Comme on dit, on n’a rien sans rien et il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d’erreurs. Pour réussir, il faut savoir accepter de prendre des risques. Les échecs dans les études comme dans la vie sont d’importantes leçons qu’il faut prendre en compte. N’essayez pas d’éviter les échecs, c’est impossible et idiot. Acceptez les échecs relatifs à votre prise de risque et progressez. La persévérance paie toujours.
Qu’est-ce que l’échec ?
L’échec revêt plusieurs définitions. Il traduit en général un objectif fixé mais non atteint. D’un point de vue administratif, l’échec aux examens est une sanction qui résulte de l’application des règlements des écoles ou des facultés universitaires.
Les conséquences d’un échec
Face à un échec, on trouve 3 type de profils :
- Celui qui baisse les bras : lui, il n’accepte pas l’échec. Il ne se remettra jamais d’avoir rater et se considèrera comme un nul qui n’est pas fait pour ce genre d’étude.
- Celui qui fonce tête baissée : lui, il ne se pose jamais de question face à un échec. Il persévérera dans l’erreur et ne se remettra jamais en cause.
- Celui qui apprend de ses échecs : lui, il considère son échec comme une étape et un apprentissage. L’échec sert de révélateur d’une faiblesse ou d’une lacune. Il en tiendra compte et corrigera le tir la deuxième fois.
Savoir accepter l’échec
La culture de l’échec fait partie intégrante de la réussite. C’est parfois à la suite de nombreux examens ratés que l’on y arrive. Voyez la réussite comme une partie de puzzle ou vous devez assembler petit à petit les morceaux. Il est très rare d’y arriver du premier coup.
L’échec, c’est un des symptômes de la prise de risque !
« Le succès ne peut être atteint qu’après une succession d’échec et d’introspection ». – Soichiro Honda
Tirer des leçons de votre échec
S’il est naturel voire nécessaire de « rater », l’essentiel serait donc de savoir apprendre de l’échec et de s’en relever.
L’échec doit servir de révélateur d’une difficulté, d’une certaine fragilité, soit ponctuelle comme la perte de moyen lors d’un examen, soit plus profonde comme un problème de méthode de travail, de capacité de concentration ou de motivation.
ASTUCES POUR SURMONTER UN ECHEC
Tout d’abord, il faut faire le ménage dans votre tête. Vous devez vous débarrasser de vos pensées négatives et prendre la vie du bon côté.
Le premier pas pour surmonter un échec consiste à éviter de le ressasser constamment, parce qu’alors on ne cesse de le revivre. Ce n’était déjà pas agréable la première fois et cela ne l’est certainement pas plus quand vous en ravivez le souvenir. Ça ne sert à rien de se rendre malheureux. Vous devez passer à autre chose et aller de l’avant !
La deuxième étape pour surmonter un échec est de cibler ce qui ne va pas. Les causes peuvent être multiples. Il est utile de les identifier afin de définir les actions à entreprendre ! Quelles sont les causes expliquant votre échec ?
- Un problème avec sa méthode de travail ? Vous êtes désorganisé(e) ? Vous avez tendance à remettre votre travail au lendemain ? Vous ne savez pas comment vous y prendre pour mémoriser la matière et réviser vos cours ? Votre prise de notes ne vous convient pas ?
- Un problème avec une matière ? Vous avez beaucoup de difficultés en chimie, en anatomie ou en SHS ? Quel est votre type de difficulté, est-ce un problème de compréhension, de manque d’entrainement ?
- Des difficultés psychologiques ? Vous ne dormez pas assez ? Vous vous sentez seul(e) ? Vous ne vivez pas bien les changements ou ne parvenez pas à faire face à certaines difficultés ?
- Une mauvaise orientation ? Vous n’êtes pas dans la bonne filière et n’aimez pas la plupart des vos cours ? Vous imaginiez que la PACES était différente ?
- Un problème de santé ? Vous ne vous sentez pas en bonne forme ou êtes malade ? Vous avez un handicap ou une maladie qui rend vos études difficiles ?
- Un problème de logement ? Vous n’arrivez pas à travailler correctement chez vous ? Votre colocation ne se déroule pas bien ?
- Des difficultés d’intégration ? Vous avez du mal à vous adaptez à transition lycée-faculté ? Vous êtes désorienté(e) à la fac ? Vous avez du mal à vous faire de nouveaux amis ?
La dernière étape pour surmonter un échec, est de corriger vos difficultés en reprenant les causes que vous avez identifié comme facteurs de votre échec. Un peu à l’image d’une prise en charge médicale, vous devez faire le diagnostic de vos difficultés afin de trouver le meilleur traitement pour mieux les soigner.
Savoir se remettre en question
Pour surmonter une blessure provoquée par l’échec et rebondir, il faut avoir confiance en soi, mais aussi savoir remettre en cause ses certitudes. Rien ne doit vous arrêter ! Vous ne devez avoir aucun scrupule à changer de direction si vous constatez que vous n’êtes pas sur la bonne voie.
« Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve ». – Confucius
Pour en finir avec cette vision négative de l’échec, vous devez vraiment prendre conscience que la difficulté enrichit, ce que Nietzsche traduisait par « ce qui ne me tue pas, me rend plus fort ».
L’adversité crée des tempéraments plus résistants, plus prêts à affronter la réalité. Steeve Jobs, le fondateur d’Apple, a expliqué que ce qui l’a plus formé, c’est ce qui a été le plus difficile pour lui.
Apprenez à perdre et à persévérer
« Les grandes choses ne sont pas réalisées par la force, mais par la persévérance. » – Samuel Johnson
C’est pour moi, la plus grande des qualités. Celle de persévérer dans la difficulté.
Les plus grands chemins se font toujours dans la douleur. Cette année et dans les prochaines, il y aura toujours des moments où vous aurez envie de tout plaquer, c’est comme ça que la motivation fonctionne, c’est mécanique. Prenez donc ces échecs et difficultés pour des acquis, remettez vous en cause et continuez à avancer.
Tristan