers de travail vous permettra de conditionner votre esprit à maximiser votre attention sur le cours que vous êtes en train d’apprendre.
    • Pour ma part, j’ai ‘’sacralisé’’ mon espace de travail. Mon bureau était toujours très propre et dégagé. Mon bureau était une sorte de temple inviolable. Quand je le voyais, je n’avais qu’une seule envie, c’était de travailler encore et encore sans relache, alors qu’une table de BU ne me faisait pas cet effet.

 

 Faites plus de PAUSES. 

C’est selon moi, le moyen le plus efficace pour rester le plus longtemps concentré. 

  • Travaillez par période de 40 min. Entre ces périodes de travail, faites des pauses de 5-8 minutes. Pendant ces pauses, bougez ! Dans mon cas, j’allais faire un petit tour dehors pour m’aérer après chaque période de travail pour faire remonter au cerveau le sang qui s’était accumulé pendant que j’étais assis.
  • Bouger ainsi va vous permettre de recharger vos batteries et à votre créativité de repartir de plus belle.
  • N’oubliez pas de faire une pause plus longue de 15-20 minutes après 4 périodes de 40 min.

 

 Limitez votre temps. 

Après 4 périodes de 40 minutes (oui, c’est à ce moment que vous faites la pause plus longue), changez de matière !

  • C’est bien connu, plus on a de temps pour effectuer une tâche, plus on prend du temps pour la faire. Pour booster son efficacité et terminer une tâche beaucoup plus rapidement, il suffit de limiter son temps. Forcez-vous à boucler votre matière en 3 ou 4 sessions de 40 minutes.
  • Utilisez un minuteur sur votre montre ou téléphone, non pas pour le regarder constamment (ce qui peut être perturbant voire stressant), mais simplement pour se libérer la tête de toutes les autres choses.
  • Ce qui semble être a priori une contrainte devient en fait très libérateur : vous n’avez plus à surveiller l’heure, ni à penser à autre chose, tout le reste attendra la fin du chrono.

 

Soyez actif pour rester concentré. 

  • Récitez votre cours sur une feuille blanche, et quand vous vous corrigez, n’hésitez pas à prendre des notes, mais aussi souligner et entourer vos erreurs et les choses importantes à retenir.

Etre concentré mentalement, c’est aussi être concentré physiquement.

 

RIEN ne doit vous distraire. 

Fini le temps où vous pouviez passer tout votre temps sur facebook ou instagram.

  • Pour être le plus concentré et le plus efficace possible, c’est très important d’éliminer les ‘’productivity-killers’’ !
  • Éteignez votre portable pendant que vous travaillez et évitez les réseaux sociaux que l’on consulte de manière compulsive… Croyez-moi, après vos concours vous aurez la chance d’y consacrer tout votre temps ;) !
  • Pour rester au calme, utilisez des bouchons d’oreilles, voire un casque de chantier antibruit pour être beau gosse en BU.

 

 Hydratez-vous et mangez plus souvent. 

L’objectif n’est pas de prendre 10 kilos après une P1, mais de rester très concentré.

  • Boire plus d’eau est important pour vous maintenir hydraté pendant que vous réfléchissez.
  • Les 2 à 3 encas hors-repas sont importants pour maintenir un apport en glucides régulier à votre cerveau et à vos neurones qui en raffolent. Moi je marchais aux pommes bien vertes !

 

Faites une sieste de 20 minutes après le déjeuner.

Vous verrez qu’après une sieste, on est beaucoup plus efficace et concentré dans son travail. Vous perdrez un peu de temps sur le moment mais croyez moi, vous regagnerez ce temps en étant plus efficace dans votre boulot dans l’après-midi et dans la soirée.

 

BOUGER.

C’est bien beau de préparer des fiches, de réciter vos cours en entier, de faire une série d’exos de biophy, mais n’oubliez pas de faire des tractions juste après. En effet, le sport aurait la faculté de booster la concentration. C’est du moins ce qu’affirme une étude réalisée par l’Institut de technologies de Georgie aux États-Unis qui a mis en évidence une amélioration de la mémoire et de la concentration de l’ordre de 10% après un exercice physique d’au moins vingt minutes.

Il existe, en effet, une relation directe entre l’activité sportive et le fonctionnement du cerveau. Une équipe scandinave a montré que l’exercice aérobie, type footing, permettait d’augmenter la réserve de neurones de l’hippocampe et donc d’améliorer notre capacité d’apprentissage.

Il est donc important de faire un peu de sport en PACES. Choisissez des sports qui vous rechargent, vous déconnectent et qui vous permettent de continuer à socialiser : Des footings avec des amis, de l’escalade, du squash, du foot en salle…

 

 Mettez vous à l’aise. 

Travaillez dans la position qui vous convient le plus : sur votre lit, par terre, en tailleur ou encore en pyjama, …

  • Trouvez vraiment vos conditions d’efficacité maximale c’est important.
  • Trouvez aussi vos horaires de rentabilité (êtes vous plus efficace le soir tard ou le matin tôt ?)

 

Apprenez à vous connaître.

Travaillez-vous mieux dans le calme absolu en BU ou chez vous, la fenêtre ouverte ou encore avec de la musique ? Avec un éclairage ou encore des feuilles et stylos spécifiques ? Soyez attentifs à ces détails et veillez à les répéter à chaque fois.

 

Tristan

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Quel état d’esprit faut-il avoir en PACES ?

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En PACES, on tombe sur plusieurs types d’étudiants :

Le défaitiste, qui part toujours perdant.

Les autres autour de lui sont toujours plus forts que lui. On le repère facilement en BU : c’est lui qui fait l’ouverture et la fermeture de la bibliothèque ! Il regarde trop comment les autres travaillent. C’est aussi lui qui pose toujours cette question « T’en es où en histo ? ah déjà ? tu fais comment ? ». À l’entendre, ceux qui réussissent sont des dieux. Les autres sont toujours meilleurs et comprennent mieux que lui. Par conséquent, il est normal qu’il soit derrière eux aux concours ou aux différents examens.

le stressé

 

Le trop confiant, qui se voit déjà major de sa promo.

On le repère facilement en amphi, il fait tout pour épater la galerie. On le voit très souvent en train de cloper devant la BU. Ça ne sert à rien de lui demander où il en est dans ses cours de physique, car il vous répondra qu’il a déjà fini d’apprendre tous ses cours et qu’il a déjà fait tous les exos du bouquin… Souvent, lors des concours blancs, vous le retrouverez mal classé et mais il se trouvera toujours des excuses du type : « c’est normal je n’étais pas concentré, j’ai fait des fautes bêtes, vous verrez le jour J je serai devant ! ». Selon moi, c’est un peu le Cristiano Ronaldo de la PACES !

FC Barcelona v Real Madrid CF - La Liga

 

Le serein, calme et posé.

Le serein est sérieux et travaille bien comme il faut. Il s’accorde du temps pour ses loisirs. Il est confiant – tout comme le Cristiano – car conscient du travail qu’il a déjà accompli, mais ne perd pas de vue le chemin qu’il lui reste à parcourir pour atteindre son objectif. À chaque examen blanc, il note les points où il doit progresser. Il cherchera toujours à remettre en cause sa méthode de travail si les résultats ne suivent pas. Lui, c’est le Roger Federer de la PACES !

Roger Federer

 

Quel est le meilleur état d’esprit selon vous ?………………………………..

Décryptage

Bien que le stress soit important pour maintenir un rythme de travail soutenu, le défaitiste se trompe ! Ce n’est pas en travaillant plus que les autres que vous réussirez mieux. Même si le fait d’avoir confiance en soi est très important dans votre apprentissage, le Cristiano de votre amphi se plante également ! À toujours se croire supérieur aux autres, il en oublie ses faiblesses. Il pense qu’il connaît son cours alors que pas du tout. Au final c’est l’étudiant calme et serein qui aura plus de chances de réussir ses concours et son objectif de PACES en 1.

 

Croire en ses rêves !

Beaucoup d’étudiants trouvent cela très prétentieux de penser réussir les concours de PACES. C’est un état d’esprit très français et complètement faux. C’est même le contraire. Croire en ses rêves et en ses chances sont primordial en PACES. C’est ce qui fait la différence entre celui qui passe primant, et celui qui se réoriente après deux P1.

Réussir la PACES est accessible à tous. Vraiment. Il suffit d’y croire ! Facile à dire, mais ça n’en est pas moins vrai.

L’important est de ne jamais oublier là où l’on veut aller et de croire en son potentiel.

La confiance en vous, en votre travail et en vos objectifs, vous donnera la volonté d’atteindre ce à quoi vous rêvez. Par contre, le fait de douter en vos capacités vous éloignera de vos objectifs. Ne laissez pas le doute vous envahir !

On a souvent tendance à se dire qu’on aimerait bien se lancer dans tel projet ou tel défi mais on a peur de ne pas être à la hauteur ou tendance à penser que ce n’est pas notre destinée.

« Si vous pensez que vous réussirez, ou si vous pensez que vous ne réussirez pas, de toute façon, vous aurez raison ». – Henry Ford

 

Pour avoir confiance en vous, pensez toujours en termes de réussite : « Je suis capable de le faire », « Je vais réussir ». Vous devez croire au plus profond de vous que vous en êtes capable. Acquérir la certitude absolue d’atteindre un but donne les moyens d’y accéder : à force de se mettre dans la peau d’un personnage, on finit par le devenir !

Tristan

 

Et vous, quel est votre état d’esprit ? iii

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Les mind-maps en PACES.

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La mind-map constitue un outil extrêmement efficace quand vous apprenez un cours. Elle permet l’extraction et la mémorisation des informations contenues dans n’importe quel cours. En plus, il s’agit d’une méthode amusante, créative et logique pour prendre des notes en cours mais aussi réciter un cours car cette méthode vous permet littéralement de « cartographier » votre réflexion sur un cours.

 

L’utilité d’une mind map ?

L’élaboration d’une mind-map permet de transformer une longue liste de données rébarbatives (les différents groupes musculaires et muscles constituant l’articulation de l’épaule, liste d’éléments en cyto, …) en un diagramme attrayant, coloré, logique et hautement structuré, en harmonie avec le fonctionnement naturel du cerveau.

La carte peut être dessinée en utilisant simplement une feuille de papier et des crayons de couleurs.

Organisation des idées

Une mind-map se construit comme suit : avec au centre le thème ou sujet de la mind-map en image et en mots, par exemple :

–       Le thème principal abordé par le professeur ce matin ;

–       Une sous-partie du poly de votre cours ;

–       Le chapitre sur le membre supérieur en anatomie par exemple…

Depuis ce centre, des branches en couleur irradient dans toutes les directions en portant les idées principales sous forme de dessins et de mots-clés. Ces branches irradient à leur tour vers des idées secondaires, en image et mot-clé, etc.

Quand l’utiliser ?

La mind-map, que l’on appelle aussi carte heuristique, a de nombreuses applications potentielles quand vous étudiez. Ses possibilités incluent :

  • La prise de notes ;
  • La remise en forme de ces notes après un cours ;
  • La récitation d’un cours par l’épreuve de la feuille blanche ;
  • L’aide au résumé et la révision rapide d’un cours ;
  • L’identification de mots clés ;
  • La visualisation d’organisation d’un ou plusieurs cours ;
  • L’aide à l’apprentissage mnémotechnique par l’association d’idées et par la mémoire visuelle et spatiale.

Avec cette méthode, vous créez, organisez et concevez mieux ou davantage, plus vite et plus facilement, les informations d’un cours dans votre mémoire. La maîtrise d’un cours vous est assurée par la coexistence de la vue d’ensemble et des détails !

Chaque hémisphère du cerveau possède des capacités dominantes. Or notre éducation et notre culture privilégient fortement le développement et l’expression des facultés de notre cerveau gauche, considérant celles du cerveau droit comme réserver aux artistes et aux enfants.

Pratiquer le mind-mapping, c’est exploiter harmonieusement les facultés de vos deux hémisphères et favoriser l’associations des informations.

 

7 règles pour construire une mind-map

 

Le matériel

Le matériel est choisi pour sa qualité et le plaisir qu’il procure à son utilisation.

Aimer son matériel est d’une importance considérable pour un artisan. Il en est de même pour vous quand vous concevez une mind-map. Vous avez tous des stylos ou des crayons qui vous donnent plus envie d’écrire que d’autres.

Papier, cahiers, classeur, crayons, feutres … tous doivent être de qualité pour que vous ayez toujours envie de créer une mind-map.

 

Mode paysage

Il s’agit ici de ne pas contrarier le fonctionnement naturel de votre cerveau. La feuille de papier sera donc orientée dans le sens panoramique (ou paysage), car on a une vision plus large que haute. Les écrans de cinéma, de télévision et d’ordinateur ont adopté depuis longtemps ce format.

La feuille utilisée sera de préférence sans lignes et sans carreaux. Pour que cette méthode soit efficace il faut partir d’un support le plus neutre possible pour ne pas influencer la création des idées.

Le format peut être du A4 comme du A3.

 

De la couleur

L’objectif de l’utilisation de la couleur dans votre mind-map est triple :

  • Elle permet d’homogénéiser les informations en leur donnant une teinte identique.
  • Elle permet aussi de différencier les informations entre elles par une couleur différente.
  • Et enfin, elle stimule la mémorisation des informations par l’association des idées avec les couleurs.

 

Le centre

Le centre de la mind-map est beaucoup plus qu’un simple titre informatif. Il doit être vivant et parler au ‘’cerveau droit’’, l’hémisphère de l’imagination, de la création … c’est la raison pour laquelle :

  • Il doit être ouvert. Il ne doit pas être enfermé dans un cercle ou un encadré.
  • Ajoutez une image plutôt qu’un mot. Cette image doit représenter le thème de la carte, et doit vous inspirer et permettre de vous projeter.
  • Pour des raisons pratiques, le cœur de votre mind-map doit être bien au centre de la feuille pour que les branches puissent être ramifiées tout autour de façon équilibrée. Pour un format A4, il doit mesurer à peu près 5cm x 5 cm.

 

Les ramifications

Les branches qui irradient du thème doivent former des ramifications comme celles d’un arbre car des flèches ou des lignes évoqueront instantanément une conduite à tenir ou une procédure.

Ramifier une mind-map permet le cheminement des idées, plus les idées et informations se suivent, plus vous avancez. La carte se créer à force de tâtonnement car vous ne savez pas encore ce que vous allez trouver, vous procéderez ainsi par essai, erreur et réajustement.

 

Choisir les mots

Tout d’abord, une branche = un seul mot. Pourquoi ? Parce qu’un seul mot permet de ne pas nous enfermer dans quelque chose de définitif comme avec une phrase par exemple. Un bonne mind-map, c’est quelque chose d’expansif et non de fermé.

Cependant, il peut être intéressant de prendre une phrase dans sa totalité. Dans ce cas, donnez à la phrase un caractère homogène et transformez-la en matériau en l’entourant d’une bulle, ou bien d’un rectangle s’il s’agit d’une formule de biophy par exemple.

Votre écriture doit être très lisible. Vous pouvez très bien utiliser des polices de différentes tailles. Un simple regard doit vous permettre de vous repérer facilement dans la map.

 

Choisir les pictogrammes

Ils doivent être simples et évocateurs. Pas besoin de posséder des talents de dessinateur pour faire une bonne mind-map.

Il vous faut bien comprendre l’utilité d’un pictogramme. Le principe de la méthode, qui est l’association d’idées, repose en grande partie dans ces fameux pictogrammes. Ce n’est pas pour rien que l’on dit souvent qu’une image vaut mille mots.

Ces pictos ne représentent pas l’information, ils permettent d’accéder aux informations que vous avez en mémoire. Un peu comme pour un ordinateur, vous savez tout de suite repérer le picto d’un logiciel. Il vous permet d’accéder au fichier, mais lui même n’est pas le contenu.

Les pictogrammes dans une mind-map ont donc plusieurs utilités :

  • Ils vous font gagner beaucoup de place par leur pouvoir évocateur.
  • Ils permettent un repérage rapide de l’information.
  • Mais surtout, ils stimulent votre mémoire grâce au principe de l’association d’idées.

 

Intérêts des mind-maps à main levée

Il existe de nombreux logiciel et applications pour la création de mind-map. Pour moi, ces applis sont à proscrire. Trop souvent basique, elles enferment votre esprit et imagination sur un schéma structuré et dicté par le logiciel. Rappelez-vous, une bonne mind-map doit être le fruit de votre imagination, et surtout pas d’une quelconque aide externe !

 

Pour résumer, voici une petite carte qui montre les différentes règles et étapes, évoqués ci-dessus, pour l’élaboration d’une mind-map efficace :

mind map du mind mapping

 

Tristan

 

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Les révisions.

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Les révisions viennent de commencer pour la plupart ou approchent à grands pas.

C’est une période stressante car pour la majorité d’entre vous, ça sera la première fois que vous travaillerez autant et vos journées se résumeront en 3 mots :

Travailler – Manger –  Dormir

C’est pendant les révisions que toutes les connaissances accumulées depuis septembre se mettront en place dans votre tête.

Il est important de bien négocier cette période car elle conditionnera vos résultats aux concours.

Je vous donne ici quelques conseils pour réviser efficacement pour être fin prêt en décembre/janvier.

revisions

Tout d’abord, mettez vous en conditions

 

Trouver votre lieu de révision

Vous n’avez pas forcément besoin de vous isoler ou d’aller dans un monastère pour bien travailler pendant cette période. Pour des révisions efficaces, plusieurs choix peuvent s’offrir à vous :

 

  • Les révisions en bibliothèque ou dans un espace de travail

L’avantage des espaces de travail est qu’ils vous offrent un endroit calme pour apprendre vos cours et qu’ils suppriment les tentations que l’on peut avoir chez soi. Pour autant, il faudra que vous recherchiez à créer les meilleures conditions pour atteindre le niveau de concentration optimal pour être efficace.

Pour cela, je vous conseille de réviser dans un endroit un peu plus isolé, avec des bouchons d’oreilles, et de préférence, face à un mur.

 

  • Les révisions chez ses parents ou grands-parents

Chez vos parents ou grands-parents, vous pouvez facilement créer un environnement optimal pour travailler, en plus vous n’avez plus à vous soucier de faire les repas. Vous vous déplacez en deux secondes, vous disposez de plus de souplesse. De plus, avoir de la famille pour vous soutenir pendant cette période difficile vous sera d’une grande aide pour garder le moral.

 

  • Les révisions avec des amis

Si vous avez l’intention de faire des révisions avec des amis, assurez-vous qu’ils ont bien l’intention de travailler. Travaillez côte à côte pour vous stimuler, mais faites vos révisions chacun de votre côté et détendez-vous ensemble durant vos pauses. Si vous partez ensemble dans un lieu nouveau (maison de campagne), veillez à avoir de bonnes conditions de confort (sommeil, alimentation, bureau à vous).

 

Terminez d’apprendre vos cours

Avant de vous lancer dans les révisions elles-mêmes, il faut terminer ce que vous avez à faire et boucler rapidement le retard que vous avez pu prendre.

Si vous utilisez la méthode du space-learning, terminez vos J0 puis faites 2 rappels : un à J3 et un dernier à J10 (si l’échéance approche, libre à vous de raccourcir les intervalles avec un rappel à J1 et à J6, par exemple).

L’objectif est de ne surtout pas faire d’impasse !

 

Ordonnez votre travail

Il est important que vous soyez ordonné pendant vos révisions. Vous ne devez pas perdre de temps à chercher vos cours, ED, bouquins, etc… Il faut pour cela commencer par un petit travail de rangement de vos cours et de vos supports de cours. Cela va vous permettre de clarifier et d’ordonner les choses dans votre tête pour être serein.

 

Puis faites un planning de révisions.

Les cours sont maintenant finis, vous avez de longues journées devant vous pour réviser. Mais ne vous lancez pas à corps perdu dans vos révisions sans avoir fait un programme :

 

Utilisez un tableau de bord pour vos révisions

Répartissez dans un tableau de bord, les cours à revoir dans vos journées en commençant par les plus anciens (étudiés début septembre) et en finissant par les plus récents (vos cours de novembre) car on a besoin des notions apprises au début du semestre pour mieux comprendre les suivantes.

L’objectif est de réactiver tous les cours appris depuis septembre.

Pour cela, faites un roulement de tous vos cours : 1 tour correspond à un roulement/réactivation de l’ensemble de vos cours.

Des révisions efficaces doivent vous permettre de faire 2 tours voir 3 tours ! Le premier étant le plus long, comptez 10 à 15 jours, le deuxième 5-10 jours, (et le troisième 3-5 jours).

 

Utilisez la méthode S.M.A.R.T. pour planifier efficacement :

·      S pour spécifique et simple

Souvent, les objectifs que l’on se fixe pendant nos révisions sont bien trop vagues, et ne sont pas vraiment de nature à nous motiver. Vos objectifs, pendant la période de révision, doivent être clairs, précis et détaillés, pour qu’ils soient plus facilement mesurable.

·      M pour mesurable

Un objectif ne peut exister que s’il est mesurable. Il faut pouvoir mesurer l’état d’avancement de votre travail pour sentir que chaque tâche que vous réalisez vous rapproche petit à petit de votre objectif, celui de réussir vos concours. 

·      A pour atteignable

Quand vous réalisez le planning de vos révisions, il est très important de ne pas mettre la barre trop haute. Il faut savoir se fixer plusieurs petits objectifs plutôt qu’un seul beaucoup trop ambitieux ! Il faut savoir se fixer des objectifs à court terme afin d’atteindre ceux à plus long terme.

·      R pour Réaliste

Contrairement au A pour atteignable qui permet de diviser un gros objectif (réaliste) en plusieurs étapes. Le R pour réaliste aborde la notion de faisabilité de la tâche. Pour que vous soyez motivé à travailler dur et à donner votre maximum, vous devez sentir au fond de vous que l’objectif est faisable.

·      T pour Temporel

Vous devez délimiter vos objectifs de travail dans le temps, et les définir avec une durée précise, une date butoire, des étapes …

 

Exemple d’un objectif S.M.A.R.T. pour vos révisions :

‘’Je vais faire 4-5 exos de chimie ou de biophysique pendant 1h30 chaque matins de mes révisions avant de commencer ma journée !’’

C’est un objectif spécifique et mesurable (4-5 exos de chimie ou de biophy), accessible et réaliste (1h30 tous les matins), temporel avec une date définie (tous les jours des révisions).

 

Rythmez vos journées

  • Mettez les matières à exercices (biophy, stats, chimie, etc…) et les cours les plus difficiles le matin.
  • Alternez les matières. Ne faites pas de la cyto pendant une journée entière, puis de la biochimie un autre jour, puis de la SHS… Mais chaque jour, intercalez un chapitre de cyto, un de biochimie, un de SHS… : vous perdrez moins de temps sur chaque matière et vous garderez plus facilement en mémoire les différentes matières.
  • Passez plus de temps sur les disciplines à gros coefficient.

 

Et enfin, passez à l’action !

Il n’y a plus qu’à faire ce que vous avez prévu dans votre planning. Là encore, il faut s’organiser :

  • Mettez-vous au travail à heure fixe le matin, pas trop tard si possible (vers 8 h ou 9 h) et arrêtez le soir aussi à heure fixe.
  • Faites des nuits de sommeil de 7 heures au moins.
  • Veillez à rester concentré : en vous mettant à votre bureau, éteignez votre portable pour ne pas être dérangé.

Ne passez pas trop de temps sur un sujet car on ne peut se concentrer efficacement plus de 40 minutes.

Toutes les 35-40 minutes, faites une petite pause de 5 minutes : aérez-vous, levez-vous, allez boire un verre d’eau, écoutez un peu de musique, et remettez-vous au boulot : votre concentration sera à nouveau bonne.

Si vous sentez que vos pensées divaguent, malgré le fait d’avoir fait une pause, changez de matière pour ne pas perdre trop de temps.

  • Déconnectez le soir avant de vous coucher, en regardant une série de 20 minutes ou en lisant un peu, pour bien tourner la page de votre journée.

 

Force et honneur,
Tristan

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J-4 : Le money-time !

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Vous savez quoi ? Bientôt les vacances ! Cool me direz-vous ! Mais avant ça, les concours !! moins cool…

Après près de 3 mois de travail, c’est le moment de passer à la vitesse supérieure !

Il ne reste plus que quelques jours de révision avant la date fatidique. C’est maintenant qu’il faut tout donner ! Le match est bientôt terminé, comme Tony Parker à 2 sec de la fin du match, il faut inscrire les derniers points au buzzer synonymes de titre NBA pour lui, de P2 pour vous. En switch et de la ligne des 3 points si possible ! ;)

 

C’est parti pour le Money-Time !

En sport et plus particulièrement en hand ou en basket-ball, le terme Money-Time désigne la période pendant laquelle chaque possession devient crucial et où les meilleurs joueurs (c’est-à-dire, vous) expriment tout leur talent.

Vous arrivez dans cette période où votre travail devient hautement qualitatif.  Les cours, les questions, les connaissances et les colles défilent à toute vitesse : vous avez la maîtrise, rien ne peut plus vous arrêter. 

C’est la dernière ligne droite avant le concours, c’est maintenant que vous mettez le turbo et que vous devez travailler au maximum de vos capacités.

Tel un TGV sur des rails, vous foncez droit sur votre objectif.

4 jours

4 jours, c’est la période de mémoire à court terme ! Tout ce que vous voyez pendant cette période, vous allez le retenir.

Bien sûr, si vous apprenez seulement maintenant vos cours, ça ne marchera pas et ce sera plus une source de confusion qu’autre chose.

L’objectif est ici de tout revoir et en insistant sur les points que vous maitrisez moins.

Le Money-Time est efficace que si votre travail a été solide tout au long de l’année,  cette phase de mémoire à court terme vous permettra de réactiver les cours déjà appris, une bonne fois pour toute, dans votre mémoire.

Tous les détails que vous avez eus du mal à retenir tout au long de l’année, vous allez les retenir… Puis les oublier dans une semaine, une fois le concours terminé ;)

Ceux qui disent qu’il ne faut rien faire la veille des concours, laissez les parler, vous par contre, agissez !

Donnez tout ce qu’il vous reste ! N’oubliez pas que votre travail dans cette dernière ligne droite est super efficace donc chaque minute compte ! 

Mais ne changez pas vos habitudes pour autant ! Gardez vos horaires habituels de lever et coucher.

Keep Fighting !

fight

 

Tristan

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H-2 : La pression monte !

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  1. Assurez-vous de bien vous réveiller.
  •  Mettez un double réveil.
  • Ne vous réveillez pas à 5h du matin pour des révisions de dernière minute.
  • Ne vous réveillez pas trop tard non plus, car sinon vous risquez d’arriver aux épreuves la tête dans le c**.
  • Optez pour un réveil 2h avant vos épreuves, le temps de prendre votre douche, vous préparez, prendre votre petit déjeuner comme d’habitude.

 

 2.  Optez pour un petit réveil cérébral.

  • Même si un petit footing de 15 min serait très utile pour vous réveiller avant vos épreuves, optez plutôt pour un petit réveil cérébral :

Pendant 15 – 20 min, récitez par exemple une fiche de formule de physique ou de biochimie.

 

 3.  Assurez vous d’avoir vos affaires bien prêtes.

  • N’oubliez pas votre convocation, pièce d’identité, 2 calculatrices, stylos, etc…
  • Prenez avec vous de l’eau et du sucre (barre de céréales, raisins secs, etc.…).
  • Une montre.
  • Votre porte-bonheur.

  

4.  Arrivez serein.

  • Arrivez au centre d’examen 15 -20 minutes avant l’épreuve.
  • Ne stressez pas, faites un peu de relaxation, respirez profondément.

 

5. Concentrez-vous.

  • En attendant d’entrer dans la salle, écoutez de la musique qui vous motive plus que tout, pour moi c’était un petit Lose Yourself de Eminem pour les connaisseurs ;

« Look, if you had one shot, or one opportunity

To seize everything you ever wanted in one moment

Would you capture it or just let it slip ?»               

-       Eminem

 

  •  Comme Teddy Riner avant d’entrer sur le tatami, concentrez-vous et faites votre bulle.

Teddy Riner

 

 

Dernier point : entre deux matières, détendez-vous, discutez avec les autres de tout et de rien, allez faire un tour dehors, faites ce qui vous semble utile pour revenir plus concentré que jamais pour l’épreuve suivante. Faites en sorte de tourner rapidement la page d’une épreuve pour garder toute votre concentration et votre motivation pour la suivante.

Le soir entre 2 journées d’épreuves, évitez de ressasser dans votre tête les quelques fautes et points que vous avez pu perdre bêtement. Restez dans le présent et restez concentré et serein !

Souriez, c’est bientôt les vacances ;)

Tristan

 

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2nd semestre de PACES, repenser votre façon d’agir !

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En PACES, l’apprentissage d’un cours passe toujours par un travail méthodique et une organisation solide.

Beaucoup d’étudiants possèdent leurs propres méthodes d’apprentissage, toutes ces méthodes possèdent un schéma similaire :

– Dans un premier temps on comprend le cours, c’est la phase de 1ère lecture.

– Dans un second temps on le mémorise, c’est la phase d’apprentissage par cœur.

– Et enfin, et surtout, on revoit ce cours une, deux, trois fois voire plus… Ce sont les phases de rappels.

 

Ce plan est respecté par plus de 80% des étudiants en 1ère année de médecine.

Mais alors, si tout le monde procède de la même manière comment et où se fait cette différence que l’on retrouve aux résultats des concours ??

Où et comment se fait la différence entre le 100ème et le 1000ème ??

 

Vous me direz que le 100ème travaille beaucoup plus que le 1000ème

FAUX

 Que le 100ème est plus intelligent que le 1000ème

FAUX

 Que le 100ème est plus motivé que le 1000ème

Encore FAUX

 

Ce qui fait la différence entre ces 2 étudiants c’est la QUALITÉ de ces 3 étapes : Le 100ème comprend mieuxmémorise mieux, et ses rappels sont de meilleure qualité.

La quantité de travail, le temps de travail, le nombre de répétitions, la motivation ou encore l’intelligence n’ont rien à voir ! C’est juste une question de qualité et d’efficacité (oui, encore elle…) dans votre travail.

Le 1er n’est pas plus intelligent mais plus efficace que le 100ème qui est plus efficace que le 1000ème, c’est comme ça que ça marche en PACES.

 

Je ne sais pas si vous avez remarqué la bannière de ce blog ? C’est une image que j’avais affichée au dessus de mon bureau pendant ma P1 ! Pas mal de gens me trouvaient un peu tarré d’avoir cette photo au-dessus de mon bureau, de voir tous ces étudiants se battre pour si peu de place, ça les démoralisait plus qu’autre chose…

Bannière

Moi cette photo me motivait énormément en PACES, je savais que si mon travail était plus efficace que ces étudiants, j’aurais ma P1 du premier coup ! De plus, dans les moments difficiles, je regardais cette photo et je me disais qu’on était tous dans la même galère et qu’il ne fallait rien lâcher !

 

L’objectif de cette photo, tout comme l’objectif de ce blog, c’est de repenser votre façon d’agir et de travailler.

Peu importe votre classement au 1er semestre, c’est du passé maintenant, vous devez allez de l’avant !

Remettez vous et votre travail en cause avant d’entamer cette dernière ligne droite !

Regardez bien cette photo et posez-vous les bonnes questions : comment faire pour être plus efficace ? Comment faire pour sortir du lot parmi tous ces étudiant ?

Cette réflexion avec vous-même est très importante afin de bien repartir de l’avant et de pouvoir accomplir votre rêve : celui d’être un jour médecin !

Tristan,

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La pyramide de la réussite en PACES.

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Pour résumer toutes les principales qualités à rechercher pour réussir en PACES, je me suis amusé à faire une ‘’pyramide de la réussite’’ en m’inspirant de la pyramide du succès de John Wooden. L’objectif n’est pas de toutes les avoir, mais d’essayer de les rechercher au quotidien.

L’entraîneur de basket John Wooden est considéré comme un des plus grands entraîneurs aux États-Unis, tous sports confondus. Il a décrit dans son livre, les différentes « conditions » de sa pyramide du succès. En m’inspirant de sa pyramide du succès, je vais vous décrire les 21 conditions pour bien réussir en PACES !

PYRAMIDE

1. Planification

Contrairement au lycée, la planification est essentielle en première année de médecine. La planification, c’est le point de départ de tout ! Sans elle, il n’y a pas de repère, il n’y pas d’étape. C’est en quelque sorte votre GPS. La planification (ou l’organisation), c’est le fait de prévoir dans son agenda l’apprentissage, la remémoration, l’entrainement d’un cours. Mais la planification ne se limite pas qu’aux cours, vous devez aussi planifier du temps pour vos loisirs.

 

2. Action

Rien ne peut remplacer le travail.

L’action, est extrêmement importante car elle découle de la planification. C’est le fait d’accomplir les taches que vous vous étiez fixés, dans le délai imparti. Ça paraît simple dit comme ça, mais combien d’étudiants remettent l’action à plus tard et au final ne font rien.

 

3. Motivation

Réussir les objectifs que l’on se fixe, ce n’est pas une question d’intelligence, mais une question de motivation ! Avec de la motivation vous pouvez déplacer des montagnes.

La motivation est essentielle pendant vos études. C’est le moteur qui vous fait avancer car c’est elle qui vous permettra de puiser dans vos capacités et vos forces pour atteindre un objectif.

 

4. Enthousiasme

L’opinion commune veut que le travail passe avant le plaisir, ou que l’on ne mélange jamais les deux. Votre meilleur carburants en PACES, c’est votre enthousiasme.

Si vous voulez réussir dans vos études, vous devez aimer de ce que vous faites. Si vous éprouvez du plaisir, vous serez enthousiastes à ce sujet. L’enthousiasme nous permet de travailler avec plus d’ardeur, et ce, plus longtemps pour atteindre une capacité de travail sans limite.

 

5. Sérénité

La force tranquille ou la sérénité, est une qualité importante à avoir dans vos études. L’étudiant serein c’est celui qui est sérieux et qui se donne les moyens de réussir. C’est quelqu’un qui s’accorde du temps pour ses loisirs, qui gère bien son stress et qui est confiant car conscient du travail qu’il a déjà accompli. C’est aussi quelqu’un qui ne perd pas de vue le chemin qu’il lui reste à parcourir pour atteindre ses objectifs.

 

6. Équilibre

Le maintien d’un équilibre de vie sain est vraiment important quand vous bossez. Beaucoup d’étudiants me demandent s’ils doivent arrêter leurs activités extra-scolaires pour pouvoir travailler plus. C’est une très mauvaise idée de se priver de ses loisirs car quand vous travaillez dur, vous avez besoin de vous changer l’esprit. Cet équilibre travail-loisir sera déterminant dans votre réussite en mai. Si vous faisiez du piano au lycée, de l’équitation, du tennis, du dessein, etc… vous devez continuer car c’est important pour votre équilibre ! ;)

 

7. Confiance en soi

Pour réussir, il suffit d’y croire ! c’est facile à dire, mais la confiance en vous et en votre travail, c’est hyper important. L’estime de soi, c’est avoir une juste conscience de sa valeur, c’est faire preuve d’une lucidité bienveillante envers soi et les autres, c’est se montrer fier de ce que l’on a déjà accompli malgré les obstacles.

La confiance en soi dans les études accroit à mobiliser notre potentiel et permet de se relever plus facilement d’un mauvais pas. Elle nous donne le sentiment de comprendre se qui nous arrive et de transformer les choses à notre avantage. Dans les moments de confiance, tous les événements susceptibles de nous rendre optimiste affluent dans l’esprit alors que tout ce qui peut nous déprimer est rejeté de la conscience.

Pour atteindre vos objectifs, vous devez fortement croire en vous, croire que c’est possible. Et cette confiance en soi viendra de votre préparation et de votre manière de percevoir les difficultés.

 

8. Ambition

 « On ne devient pas champion dans un gymnase. On devient champion grâce à ce qu’on ressent ; un désir, un rêve, une vision ». – Mohammed Ali

Vous allez comprendre, au cours de vos études, qu’il est essentiel de voir grand. Ce sont vos rêves qui sont à la base de vos grandes réussites. Soyez extrêmement ambitieux !

 

9. Initiative 

Lorsque vous accomplissez du travail supplémentaire sans qu’on vous le demande, vous faites preuve d’initiative. Deux questions essentielles qui peuvent se poser quand vous êtes en PACES :  Que puis-je faire d’autre ? Quels sont les supports d’exos de biophy que je dois utiliser pour être plus performant dans cette UE ? Vous devez cultivez cette capacité à prendre des décisions et à penser seul, et ce, quoi qu’en dise les autres. Vous devez être ouvert et prêt à prendre des risques ! ;)

Prendre des risques, c’est pousser l’initiative à un niveau supérieur. Cela veut dire essayer quelque chose de nouveau, même si vous n’êtes pas tout à fait sûr du résultat.

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’initiative crée l’élan. Mikhail Tal, le grand maître d’échecs, avait un jeu tactique, dynamique. Il n’avait pas toujours la meilleure position sur le plateau, mais gagnait de nombreux matchs parce qu’il arrivait à surprendre son adversaire en n’hésitant pas à prendre des risques et à faire des sacrifices.

10. Échecs 

« L’échec est le fondement de la réussite ». – Winston Churchill

La culture de l’échec fait partie intégrante de la réussite. C’est parfois à la suite de nombreux examens ratés que l’on y arrive. Voyez la réussite comme une partie de puzzle où vous devez assembler petit à petit les morceaux. Il est très rare d’y arriver du premier coup.

 

11. Introspection

« Le succès ne peut être atteint qu’après une succession d’échec et d’introspection ». – Soichiro Honda

L’introspection est la capacité à se remettre en cause. S’il est naturel voire nécessaire de « rater », l’essentiel serait donc de savoir apprendre de vos échecs et de s’en relever. L’échec doit servir de révélateur d’une difficulté, d’une certaine fragilité, soit ponctuelle comme la perte de moyen lors d’un examen, soit plus profonde comme un problème de méthode de travail, de capacité de concentration ou de motivation. C’est votre capacité de remise en cause personnelle qui vous permettra de progresser !

 

Tristan

PS : Les prochaines cases de la pyramide de la réussite en PACES au prochain post ;)

 

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La pyramide de la réussite en PACES (part 2).

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PYRAMIDE

 

12. Adaptabilité

L’adaptabilité est la possibilité d’ajuster ou d’être malléable en fonction de la situation. Rien de pire qu’un étudiant qui ne voit pas les signes évidents. Même si ses résultats sont mauvais, il est incapable de faire le moindre changement. Cessez d’être têtu, soyez ouvert, et remettez vous en question. La souplesse d’esprit est importante dans la vie comme dans vos études.

 

13. Autodiscipline

L’autodiscipline est la capacité de résister à la tentation et d’éviter les distractions. Une personne qui aura une forte autodiscipline maintiendra le cap et tiendra la distance. C’est votre détermination, votre mental, qui vous permettra de ne pas abandonner et de tenir pendant les moments difficiles.

« La maîtrise et l’excellence s’acquièrent par la persévérance dans le travail, la pratique, la répétition et la concentration, dans un long processus d’apprentissage. » – Didier Court

 

14. Patience 

“Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour” – Leo Robert Collier

Dans notre société, les gens sont impatients. Ils veulent trop et trop vite.

Ils ont perdu de vue que, dans la vie, les choses prennent du temps. Généralement, plus la récompense est grande, plus il faut du temps pour l’obtenir. Avancez étape par étape, centimètre par centimètre, et ce, jour après jour. Une fois que tous ces petits efforts, ces centimètres, seront mit bout à bout, vous obtiendrez ce que vous méritez. 

centimètre par centimètre

15. Entourage

Votre entourage joue un rôle sur votre vie et vos études, il est donc important d’avoir des amitiés fortes et de bien s’entourer.

Au contact de personnes dynamiques, travailleuses et joyeuses, on aura naturellement tendance à être plus motivé, plus enclins à progresser. Si au contraire vous est au contact de gens mous, avec une vision négative des études et de l’avenir, votre motivation et vos ambitions seront revues à la baisse.

Il est important que les gens qui vous entourent vous tirent vers le haut.

 

 

16. Esprit d’équipe

L’esprit d’équipe est très important, car il permet le dépassement de soi pour les autres. Cet esprit d’équipe permet une cohésion et une motivation sans faille. Quand vous travaillez en petit groupe, vous y mettez plus du votre que si vous travaillez seul. En motivant les autres, vous vous motiverez de façon plus forte et plus durable.

« Le meilleur moyen d’atteindre son objectif, c’est d’aider les autres à atteindre le leur ». – Johnny Wilkinson

 

17. Travail des points faibles

Nous devons tous mettre l’accent sur le renforcement des compétences dans des domaines qui sont nos points forts mais aussi, et particulièrement, mettre l’accent sur le fait de progresser sur nos fragilités.

Oubliez le mythe du talent. Il ne faut pas croire que certaines personnes sont nées avec des dons naturels, qu’ils apprennent et réussissent mieux que vous. C’est faux !

Une étude sur les musiciens britanniques a constaté que les meilleurs interprètes n’avaient pas appris plus vite que les moins bons. Les différents groupes se sont améliorés à des taux presque identiques. La différence était simplement que les plus performants avaient pratiqué de nombreuses heures de plus que les autres.

 

 

18. Esprit de compétition

S’il est une qualité qui contribue à élever la productivité et la rentabilité dans son travail, c’est bien l’esprit de compétition. Avoir l’esprit de compétition, c’est tout mettre en œuvre pour réussir, c’est vouloir gagner et se battre pour réussir.  Cette volonté de performance est bonne en soi.

Forgé dans l’envie, la niaque, un soupçon d’orgueil, un zeste d’égo et de la passion aussi, cet esprit se trouve plus ou moins en chacun d’entre nous.

Il peut servir de modèle pour ceux qui trouveront une impulsion, une motivation pour réussir. L’esprit de compétition peut être aussi un bon stimulant car il pousse à l’action, à la réalisation, à l’accomplissement d’une tâche. Que ce soit à la fac ou ailleurs, la volonté de performance peut apporter des résultats considérables.

 

19. Sincérité

Sincère avec les autres, mais aussi avec soi et dans son travail.

Ne vous laissez pas avoir par la paresse. Vous êtes certains de connaître votre cours, pas besoin de le revoir ? Soyez honnête avec vous même, et récitez-le pour être sûr. Ne vous mentez surtout pas. Prenez vos responsabilités sans vous cherchez d’excuses. Mettez votre fierté de côté et admettez avoir tort ! Il faut savoir rester humble quand on apprend.

20. Avoir la foi !

C’est un mélange de motivation, de sérénité, de confiance en soi, de confiance en son travail et de pensées positives !

 

IL L’A DIT

Petite interview de Nadal dans l’Equipe du 17/05/2014  après son retour de sa blessure au genou, qui, je trouve, illustre bien cet état d’esprit :

« Vous parliez d’anxiété lors de vos derniers matches, d’être un peu rattrapé par votre stress. Mais face a Andy Murray ce soir, cela avait disparu ?

Nadal : Oui, je n’ai eu aucun sentiment négatif durant ce match.  Jusque-là j’avais dû beaucoup me battre avec moi-même, j’avais beaucoup douté mais ce soir, j’ai très bien joué.

C’est parce que je pensais positivement, parce que je me disais que j’allais réussir à le faire, parce que j’avais enlevé toutes les ondes négatives des jours précédents. C’est la seule chose à faire. Et c’est la seule façon d’avancer. »

Dans vos études, comme partout ailleurs, il faut chasser vos ondes négatives et penser positivement ! Avoir confiance en soi et en ses valeurs, ne pas douter de vous et de votre travail : AVOIR LA FOI ! C’est comme ça que vous y arriverez ! J’en suis convaincu.

 

21. Gratification différée

 Le Test du marshmallow 

C’est une étude sur la gratification différée conduite sur près de 500 enfants en 1972 par le psychologue Walter Mischel de l’université Stanford.

L’expérience du marshmallow est simple. Un enfant est assis sur une chaise et devant lui se trouve une table sur laquelle on retrouve deux assiettes. Dans la première, se trouve une friandise/récompense que l’enfant aura choisie au préalable (souvent un marshmallow). Dans la deuxième assiette, il y a deux friandises. On explique ensuite à l’enfant que si à tout moment il appuie sur le bouton d’une sonnette placée devant lui, il pourra obtenir l’assiette contenant un marshmallow. Par contre, s’il patiente jusqu’au retour du moniteur 15 minutes plus tard, il pourra obtenir l’assiette contenant deux marshmallows. Ensuite, le moniteur de l’expérience sort de la pièce et laisse l’enfant seul avec la tentation. On mesure ensuite le temps durant lequel l’enfant pourra tenir sans céder à l’envie de manger la friandise.

Quelques années après avoir débuté ces expériences, Mischel remarqua un phénomène intéressant : les enfants qui ont patienté jusqu’au retour du moniteur et obtenu les 2 marshmallows réussissent mieux dans la vie.

À l’enfance, leurs résultats scolaires sont supérieurs. À l’adolescence, ils atteignent un niveau de scolarité supérieur. Vers la trentaine, leur indice de masse corporelle est plus bas et leurs revenus plus élevés. Tous les indicateurs observés démontrent que le temps d’attente de l’enfant est corrélé à ses accomplissements dans sa vie future.

Ce test, c’est surtout une expérience qui permet de mesurer, selon le jargon des chercheurs comportementalistes, la sensibilité à la gratification différée : c’est à dire la capacité d’un individu à retarder l’obtention d’une récompense pour augmenter son montant.

Plus on attend, plus on gagne. C’est tout le contraire du vieux dicton “un tiens vaut mieux que deux tu l’auras”. Là, c’est “un tiens vaut moins que deux tu l’auras”. En acceptant d’attendre 15 minutes pour avoir un 2e marshmallow, l’enfant qui attend a démontré qu’il préférait faire un petit sacrifice dans le présent pour obtenir un bénéfice accru dans le futur.

Pour les études, c’est pareil. On commence par le sale boulot : apprendre ses cours, faire des exercices, revoir ses cours, etc. On sacrifie du temps que l’on pourrait utiliser pour faire autre chose (regarder la télé, profiter du beau temps, faire la fête, etc…). Mais tout ce temps que l’on utilise pour travailler et progresser, porte un jour ses fruits, et c’est là que ça devient gratifiant. Car la persévérance et le travail finissent toujours par payer ! ;)

 

Tristan

 

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Projet KM pour Petits Princes

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Petit post à part ;)

Cette année, ma petite soeur et moi, nous nous sommes chacun lancé dans un défi :

Le marathon de Milan le 2 avril pour elle et l’Ironman de Nice le 23 juillet pour moi.

Et pour cette occasion nous avions envie de recolter des fonds pour Petits Princes.
Petits princes est une association qui réalise les rêves des enfants et des adolescents gravement malades.
En 2012, ma soeur est tombée malade. Les bénévoles de cette associations se sont battus pour réaliser un de ses rêves. Cela lui a permis d’oublier l’hopital et les traitements lourds, mais surtout, cela nous a apporté, à elle et à notre famille, une motivation supplémentaire pour vaincre sa maladie.
C’est pour cela que ce projet nous tient beaucoup à coeur !
Je profite de ce blog pour lancer un appel à nous soutenir dans notre initiative, en faisant un don via le site Alvarum : http://www.alvarum.com/kmpourpetitsprinces

Vous pouvez aussi nous suivre sur une page FB que l’on a créé pour l’occasion : https://www.facebook.com/KMpourPetitsPrinces

MERCI!!!!
Tristan&Margaux

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MÉTHODE DES Q/R ou DES CARTES MÉMOIRES.

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La méthode de Leitner se base sur les cartes mémoire, que j’appelle aussi, la méthode des Questions/Réponses, qui se présentent généralement sous la forme de feuilles cartonnées avec, au recto, une question sur l’information à apprendre et, au verso, l’information proprement dite.

 

Principe de la méthode

En appliquant cette méthode à vos cours, cela revient à vous poser des questions sur le contenu que vous cherchez à apprendre, à la manière d’un QCM au recto du carton et de sa réponse (l’information que vous voulez mémoriser) au verso.

Cette méthode est très efficace car, un peu comme le jeu Trivial Poursuit, elle permet de s’auto-évaluer de manière ludique, sous la forme de questions.

 

Space-Learning

Dans le système de Leitner, les cartes mémoire sont rangées dans trois ou cinq boîtes différentes, par ordre croissant de connaissance. Dans la première boîte, on met donc les cartes que l’on vient d’apprendre et que l’on ne connaît pas très bien et dans la dernière, celles dont on se souvient parfaitement. Ce système utilisant la répétition espacée, on va donc réviser très fréquemment (tous les jours) les cartes de la première boîte, moins celles de la deuxième (tous les 4 jours) et ainsi de suite (la 3ème boite tous les 10 jours, la 4ème tous les mois, la 5ème tous les 6 mois)

Capture d’écran 2017-02-13 à 08.36.56

A chaque révision, si on reconnaît avec succès la carte, on la fait passer dans la boîte suivante. Si ce n’est pas le cas, on la remet dans la première boîte ou dans la boîte précédente.

En fin de compte, le but est bien entendu de faire passer toutes les cartes dans la dernière boîte et de faire en sorte qu’elles y restent. Au bout de plusieurs répétitions de plus en plus espacées, les informations finissent par passer dans la mémoire à long terme.

 

Ajout d’un barème de point

Cette méthode peut même devenir encore plus ludique si vous ajoutez à cela des points pour chaque question. Vous aurez alors la possibilité d’avoir une note totale que vous pourrez reporter sur votre tableau de bord et ainsi voir votre progression au fil des répétitions.

Personnellement, je me note sur 100. Si mon cours fait 202 points et que j’ai obtenu 130 points, je fais le calcul suivant pour avoir une note sur 100 : 130/2,02 = 64%.

Mes notes varient de 40 à 60% lors du J0, pour atteindre 60-70% à J3 et 80-90% à J10.

 

Exemple avec un de mes cours de pédiatrie et d’obstétrique :

 

Q : Quelles sont les pathologies que l’on dépiste à la naissance par le test de Guthri ? (7 points)

R :

  • Mucoviscidose
  • Hypothyroïdie
  • Déficit en MCAD
  • Hyperplasie des glandes surrénales
  • Hypothyroïdie
  • Phénylcétonurie
  • Drépanocytose (chez les nouveau-nés à risques)

 

Q : Quelles sont les familles de médicaments à risque tératogènes ? (9 points)

R :

  • Dérivés de la vitamine A
  • Thymorégulateurs
  • Anticoagulants oraux
  • Antithyroïdiens de synthèse
  • Chimiothérapie (MTX)
  • Analogue de la prostaglandine
  • Antiépileptiques
  • Immunosuppresseur
  • Virostatiques

 

Exemple avec un de mes cours d’anat de PACES : 

Q : Quelles sont les différents os du carpe ? (9 points)

R :

  • La première rangée comprend de dehors en dedans : le scaphoïde, le lunatum, le triquetrum, le pisiforme ;
  • La deuxième rangée : le trapèze, le trapézoïde, le capitatum, l’hamatum et l’hamulus de l’hamatum.

 

 

Limites et Solutions

Un système en théorie efficace, difficilement utilisable en pratique

 

Limite de la méthode 

C’est une technique très puissante, car adaptée au fonctionnement de notre cerveau. Cependant, elle présente un inconvénient de taille : elle est extrêmement complexe à mettre en œuvre niveau organisation.

Pour l’appliquer correctement, il faudrait logiquement calculer, pour chaque carte mémoire, la durée nécessaire entre chaque répétition, puis établir un planning précis de vos futures révisions. Ce qui est très difficile à réaliser.

 

Solution

Mais heureusement, il existe des logiciels et des applications cumulant la répétition espacée et la méthode des Questions/Réponses : ces applis ont pour avantage de calculer les bons intervalles de répétition et se chargent de la planification des répétitions dans votre agenda.

 

Avant, j’utilisais Supermemo mais depuis 1 ans j’utilise un autre logiciel beaucoup plus intuitif : 

  • Anki :

Sans doute le plus connu, Anki a l’avantage d’être extrêmement modulable et permet de créer ou d’importer ses propres paquets de cartes mémoire. La création de cartes est assez riche, puisqu’il est possible d’y ajouter des sons ou des images. Le service AnkiWeb permet de réviser depuis divers appareils ayant accès à Internet.

Anki a en revanche l’inconvénient d’être assez rudimentaire : il est simple et efficace, mais n’est pas très bien présenté.

Je vous ferai un prochain post sur Anki. ;)

 

Tristan
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Mécanisme d’apprentissage en PACES.

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Un bon apprentissage en PACES doit être PROGRESSIF et passer par 2 étapes :

  • 1ère étape = l’encodage, ou acquisition des connaissances.
  • 2ème étape = la récupération, ou restitution des connaissances.

L’objectif de cette 1ère étape : l’encodage des connaissances, que j’appelle aussi ‘’première lecture’’, c’est la COMPRÉHENSION du cours.

Le bon apprentissage d’un cours passe D’ABORD par une bonne compréhension, AVANT de passer à sa mémorisation. Il faut éviter au maximum de mémoriser sans comprendre, en gros de faire bêtement du bourrage de crâne !

La bonne compréhension repose sur une bonne écoute en cours, une bonne lecture, une prise de note + un support de cours clairs, nets, précis… et une bonne concentration !

C’est aussi ici qu’il importe de faire une bonne fiche du cours (j’y reviendrai dans mon prochain article).

Dans cette étape d’encodage joue la capacité à comprendre l’information rapidement. Cette capacité est très différente d’un étudiant à un autre : en gros, il y a ceux qui comprennent vite et bien, et d’un autre coté, les diesels qui mettent un peu plus de temps. Personnellement, je me trouve dans cette 2ème catégorie ;)

 

L’objectif de la 2ème étape : la récupération des connaissances, c’est la bonne MÉMORISATION du cours.

Cette étape se base sur la récitation de son cours et sa répétition. Mais aussi sur l’entrainement, qui permet de bien tester cette capacité de récupération de l’information.

Là aussi, il y a une part propre à chacun dans la mémorisation d’un cours :  certains ont une très bonne mémoire, d’autres mémorisent moins bien. La aussi, je me trouve dans cette 2ème catégorie, décidément ! ;)

La répétition de cette 2ème étape est extrêmement importante car elle permet d’augmenter, de consolider ses connaissances et de permettre le passage d’une mémoire à court terme à une mémoire à long terme. (cf. le spaced-learning)

 

Sachez que ce n’est pas par hasard que l’on vous évalue avec des QCM aux concours ! Les QCM sont un moyen d’évaluation basé sur la reconnaissance et la récupération de l’information mémorisée. Pour chaque question est présenté un choix entre une bonne réponse, et un ou plusieurs pièges. Ce procédé sonde au mieux ce qui a été stocké, et donne des résultats plus représentatifs que les sujets de synthèse sur feuille blanche. Ainsi, si le score au QCM est bas, c’est que les connaissances n’ont pas été stockées. Par contre, on ne se trompera pas si les connaissances et les pièges sont correctement repérés et récupérés dans notre mémoire.

 

À ces 2 étapes, je voudrais aussi ajouter un allié de taille en PACES, le mental !  C’est la capacité qu’a l’étudiant à persévérer dans son apprentissage, et à ne rien lâcher pour continuer à apprendre et à progresser encore et encore, malgré les sollicitations extérieures et la fatigue.

 

Voici un petit schéma de synthèse de l’article :  Notez bien que les cases en bleu sont modifiables et que l’on peut les améliorer facilement par différents moyens. Les cases en orange sont plus difficilement modifiables car elles reposent sur des acquis depuis que vous êtes nés (éducation, expériences personnelles, culture, etc…)

 

ENCODAGE ET RECUPERATION

 

 

Tristan

 

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APPRENTISSAGE & ALIMENTATION.

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L’intelligence et la mémoire ne se nourrissent pas que d’enseignement ou d’entraînement, c’est aussi dans l’assiette que ça se joue. Si une alimentation équilibrée en est la clé de voûte, optimiser certains de nos apports permet d’agir sur nos fonctions intellectuelles et nos facultés d’apprentissage.

 

Mangez bien pour travailler mieux

Pendant les périodes où l’on travaille beaucoup, on a souvent trop tendance à négliger son alimentation. On a beau savoir que bien manger est important pour travailler, pourtant, c’est pendant les périodes de révisions qu’on on se lâche le plus et que l’on se nourrie un peu n’importe comment : pizzas, kebabs, burgers, chips, sodas… c’est une erreur, car ce que vous avalez a un effet direct sur vos facultés intellectuelles. Ce post vous aidera à remettre de l’ordre dans tout ça et vous indiquera les aliments qui amélioreront vos performances en terme de concentration et de mémoire.

 

 

Les aliments à favoriser sont les féculents, les fruits et les légumes.

Pourquoi ? Selon Aurélie Marino, diététicienne et nutritionniste diplômée d’État, les féculents, c’est le carburant ! Et notre cerveau raffole de féculent, et ce, même pendant que nous dormons. Donc pour optimiser aux mieux vos capacités intellectuelles, mangez et ne vous limitez pas en pâtes, riz, semoule ou en purée !

 

N’oubliez pas vos collations de 10h30 et 17h ! Dans ce post sur la concentration, j’explique qu’il est capital d’avoir un apport régulier en glucides pour pouvoir être bien concentré. Bien sur, l’objectif n’est pas de prendre 10 kg en un an, mais d’optimiser sa concentration. Le goûter idéal est un morceau de pain avec des carreaux de chocolat, et une boisson sans sucre. Moi mes gouters se composent de galettes de riz au chocolat noir et d’une bouteille d’eau.

Les fruits oléagineux (les amandes, les noix, les noisettes), sont aussi une bonne alternative car ils sont très riches en acides gras essentiels (si on les consomme avec modération, car ils sont aussi très caloriques).

 

Il faut aussi manger des fruits ou des légumes à tous les repas. Selon Aurélie Marino, ils sont indispensables pour les apports en fibres, en eau, en vitamine et en minéraux. Préférez-les fruits et légumes de saison, qui sont plus frais et moins chers, et abstenez-vous des conserves pour éviter les déperditions en vitamines.

 

Favorisez aussi les céréales, les œufs, les huiles d’olive et de colza

Pour les apports en vitamines B et en oligo-éléments essentiels pour la mémoire, il faut consommer des produits céréaliers comme du pain complet, des lentilles ou des haricots rouges. Ainsi que des fruits de mer et du fromage. Un repas équilibré comprend aussi un petit morceau de viande, de poisson, ou des œufs.

Pour la mémoire, on peut aussi majorer ses apports en oméga 3 en mangeant des sardines ou du maquereau en conserve, et en cuisant alternativement ses repas avec de l’huile de colza et de l’huile d’olive. Il faut aussi privilégier les aliments riches en vitamine C comme les agrumes, fruits et autres légumes frais.

 

 

Les aliments à éviter sont les repas riches en gras, les sodas et le café en excès. 

De manière générale, il faut éviter les repas trop gras, comme les fast-foods. Ils sont longs et difficiles à digérer, ce qui provoque un état de fatigue et peut vous fait faire piquer du nez pendant que vous travaillez. Les sodas contiennent beaucoup trop de sucre rapide et n’ont aucun intérêt nutritionnel. Ils peuvent, eux aussi, créer des coups de pompe en faisant grimper puis chuter d’un coup la glycémie.

Même si la tentation est grande pendant que vous bossez, il faut absolument se limiter en café et en thé, pas plus de 3 tasses de café ou thé par jour grand maximum. La caféine en grande quantité, est mauvaise sur le long terme car peut créer un état de tension intérieur et de stress favorisant les insomnies, les crises d’angoisse et les pétages de plomb.

 

Pour les repas sur le pouce. 

Si vous n’avez pas le temps de vous faire à manger et que vous devez déjeuner dehors, l’idéal est un sandwich de type poulet et crudités : le pain pour les féculents, le poulet pour les protéines et les crudités pour les vitamines et minéraux. Et en dessert, un fruit ou un yaourt. Encore une fois, évitez les fast-food et autres dessert/boissons à indice glycémique trop élevé pour ne pas vous endormir en cours après le déjeuner.

 

En résumé, dans votre liste de courses idéale, il faudra que l’on retrouve :

 

  • Des féculents (riz, pates complètes, pain, purée de pomme de terre, semoule…).
  • Des protéines (les viandes blanches de préférence : dinde, poulet, poisson, œufs, etc…).
  • Des fruits et légumes de saison.
  • Du fromage blanc, de l’huile d’olive, des amandes, noix et noisettes.

 

En achetant des aliments de base (les œufs, le pain, les fruits et les légumes), non transformés ou cuisinés, vous dépenserez moins et vous mangerez mieux. Pensez également à faire vos courses l’estomac plein pour ne pas être tenté par tout ce que vous voyez dans les rayons.

 

Tristan

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