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Channel: Le blog de Tristan, étudiant en médecine
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La PACES, une question de volonté !

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‘’Passer en P2 ce n’est pas une question d’intelligence, mais une question de volonté ! ‘’

Pour moi, la volonté c’est un des aspects les plus important pour réussir en PACES et dans la vie.

La volonté, on en a tous. Mais on ne l’utilise pas de la même manière. Cette volonté que vous avez en PACES conditionne beaucoup votre classement au concours. Celui qui termine dans les 100ers n’a pas la même volonté que celui qui termine au delà des 1000…

 

  • Petit test de volonté :

Des chercheurs comportementalistes ont mis au point un petit test bien utile pour ça : le test de la raquette et de la balle.

Ça donne ça :

Une raquette et une balle coûtent 1,10 euro. La raquette coûte un euro de plus que la balle.

Capture d’écran 2015-10-24 à 09.32.10

Combien coûte la balle ?

 

Facile, non ?

Vous êtes sûr ?

 

Bon, si vous avez répondu 10 centimes, rassurez-vous, ce n’est pas ça qui va vous faire rater votre PACES : même à Harvard, une personne sur deux a répondu comme vous. Leur erreur ? Ils n’ont pas eu la volonté suffisante pour se forcer à vraiment vérifier leur résultat. Parce que quand on se méfie un peu et qu’on essaie de formaliser le problème, on s’aperçoit assez vite du piège :

 

Prix de la balle + (prix de la balle +1) = 1,10€

C’est à dire que :

x + x + 1 = 1,10

2x = 1,10-1

2x = 0,10

x = 0,10/2

 

Et donc x = 0,05. La raquette coûte 1,05 euro, et la balle coûte… 0,05 euro (5 centimes).

 

Quand vous récitez vos cours ou quand vous vous entrainez pour le concours de PACES, c’est pareil ! Beaucoup d’entre vous ne font pas l’effort de se corriger, ou pire, de s’entrainer ! Car ils n’ont pas la volonté de le faire. Ils pensent connaître leurs cours mais ils ne font pas l’effort de le vérifier !

En BU, j’en vois beaucoup qui se contentent de lire et de surligner leurs polys en pensant que c’est efficace. Par contre, j’en vois beaucoup moins qui font l’effort de vérifier leurs connaissances en passant par l’épreuve de la feuille blanche (cf l’article sur l’épreuve de la feuille blanche).

On peut appeler ça de la volonté, de la rigueur, de la discipline. Mais tout ça, ce n’est pas seulement une attitude mentale. L’idée, c’est de toujours être son propre contradicteur, de penser contre soi.

« Est-ce que je connais vraiment mon cours ? ». Si oui, il faut le vérifier !  En le récitant de A à Z ou/et en faisant des colles par exemple.

 

  • La volonté, c’est un muscle

Mais la volonté n’est pas que mentale : elle est aussi physique. Et il y a des situations qui peuvent affaiblir notre volonté. Exemple : si vous vous êtes planté dans le test de la balle et de la raquette, c’est peut-être parce que vous avez récemment décidé d’arrêter le sucre dans le café.

Parce que oui : si vous manquez de glucose, vous n’y pouvez rien – votre volonté est affaiblie. La volonté, c’est comme un muscle, elle a besoin de sucre.

En Israël, des scientifiques ont observé que des juges israéliens rendaient de plus mauvais jugements juste avant l’heure du déjeuner… parce qu’ils manquent de sucre.

Capture d’écran 2015-10-24 à 09.32.29

N’hésitez plus à vous prendre un gouter à 10h et à 16h. ;)

 

Comme un muscle, la volonté a besoin de deux choses. De sucre, OK. Mais aussi d’un entraînement régulier – pour ne pas s’atrophier.

  • Comment améliorer sa volonté ?

 

- Se fixer des objectifs 

Pour vous, l’objectif c’est de décrocher le meilleur classement possible en fin d’année !

Ça paraît bête, mais la première chose à faire pour atteindre un objectif, c’est de s’en fixer un.

 

- Accepter d’être mauvais (enfin, au début)

Ça, ça ne veut pas dire qu’il faut se satisfaire de la médiocrité. C’est même tout le contraire. Mais trop d’étudiants en PACES se découragent parce qu’ils sont mécontents de leurs classements aux concours blancs.

Qu’une première étape soit ratée, ça arrive et c’est normal : en quelque sorte, c’est même à ça qu’elle sert. C’est comme le ski. Au début, on tombe tout le temps. Après, il y a ceux qui s’arrêtent direct en disant « je n’y arriverai jamais ». Et ceux qui persévèrent.

 

- Mesurer ses progrès

Votre objectif, c’est de passer en P2 : c’est votre cap à tenir. Ensuite, la question de savoir quand vous l’atteindrez est assez accessoire. Ne vous dites pas : j’ai encore 20 cours à apprendre, je n’y arriverai jamais ! Prenez les cours un par un ! N’hésitez pas à vous auto-évaluer et à utiliser un tableau de bord (cf article sur le tableau de bord), pour vous voir progresser petit à petit, cours par cours et sentir que chaque étape accomplie vous rapproche de votre rêve : devenir un jour médecin.

 

- Créer des rituels

Un truc hyper important à savoir, c’est que le cerveau adore les habitudes. Plus vous faites un truc souvent, et plus vous le ferez facilement. Le but, c’est d’adopter des routines constructives pour atteindre votre objectif de passage en 2ème année.

Comme par exemple, vous forcer à faire 40 min d’exos de biophy/chimie ou stats tous les jours. Au début, ça vous paraîtra hyper galère car il y a pleins d’autres cours à apprendre et que vous n’avez pas que ça à faire. Mais au bout de 3-4 semaines, vous le ferez sans y penser :  un mois, c’est le délai qu’on estime nécessaire pour qu’une routine de ce genre devienne une habitude. C’est à dire un truc qu’on fait sans même y réfléchir.

 

Tenez bon !

Tristan

 

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En PACES, il faut savoir aussi se divertir !!

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En PACES, le travail efficace prend en compte le divertissement et ces moments sont tout sauf un luxe. Ces petits moments de répit vous aideront à garder le moral et un bon équilibre mental, ce qui vous permettra d’être encore plus efficace dans votre travail.

L’expérience m’a montré que ceux qui réussissent le mieux ont tous le même rapport au loisir. Ils savent aussi bien travailler que ne pas travailler. Ils ne font pas les choses à moitié, soit ils travaillent à fond, soit profitent de leur loisir à fond. Ils ne sont jamais entre les deux.

 

Prenons 2 exemples :

Camille vient de passer 3h d’affilée sur un cours, pour prendre une pause, elle appelle un ami, mais au téléphone elle pense encore à son cours, elle écoute à moitié son ami. A la fin de la conversation, elle ne se sent pas pleinement reposé car elle n’a pas arrêté de penser à son cours dans un coin de sa tête. Saturé, elle se pose 45min devant une émission de télé réalité qui ne l’intéresse pas vraiment. Pas idéal pour se couper vraiment et repartir sur son cours du cycle de Krebs qui ne l’intéresse pas du tout.

D’un autre coté, Hugo vient de faire terminer ses 2 cours de la mâtiné, il lui reste une dernière session de travail avant d’aller rejoindre, comme prévu dans son agenda, son ami Axel à la salle de sport. L’échéance que constitue ses 40 min de basket avec axel, lui fait prendre conscience que chaque minute en plus qu’il passe devant son cours de cytologie est une minute sacrifiée sur son temps libre, son travail est intense et efficace car il a une récompense en point de mire.

 

Votre temps libre doit être programmé à l’avance dans votre to-do list (cf article sur la « to-do list »).

Prévoir ses pauses permet d’avoir des loisirs précis, vous savez déjà ce que vous allez faire pendant vos 40 min. de pause dans 3 jours. Vous pouvez ainsi donner rendez-vous à vos amis et vos pauses constituent ainsi la récompense d’un travail bien fait.

Cette pause sera à barrer de votre agenda une fois accomplie et vous n’aurez aucun remords à l’avoir prise.

Prendre des pauses prolongées crée un sentiment d’urgence lors du retour au travail. L’urgence n’est pas vraiment là, car vous aviez prévu votre pause, mais la motivation elle, y est !

Vos pauses doivent vous détendre, vous vider la tête et libérer le stress accumulé tout en apportant un peu de vie sociale.

Donc vous devez choisir les loisirs dans lesquels vous trouvez votre bonheur.

  • Sport
  • Musique
  • Lecture
  • Dessin…

 

Il est important de faire un peu de sport. Choisissez des sports qui vous rechargent et vous déconnectent et qui vous permettent de continuer à socialiser :

Des footings avec des amis, de l’escalade, du squash, du foot en salle…

Si vous aviez des hobbies, il est important de les garder (même uniquement 30 min. par semaine). On en a tous un, guitare, danse, piano… Pour ma part, je courais beaucoup avant ma P1 et il m’était impossible d’imaginer courir 1 fois par semaine pendant 8 mois ! Alors je me suis forcé à courir et à me mettre au vert une fois tout les 2 soirs pendant 30 minutes. Croyez-moi, après ces pauses vous serez bien reboosté et d’attaque pour terminer votre journée de travail.

 

!! Avant de vous coucher, n’oubliez pas de tourner la page de votre journée. Il n’est pas très bon, pour trouver le sommeil, de se coucher juste après avoir travaillé un cours ou planché sur un exo.

Faites un petit rituel avant d’aller vous coucher et prenez 20 à 30 min. pour déconnecter.

Détendez-vous en écoutant de la musique ou en regardant une série comique ou une BD… Pour moi, le top c’était de terminer sur un épisode de 20 minutes de ‘’How I Met Your Mother’’.

Toute lecture (roman, magazine, BD) est aussi très efficace pour bien dormir.

 

Un dernier point sur lequel je veux insister : accordez-vous des pauses planifiées sans jamais vous en sentir coupable, ni penser au travail. C’est bien de prendre des pauses, mais c’est encore mieux si vous les prenez à fond. Profitez un maximum de ces moments-là. De plus, en restant en contact avec une ou plusieurs activités, par le sport, la musique ou la lecture, vous vous construisez sans y penser.

 

 « Il n’existe pas de demi-travail comme de demi-repos. Faites quelque chose ou ne faites rien. Ce que vous décidez de faire, faites-le ardemment.» – Sertillanges 

 

Tristan

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En PACES, l’apprentissage doit être progressif.

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Au lycée, la plupart du temps, on apprend son cours en une seule fois. Il suffit de 2-3 h le soir, puis de le revoir un peu la veille du devoir sur table pour s’en sortir.

En PACES, contrairement au lycée, c’est tout simplement impossible d’apprendre son cours parfaitement du premier coup !

 

Plusieurs raisons à cela :

1 – L’information que l’on retrouve dans un cours de paces est totalement différente ! En terminale, c’est plus facile d’apprendre un cours d’histoire ou de SVT car on en fait depuis le collège. En PACES, pratiquement tous les cours sont nouveaux, ce qui implique un effort d’apprentissage beaucoup plus important.

 

2 – La quantité est toute autre ! Un cours de 2h d’histoire-géographie en terminale n’a pas du tout la même épaisseur qu’un cours de 2h d’anatomie en PACES.

 

3 – Le mode d’évaluation change ! Au lycée, votre professeur recherche plus à savoir si vous bien compris les grandes lignes et les enjeux du cours. Alors qu’en P1, tout ce que le prof dit, chaque détail… est potentiellement tombable sous forme de QCM au concours.

 

4 – Mais surtout : L’objectif n’est pas le même ! Votre objectif ne sera pas d’avoir une bonne note, mais de faire mieux que les autres.

 

En P1, j’en voyais beaucoup qui, dans la même journée, passaient plus de 10 heures pour essayer d’apprendre un cours. Alors que 2 semaines après, ils avaient déjà oublié plus de la moitié de ce qu’ils avaient appris.

 

L’apprentissage en PACES doit être progressif !

 

Avez-vous déjà regardé un même film 3-4 fois dans le même mois ?

La première fois que l’on regarde le film, on le découvre et on comprend l’intrigue.

La deuxième fois, on se rappelle bien des scènes marquantes et on comprend beaucoup mieux l’histoire et les différents personnages que la première fois.

La troisième fois, on se rappelle de certains dialogues, on comprend enfin pourquoi l’acteur principale avait dit cette phrase au début du film, etc…

La quatrième fois, le film n’a plus de secret pour nous. On le connait quasiment par cœur, on fait des liens avec les autres films du même producteur, etc…

 

Pour un cours de P1, c’est pareil !

La bonne mémorisation et la bonne compréhension d’un cours sont impossibles en un jour. Ne perdez pas de votre journée à essayer de retenir parfaitement un cours d’anatomie mais organisez vous, et étalez l’apprentissage et la compréhension dans le temps.

 

Mon schéma d’apprentissage en PACES :

J0 : Le soir, je faisais la synthèse du cours de la journée sous la forme d’une fiche et la récitais une première fois. 

J3 : Je récitais ma fiche une 2ème fois tout en notant mes erreurs et mes trous de mémoire pour ne plus les commettre la prochaine fois.

J10 : C’est à ce moment la que j’essayais de réciter le cours du prof en entier (et non plus ma fiche). A ce stade, j’apprenais tous les petits détails du cours.

J30 : Je commençais par une série de QCM et d’exos avant de réciter pour la 4ème fois le cours.

NB : Je ne passais jamais plus de 3h pour chaque étape ! Et à chaque fois, je m’efforçais de noter toutes mes erreurs dans l’optique de ne plus les refaire la prochaine fois.

 

Au total, j’apprenais un cours en 10 heures environ, mais sur 1 voire 2 mois en sollicitant ma mémoire à long terme ! Alors que ceux qui passaient 10h dessus en 1 fois avaient pratiquement tout oublié 2 semaines après, car ils avaient sollicité leur mémoire à court terme.

 

 

Voici les étapes que je suivais pour apprendre un cours en P1 :

Étape apprentissage

 

 

OBJECTIFS du J0 : Compréhension et imprégnation du cours.

MOYENS pour y parvenir :

  • Synthèse du cours sous forme de fiche
  • Apprentissage par cœur du plan
  • 1ère récitation de la fiche en m’efforçant de développer un maximum chaque partie

Lorsque je rédigeais ma fiche, je faisais bien ressortir le plan du cours, les différentes parties et sous parties. De préférence avec un code couleur adapté. Cette fiche était une synthèse du cours de la journée.

NB : Un de mes prochains articles portera justement sur la conception de ces fiches.

 

OJECTIFS DU J3 : Consolidation de la mémorisation des informations. C’est vraiment à cette étape que l’on passe d’une mémoire de court terme à une mémoire de long terme.

MOYENS pour y parvenir :

  • 2ème récitation de la fiche de synthèse du cours
  • Annotation de chaque erreur et oubli.

 

OJECTIFS DU J10 : Apprentissage des détails.

MOYENS pour y parvenir :

  • 3ème récitation : récitation du cours du prof et non de la fiche.
  • Annotation des erreurs et oublis.

 

OJECTIFS DU J30 : Remémoration du cours pour ne pas l’oublier et passage à la pratique.

MOYENS pour y parvenir :

  • Faire des QCM et exos sur le cours.
  • Réciter le cours du prof (pour la 4ème fois)
  • Annotation de chaque erreur et oubli.

 

NB : Il est important de faire les exercices avant de revoir le cours ! Ça sera beaucoup plus bénéfique pour vous que si vous les faites après. Car ça fait fonctionner votre mémoire à long terme (encore elle !).

 

Apprentissage progressif en PACES

Ne soyez pas trop gourmand quand vous apprenez votre cours la première fois, mais apprenez-le au fur et à mesure. Soyez patient et avancez centimètre par centimètre. Soyez en sûr ! Le jour du concours, vous connaitrez votre cours avec tous ses détails, sur le bout des doigts.

 

Tristan

 

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Les Mind Maps pour réciter ses cours en PACES !

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La Mind Map constitue un outil extrêmement efficace en PACES. Elle permet l’extraction et la mémorisation des informations contenues dans n’importe quel cours. En plus, il s’agit d’une méthode amusante, créative et logique pour prendre des notes en cours mais aussi réciter un cours car cette methode vous permet littéralement de « cartographier » votre réflexion sur un cours de P1.

mind map du mind mapping

Une Mind Map se construit comme suit : avec au centre le thème ou sujet de la Mind Map en image et en mots, par exemple :

–       Le thème principal abordé par le professeur ce matin ;

–       Une sous-partie du poly d’histologie ;

–       Le chapitre sur le membre supérieur en anatomie par exemple…

Depuis ce centre, des branches en couleur irradient dans toutes les directions en portant les idées principales sous forme de dessins et de mots-clés. Ces branches irradient à leur tour vers des idées secondaires, en image et mot-clé, etc.

L’élaboration d’une Mind Map permet de transformer une longue liste de données rébarbatives (les différents groupes musculaires et muscles constituant l’articulation de l’épaule, liste des acides-aminés, …)  en un diagramme attrayant, coloré, logique et hautement structuré, en harmonie avec le fonctionnement naturel du cerveau.

La carte peut être dessinée en utilisant simplement une feuille de papier et des feutres ou crayons de couleurs.

Même si il existe maintenant des super applis pour en créer, les cartes datent de bien avant la banalisation des smartphones et se réalise plus facilement sur feuille blanche.

 

La Mind Map, que l’on appelle aussi carte heuristique, a de nombreuses applications potentielles en P1. Ses possibilités incluent :

  • la prise de notes ;
  • la remise en forme de ces notes après un cours ;
  • la récitation d’un cours par l’épreuve de la feuille blanche (+++) ;
  • l’aide au résumé et la révision rapide d’un cours ;
  • l’identification de mots clefs, important notamment en SHS (UE7)
  • la visualisation d’organisation d’un ou plusieurs cours;
  • l’aide à l’apprentissage mnémotechnique par la mémoire visuelle et spatiale.

mind map sur la mémoire

 Vous créez, organisez et concevez mieux ou davantage, plus vite et plus facilement, les informations d’un cours dans votre mémoire; la maîtrise d’un cours vous est assurée par la coexistence de la vue d’ensemble et des détails !

Chaque hémisphère du cerveau possède des capacités dominantes. Or notre éducation et notre culture privilégient fortement le développement et l’expression des facultés de notre cerveau gauche, considérant celles du cerveau droit comme réserver aux artistes et aux enfants.

Pratiquer le Mind Mapping en PACES, c’est exploiter harmonieusement les facultés de nos deux hémisphères. Ça serait bête de laisser la moitié des capacités de votre cerveau de coté l’année où vous en avez le plus besoin ;)

 

Tristan

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Gagnez des places pendant vos révisions avec ces petits conseils !

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RÉVISIONS

Parlons de choses sérieuses… Les révisions !! Moment tant attendu, car ça veut dire que les vacances sont proches.

C’est aussi une période où l’on peut gagner pleins de places, comme en perdre beaucoup si on la gère mal !

Je vais vous donner quelques conseils qui m’ont bien servi en PACES, et qui me serviront aussi en fin de 6ème année ! (on en finit jamais en médecine !! :p )

 

Les erreurs qui vous feront perdre des places :

1- LE SOMMEIL : point le plus important de cet article ! C’est crucial de bien dormir pendant cette période. Beaucoup pensent que révision = couché 1h du mat’ – réveil 6h ; c’est une grosse erreur ! Bien dormir vous permettra d’être efficace tout au long de la journée. Vous apprendrez beaucoup mieux si vous êtes reposés. Peu dormir augmente l’angoisse et la peur ! Beaucoup d’étudiants en PACES paniquent et angoissent bêtement en fin de semestre, car ils sont en fait épuisés.

Pour arriver concentré et serein le jour de l’épreuve, il faut dormir plus ! ;)

 

2- LES HABITUDES : Vous êtes nombreux aussi à vouloir tout changer quand vous êtes en révisions : Changement de lieu de travail, retour chez les parents, manger moins, faire moins de pauses, arrêter toute activité qui n’a aucun rapport avec le concours, etc… c’est une erreur !! Pendant les révisions il faut vraiment que vous gardiez vos habitudes, vos lieux où vous travaillez le mieux et où rien ne vous distrait, continuez à faire du sport et du social comme d’habitude c’est important et c’est beaucoup moins stressant !

 

3- NE PLACEZ PAS LA BARRE TROP HAUT : Quand vous faites votre planning de révision, il est très important que vous soyez réalistes dans vos objectifs ! C’est super important pour ne pas bâcler son travail et ne pas se mettre des coups de pression inutiles.  Le 1er facteur d’échec de ceux qui n’atteignent pas leur but est d’avoir mis la barre trop haut.

 

4- LES IMPASSES : Je sais que le programme est monstrueux en PACES ! Beaucoup veulent faire des impasses (j’étais le 1er tenté), mais l’experience m’a montré qu’il n’était jamais bon d’en faire  ! Au concours, tout ce qui a été dit par le prof est susceptible de tomber. Imaginez-vous devant votre copie, devant un exo simple, mais incapable de le faire car vous n’avez pas revu ce chapitre, pour revoir un autre qui n’est même pas tombé… Grosse VDM hein ? Votre année vous passe sous le nez parce que vous avez entendu quelqu’un dire que ce chapitre n’allait pas tomber, et que celui que vous connaissiez sur le bout des doigts aller tomber…

Voilà, n’écoutez pas les rumeurs sur les sujets susceptibles de tomber au concours. TOUT est susceptible de tomber.

 

 

Les astuces qui vous feront gagner des places :

1- INSISTEZ SUR VOS MATIÈRES FAIBLES, pas sur celles que vous aimez.

Certains pensent que c’est une énorme perte de temps et d’énergie que de vouloir arranger ses défauts. Mais c’est une erreur fatale de raisonner ainsi en P1 !

Souvenez-vous : « soyez solide dans toutes les matières, car un accident dans vos matières fortes est toujours possible ». Passez suffisamment de temps sur vos faiblesses pour qu’elles n’éclipsent pas vos forces. ;)

 

2- PRENEZ DU RECUL SUR VOS COURS, essayez d’avoir toujours une idée claire des cours que vous maîtrisez ou non. Pour cela, faites des exercices types et des colles des années précédentes !

 

3- RESTEZ CALMES ET RÉGULIERS. Comme pour votre sommeil, votre travail, vos pauses, vos activités, vos repas, essayez de créer une routine pendant ces révisions. Elle augmentera votre productivité et vous préservera du stress du jour J.

Ce n’est pas facile de garder le contrôle quand tout s’accélère. Pourtant, c’est dans ces moments-là que vous devez plus que jamais être aux commandes.

 

4- COUPEZ VOTRE PÉRIODE DE RÉVISION EN 2 PHASES : Une phase de perfectionnement, pendant laquelle vous reverrez vos cours et vous entrainerez beaucoup. Puis une phase de 4-5 jours, que j’appelle de ‘’money-time’’, pendant laquelle vous utiliserez votre mémoire ‘’photographique’’ ou mémoire à court terme pour retenir un maximum de détails qui peuvent faire la différence le jour J.

PERFECTIONNEMENT

Capture d’écran 2014-04-25 à 15.55.57

Tristan

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Stress pendant les révisions : gardez le contrôle quand tout s’accélère !

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Il existe un certain nombre de principes fondamentaux qui sont très faciles à perdre de vue pendant ces 2 – 3 semaines qui précèdent le concours.

Dans l’espoir que ceci vous aide un peu à garder le contrôle, voici quelques rappels pour gérer votre stress pendant cette période douloureuse que sont les révisions.

 

Le stress, une nécessité pendant les révisions

 

Le stress est nécessaire pendant vos révisions, il permet de vous maintenir sous tension pour travailler tout au long de la journée.

Cependant, il faut savoir qu’il y a 2 types de stress :

– Le stress positif qui vous stimule et vous maintient sous tension pour réviser.

– Et le stress négatif, celui qui vous fait paniquer et perdre vos moyens.

 

Concernant le stress positif, c’est très important de le conserver. Évitez donc de prendre des bétabloquants ou autres benzodiazépines qui vous éteindront.

 

Concernant le stress négatif, plusieurs astuces vous permettront de le contourner :

Tout d’abord, ne soyez pas trop durs avec vous-même. La discipline, ce n’est pas l’intolérance. C’est les révisions, vous travaillez, certes mais ce n’est pas le bagne. Sachez vous récompenser pendant cette période :

Dormez plus. Je me répète dans mes articles mais c’est super important de bien dormir, surtout pendant les révisions ! On a trop souvent tendance à négliger notre sommeil pendant cette période sans vraiment savoir que le manque de sommeil augmente considérablement le stress négatif et l’angoisse avant le concours.

Ne vous enfermez pas. L’erreur pendant cette période, c’est de se mettre en mode geek, de s’enfermer dans sa tanière et de ne plus voir personne. Cela va vous faire encore plus stresser. Donc allez déjeuner ou faire un petit footing avec un ami, prenez des pauses. Rappelez-vous que ces bons moments, comme les moments durant lesquels vous révisez, ont leur place à part entière dans ce qui fera votre réussite au concours dans 15 jours.

Techniques de relaxation. Quand vous sentez que le stress vous dépasse, que vous perdez le contrôle de vous-même, il existe des petites méthodes de relaxation pour vous aider à reprendre le contrôle. Je ne parle pas d’aller vous inscrire au yoga, ni d’aller voir un sophrologue, mais plutôt d’essayer de mettre en place des méthodes simples basées sur le relâchement et la respiration.

 

La technique du carré par exemple :

1- Vous inspirez tout en visualisant un trait montant.

2- Vous bloquez la respiration pendant à peu près le même temps, en visualisant un trait horizontal vers la droite.

3- Vous expirez, et vous visualisez une ligne verticale descendante.

4- Puis vous bloquez à nouveau votre respiration en imaginant un trait horizontal vers la gauche.

Répétez 4 ou 5 fois ces 4 étapes, et vous vous sentirez mieux et plus concentré.

technique du carré

Mais il existe pleins d’autres techniques que vous pouvez très facilement trouver sur internet. Par exemple, j’ai un ami qui est passé primant avec moi : il se massait avec des huiles essentielles pour se détendre, et ça marchait super bien pour lui.

Moi, quand je sentais que l’angoisse montait, je révisais des cours que je maitrisais bien. Revoir ces cours me faisait reprendre confiance et redescendre la pression.

 

Le bruit n’importe pas. Celui-ci n’aurait travaillé que 2h pour son 16 en biophy au concours blanc. Cet autre là n’aurait vu qu’une seule fois ses cours, mais est arrivé devant vous au classement alors que vous avez déjà fait 3 tours, etc… Le mélange des individualités dans un contexte de compétition peut parfois produire des frictions, le tout alimenté à grand renfort de fantasmes. Tout ce bruit n’importe pas. Travaillez pour vous, maintenez votre cap, ne déviez pas. Les résultats viendront.

Relativisez. Dédramatisez. Soyez humble et lucide. C’est vrai, vous devez travailler énormément. C’est vrai, vous faites des sacrifices que peu de personnes, dans votre entourage, seraient capable de faire. Mais devinez quoi : des générations d’étudiants en médecine y sont passées avant vous, et des générations y passeront après. La terre continue de tourner. Il ne s’agit pas de minimiser l’effort que vous fournissez, mais de vous rappeler qu’il s’inscrit dans quelque chose d’infiniment plus grand et plus important.

Soyez fier de vous et du travail accompli. Prenez conscience de votre valeur. Vous avez fait le choix de poursuivre des études difficiles, où l’on exige de vous l’excellence à beaucoup de titres. Une infime minorité des gens qui vous entourent l’ont fait. Même certains de vos professeurs ou correcteurs ne sont pas forcément passés par là. Mais tous ont conscience de ce que c’est. Quoi que vous souhaitiez faire après, il ne fait aucun doute que cette expérience sera valorisée. Cette mission que vous vous donnez pour construire votre avenir, soyez-en fier !

Persévérez. Les plus grands chemins se font dans la douleur. Il existe toujours des moments où on a envie de tout plaquer, c’est comme ça que la motivation fonctionne, c’est mécanique. Prenez donc ça pour un acquis et continuez à avancer. Vous repenserez à ce paragraphe quand vous serez en vacance en famille ou avec des amis après les concours. Ces moments difficiles vous paraitront bien loin. ;)

Donc respirez. Souriez. Noël approche et les vacances avec ! (pour les plus chanceux qui passent leur concours avant ;) )

 

Courage,

Tristan

 

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Concours PACES : H-2, la pression monte !

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  1. Assurez-vous de bien vous réveiller.
  •  Mettez un double réveil.
  • Ne vous réveillez pas à 5h du matin pour des révisions de dernière minute.
  • Ne vous réveillez pas trop tard non plus, car sinon vous risquez d’arriver aux épreuves la tête dans le c**.
  • Optez pour un réveil 2h avant vos épreuves, le temps de prendre votre douche, vous préparez, prendre votre petit déjeuner comme d’habitude.

 

 2.  Optez pour un petit réveil cérébral.

  • Même si un petit footing de 15 min serait très utile pour vous réveiller avant vos épreuves, optez plutôt pour un petit réveil cérébral :

Pendant 15 – 20 min, récitez par exemple une fiche de formule de physique ou de biochimie.

 

 3.  Assurez vous d’avoir vos affaires bien prêtes.

  • N’oubliez pas votre convocation, pièce d’identité, 2 calculatrices, stylos, etc…
  • Prenez avec vous de l’eau et du sucre (barre de céréales, raisins secs, etc.…).
  • Une montre.
  • Votre porte-bonheur.

  

4.  Arrivez serein.

  • Arrivez au centre d’examen 15 -20 minutes avant l’épreuve.
  • Ne stressez pas, faites un peu de relaxation, respirez profondément.

 

5. Concentrez-vous.

  • En attendant d’entrer dans la salle, écoutez de la musique qui vous motive plus que tout, pour moi c’était un petit Lose Yourself de Eminem pour les connaisseurs ;

« Look, if you had one shot, or one opportunity

To seize everything you ever wanted in one moment

Would you capture it or just let it slip ?»              

-       Eminem

 

  •  Comme Teddy Riner avant d’entrer sur le tatami, concentrez-vous et faites votre bulle.

Teddy Riner

 

 

Dernier point : entre deux matières, détendez-vous, discutez avec les autres de tout et de rien, allez faire un tour dehors, faites ce qui vous semble utile pour revenir plus concentré que jamais pour l’épreuve suivante. Faites en sorte de tourner rapidement la page d’une épreuve pour garder toute votre concentration et votre motivation pour la suivante.

Le soir entre 2 journées d’épreuves, évitez de ressasser dans votre tête les quelques fautes et points que vous avez pu perdre bêtement. Restez dans le présent et restez concentré et serein !

Souriez, c’est bientôt les vacances ;)

Tristan

 

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PACES : Conseils pour concilier buche de noël en famille et révisions pour les épreuves de janvier.

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Pour les moins chanceux qui passent leurs concours après noël et le nouvel an, voici quelques conseils pour pouvoir concilier buche de noël en famille, premier de l’an entre amis et révision de vos concours sous le sapin.

 

Dans un premier temps il faut relativiser et dédramatiser la situation.

 

Se rappeler ses motivations à long terme et redonner du sens à ce que l’on fait.

C’est vrai, vous devez travailler énormément pendant cette période de vacances de noël. C’est vrai, vous devrez bosser le 25 décembre. C’est vrai, vous n’allez pas pouvoir profiter pleinement de votre soirée du 31 décembre car vous devrez vous coucher plus tôt que les autres. C’est vrai, vous allez être hyper frustré de voir toutes ces photos de vos amis au ski ou en vacance en Bahamas sur Facebook.

Mais devinez quoi : vous n’êtes pas les premiers, car des générations de P1 y sont passés avant vous, et des générations y passeront après. Et en plus, vous n’êtes pas les seuls, car pleins d’autres étudiants en droit, commerce, ingé sont dans le même cas que vous.

 

PS : Vous repenserez à cette article quand vous serez externe en 4ème ou 5ème année de médecine et que vous aurez vos partiels juste après les vacances de noël ! ;)

vie de carabin

Il ne s’agit pas de minimiser l’effort que vous fournissez, mais de vous rappeler qu’il s’inscrit dans quelque chose d’infiniment plus grand et plus important.

 

Soyez fier de vous et du travail accompli. Le sacrifice des vacances de Noël que vous faites cette année pour mieux réussir vos concours, pour construire votre avenir et réaliser votre rêve, soyez-en fier !

 

N’hésitez pas à utiliser un tableau de bord pendant cette période pour visualiser le travail accompli.

Ce tableau de bord vous permettra de ne pas perdre de temps ainsi que d’apprécier le chemin parcouru.

Dans un tableau divisé en trois colonnes : ‘’à faire’’, ‘’en cours’’ et ‘’terminé’’. Inscrivez les tâches à accomplir (rappel de cours J-10/J-30/J-60 à réviser, fiche à écrire, exercice de biophysique à maîtriser, etc…) sur des post-its à déplacer entre les colonnes en fonction de l’avancement de votre travail en veillant à ne jamais en avoir plus de trois dans la colonne “en cours”, pour ne pas se laisser déborder.

Tableau de bord pendant les vacances

Si vous avez la flemme de faire un tableau, il existe une super appli qui permet de gérer son planning de la même façon et de le synchroniser sur votre ordinateur depuis votre smartphone : Trello

TRELLO

 

 Dans un deuxième temps il faut bien s’organiser pour mettre à profit tous les temps morts.

 

Vous avez plus d’une heure devant vous avant l’arrivée du Père Noël ? Faites un de vos rappel J-10/J-30/J-60.

Par contre si vous avez quelques minutes entre le dessert et l’ouverture des cadeaux ? Faites quelques QCM ou annales de l’année dernière.

Tous les temps morts doivent être optimisés pendant cette période. Quand on a 2-3h devant soi, il faut privilégier les taches plus longues ou les matières que l’on ne maitrise pas trop qui demandent plus de réflexion. Et quand on a 30 minutes, on fait une petite serie de QCM pour s’entrainer.

 

Dernier point, un des avantages de cette période où l’on voyage aux quatre coins de la France pour rendre visite aux parents, grands parents ou cousins éloignés : c’est le fait de changer régulièrement de lieu de révisions !

En effet, le fait de changer de lieu de travail est très bon pour la mémoire !  Car notre cerveau fonctionne de manière contextuelle. Il associe la tâche que l’on accomplit avec le lieu où l’on est.

Si l’on révise toujours au même endroit, on risque d’avoir du mal à mobiliser ses connaissances dans un autre lieu, comme dans la salle d’examen de PACES par exemple.

 

N’oubliez pas de profiter de ces moments de plaisir. Ces instants en famille ou entre amis ne sont pas un luxe, mais une nécessité !

Ces pauses dans votre travail vous redonneront de la motivation et de la force pour bien terminer cette dernière ligne droite jusqu’à vos épreuves de janvier.

N’hésitez pas à inscrire ces moments sur votre planning de révisions pour que qu’ils soient directement intégrés à votre travail, et ainsi ne plus les considérer comme des écarts.

 

Joyeux noël à tous ! 

Tristan

 

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Maîtrisez votre mémoire en PACES : La méthode des intervalles : Le Spaced-Learning.

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Cette méthode a tout simplement révolutionné ma façon de travailler et c’est en parti grâce à cette méthode que je suis passé primant en 2ème année de médecine : c’est avec plaisir que je vous la fait découvrir, et j’espère qu’elle vous aidera autant qu’elle m’a aidé !

« Repetitio est mater studiorum » – La répétition est mère de l’étude.

 

Vous en avez fait l’expérience au lycée, apprendre 30 mots de vocabulaire en anglais ou 20 définitions de philo, pour le lendemain.

2-3 jours après avoir appris ces mots, vous étiez encore capable de les réciter, mais 1 semaine ou 1 mois après, vous aviez déjà pratiquement tout oublié.

La mémoire fonctionne ainsi. Quand vous apprenez des mots de vocabulaire d’anglais, la probabilité que vous vous rappeliez de ces mots décline très vite dans le temps.

Cela fonctionne de la même manière pour vos cours de PACES.

En l’espace de 5 jours, vous oubliez plus de 50% des éléments. On parle alors de mémoire à court terme.

Votre objectif est de solliciter votre mémoire à long terme pour ainsi bien préparer vos révisions.

Vous avez remarqué qu’à chaque fois que vous revoyez un mot, la probabilité de le retenir remonte à 100% pour diminuer plus lentementvous oubliez moins vite !

A force de le revoir, vous l’internalisez dans votre mémoire à long terme.

La probabilité d’oublier ce mot sera alors minime.

Une mémorisation efficace est basée sur la répétition. 

La méthode des intervalles repose sur ce principe.  Elle consiste à revoir un cours à des jours très précis :

3 jours10 jours30 et 60 jours après le premier apprentissage du cours.

Pourquoi cette durée des intervalles entre les rappels de cours et pas une autre ?

La durée de ces intervalles est, d’après des études scientifiques, celle qui maximise la mémorisation à long terme. L’ajout supplémentaire ou le saut d’un rappel ne sera que perte de temps.

Capture d’écran 2014-04-15 à 12.32.49

 Cette méthode est très facile à appliquer. Vous n’aurez besoin que de votre agenda et de 4 feutres.

Tous les soirs, prenez 5 minutes. et notez dans votre agenda les rappels des cours appris dans la journée à : 3/10/30/60 jours.

Par exemple, on est le 18 janvier et vous avez appris aujourd’hui 10 pages du poly d’histologie sur le tissu osseux.

Vous écrivez, au feutre rouge, dans votre agenda pour le 21 janvier (+3)

« Rappel +3 : HISTO : RECITER 1O PREMIERES PAGES TISSU OSSEUX »

Faites de même le 28 février (+10) avec un feutre vert, le 18 février (+30) avec un feutre rose et enfin le 18 mars (+60) avec du orange.

=> Pour bien s’organiser avec cette méthode, regardez cet article !

En suivant correctement cette technique, vous serez capable de retenir pour le concours, plus de 90% de ce que vous êtes en train d’apprendre.

Chaque rappel améliore votre compréhension et, comme les rappels d’un vaccin, ces remémorations vous protègent de l’oubli.

Tristan

 

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PACES : Gagner des places en travaillant vos points faibles !

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Bien sûr, le rôle de l’entrainement (ED, colles, …) est avant tout de vérifier que vos connaissances sont solides, et que la mémorisation s’est bien effectuée sur le long terme.

Rappelez-vous que la mémoire à long terme est la seule à vous assurer de ne pas tout mélanger le jour du concours. (Cf. article sur le spaced-learning)

De plus, vous remarquerez que de nombreux QCM se retrouvent d’une année sur l’autre. Les profs insistent sur les points importants de leurs cours, sur lesquels ils posent des questions. Or, ces points sont en nombre relativement restreint, ce qui implique forcément qu’en travaillant sur les annales récentes, vous verrez les QCM qui ont de grandes chances de se retrouver dans votre concours en fin de semestre.

Si vous êtes de ceux qui redoutent les concours blancs (et le classement qui va avec), pensez-y à deux fois : l’intérêt de s’entraîner est double :

  • D’une part, le fait de faire des ED, colles et annales, vous donne un aperçu de votre niveau dans la matière et de tester votre mémoire à long terme.
  • D’autre part, de cibler vos points faibles pour pouvoir les améliorer !

Ce 2ème point est souvent oublié par les étudiants, mais il est hyper important pour gratter des places au concours.

C’est en travaillant vos points faibles que vous gagnerez le plus de place !

 

Qu’arriverait-il si, au lieu de vaguement survoler la correction de vos ED, annales et concours blancs, vous profitiez de cette opportunité pour cibler vos lacunes et mettre tout en place pour que ces points faibles deviennent des points forts ?

(mon idée :  vous gagneriez une quantité importante de places à votre concours !)

 

Voici comment vous y prendre :

Chaque dimanche soir, dressez un tableau en notant toutes les erreurs que vous aviez pu faire dans la semaine.

A chaque fois que vous vous êtes entrainés, inscrivez dans une première colonne la matière, et en dessous, les principales erreurs que vous ne voulez plus refaire.

Dans une 2ème colonne, en face de chaque erreur, inscrivez l’objectif à 9 jours pour ne plus vous tromper.

Enfin, établissez les 3 étapes concrètes réparties sur 9 jours (une étape tous les 3 jours), pour réaliser cet objectif.

Par exemple :

Capture d’écran 2016-01-17 à 20.07.25

Il faut vraiment travailler spécifiquement vos points faibles sans relâche ! Ne vous arrêtez pas tant que ces problèmes ne sont pas résolus une bonne fois pour toute. Et arrêtez de dire que vous et la physique ça fait 2.

‘’Si tu ne sais pas coudre avec de l’or, frappe avec un marteau’’ (proverbe russe)

clin d'oeil

Si vous n’y arrivez toujours pas, il est très important de faire un point sur votre méthode de travail et cerner où se trouve le problème (compréhension, mémorisation, concentration ?). Il est très important de remettre en cause votre façon de travailler quand celle-ci fonctionne mal.

Cette remise en cause de votre apprentissage sera la clé de votre réussite aux concours PACES et même après ! ;)

 

Tristan
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Mon histoire personnelle, et pourquoi vous y arriverez !

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‘’Passer primant en PACES, c’est une mission quasi-impossible ! Pour l’avoir il faut partir sur 2 ans, seuls les petits génies surdoués en sont capables !’’

 

Quand j’étais au lycée, j’ai entendu cette phrase à de nombreuses reprises quand je demandais si c’était possible de réussir le concours de PACES du premier coup.

‘’La P1, c’est 2 ans !’’ m’a même dit un jour un grand professeur de médecine.

Sans compter sur les nombreuses rumeurs de la charge ‘’insurmontable’’ en première année que je lisais sur les forums d’étudiants en médecine.

 

Dans mon cas, j’ai longuement hésité à cause de ces préjugés absurdes. Et ma conseillère d’orientation du lycée ne m’a pas facilité la tâche : « Tristan, je ne pense pas que les études de médecine soient faites pour toi ! C’est une filière pour les bons élèves, sérieux et assidus, qui ont des facilités dans l’apprentissage. »

Elle n’avait pas vraiment tort car au final même les stats étaient contre moi…

statistiques paces

Mon rêve de devenir un jour médecin devenait presque un mythe inaccessible ! Et je trouve cela vraiment dommage, parce que cette désinformation et ces nombreux préjugés, découragent de très nombreux lycéens d’entreprendre ces études passionnantes, gratifiantes humainement et intellectuellement.

Mais il y avait une petite phrase qui était de mon côté et qui me motivait à me lancer dans ce défi.

 

‘’A l’arrivée en PACES, personne n’a jamais vraiment travaillé !’’

 

Et il est vrai que le premier jour dans l’amphi, tout le monde pense ‘’savoir travailler’’. Mais est-ce qu’un jour en maternelle, en primaire, au collège ou au lycée, un professeur vous a appris à apprendre ?

Non.

Chacun a du développer (via l’éducation, ses expériences personnelles, sa culture…) ses propres méthodes, plus ou moins efficaces d’apprentissage.

Et c’est bien là que se fait la différence entre celui qui passe en P2 et celui qui redouble.

 

Avec mon 10,90 au BAC et ma super mention ‘’passable’’, je savais que je ne pourrai pas rivaliser contre des mentions TB et encore moins contre des redoublants…

Mon vrai défi était d’apprendre à travailler efficacement.

Mes années de lycée ne s’étaient pas vraiment déroulées en face de mon bureau. Je faisais le minimum pour rester à niveau et pour passer dans la classe supérieure.

Mais à côté de ça, je faisais beaucoup de sport en compétition et mon coach me disait souvent « Tu sais Tristan, ce n’est pas celui qui s’entraine le plus qui gagne la course. Bien au contraire… C’est celui qui a une bonne technique, un bon plan d’entrainement et une grande confiance en lui et en son travail ! ».

Comme en PACES…

 

Après mon bac, il fallait que je trouve un système. Un système pour réussir l’objectif que je m’étais fixé : « avoir ma première année de médecine du 1er coup ».

Pendant l’été qui précédait ma P1, j’ai mis la main sur tout un tas de méthodes de travail et de conseils.

  • Chacune de ces méthodes devait me premettre d’avoir le meilleur classement possible aux concours
  • Le tout devait être simple à mettre en œuvre et le plus efficace possible.

 

J’ai pu mettre en place mes nouvelles méthodes de travail pendant un stage de pré-rentrée. Mais c’est vraiment au cours de l’année, à force de tâtonnements, que j’ai pu sélectionner celles qui me servaient le plus.

Je m’en rappelle très bien de ce stage de pré-rentrée ! Je voyais tous ceux qui étaient avec moi qui travaillaient jusqu’à minuit dès les premiers jours de ce stage ! Ils étaient tous accros au travail…Moi, j’étais accro aux méthodes ! Au final, tous ces cours que j’ai appris pendant cette pré-rentrée ne m’ont pas servi pour le concours en lui-même, mais ce stage m’a permis de révolutionner ma manière de travailler et de prendre de très bonnes habitudes dès le premier jour de ma PACES.

300 jours après, je passais en 2ème année de médecine.

 

Pendant cette première année, j’ai découvert quelque chose d’énorme : contrairement à ce que disent les statistiques, passer du 1er coup est accessible à tous et rien n’est impossible si vous êtes motivés et que vous prenez les bonnes habitudes.

 

Motivation – Remise en question – Travail efficace – Autodiscipline et Persévérance !

 

Voilà les clés pour réussir ce que vous voulez accomplir !

Tristan

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La motivation vous fait débuter, mais c’est l’habitude qui vous fait continuer.

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Vous entendrez souvent cette phrase :

La première année de médecine, c’est huit mois intensifs, du premier au dernier jour de cours.  C’est un marathon, pas une course de vitesse !

Votre motivation est très importante pendant votre P1. Grace à elle, vous restez sous pression pour travailler encore, encore et encore. Néanmoins, cette pression que vous vous mettez pour réussir est mauvaise à longs termes car elle vous stresse et vous épuise.

Vous devez sûrement connaître des personnes qui ont beaucoup travaillé au 1er semestre et qui se sont effondrées dans le 2ème.

Ou encore des cracks en terminale qui travaillaient beaucoup trop, et qui, arrivés en médecine, se sont épuisés et sont passés à côté.

Votre objectif c’est de réussir votre année et non pas de craquer avant la ligne d’arrivée.

 

« Réussir est peut-être difficile, mais abandonner l’est encore plus »

 

A chaque fois que vous vous motivez à faire quelque chose qui ne vous plaît pas, apprendre 10 pages d’histologie par exemple, vous puisez considérablement dans votre réserve de volonté. C’est un effort, tout comme le fait de courir un kilomètre supplémentaire lorsque vous n’avez pas envie de le faire. Mais à force de puiser dans votre réserve de volonté vous risquez de vous épuiser et de choisir la facilité.

Qu’est-ce qui remplace alors votre motivation ? 

L’HABITUDE et L’AUTODISCIPLINE

 

La motivation est importante au début de l’année et au début de vos révisions. En dehors de ces périodes, c’est l’habitude et l’autodiscipline qui prennent le relai.

 

 « La motivation vous fait débuter, mais c’est l’habitude qui vous fait continuer » – Jim Ryun

 

Il ne suffit pas d’avoir les bons outils, les bons éléments, la bonne route. Encore faut-il l’arpenter suffisamment longtemps, tenir le choc et en faire une habitude.

Vous êtes-vous demandé comment des grands champions de tennis comme Djokovic, Nadal ou encore Gasquet faisaient pour gérer le stress et la pression (considérable dans ce sport), mais aussi pour trouver la force de s’entrainer après avoir tout gagné ?

Avez-vous remarqué les petites manies et habitudes de ces champions ?

Lorsqu’il sert, Novak Djokovic a une technique pour se concentrer : faire rebondir sa balle au maximum. Que ce soit sa première ou sa deuxième balle, le Serbe peut le faire une vingtaine de fois avant de se lancer.

Quand Richard Gasquet marque un point au service, il récupère toujours la balle gagnante qu’il utilise directement pour de nouveau servir. Dès qu’il perd le point, il rejoue avec n’importe quelle balle, avant de reprendre son rituel…

Nadal lui remonte son slip 50 fois par set. Mais ce n’est pas la seule chose que le nonuple vainqueur de Roland-Garros remet en place. Après s’être attaqué à son slip, il remonte son polo et replace ses cheveux, déjà bien en place sous son bandeau. Après ça, il est prêt à jouer. Dernier tic : le placement de ses deux bouteilles. Il les aligne devant sa chaise, à une place précise, et tourne l’étiquette toujours dans le même sens.

nadal_slip

Certains vous diront que ces habitudes ne servent à rien. Pourtant, les manies et autres habitudes en tout genre sont légion dans le sport de haut niveau. Elles peuvent servir à rassurer ou à établir un cadre dans lequel le compétiteur s’exprime le mieux. Elles permettent aussi de rendre l’effort et le travail indolore car inscrit dans une routine.

En PACES, vous ne faites pas de tennis, mais la démarche est la même ! Vous devez inscrire votre travail dans une routine, en créant des habitudes, pour éliminer la paresse et la baisse de motivation ! Il faut automatiser ce qui doit être fait pour ne pas vous épuiser. Rappelez-vous, 300 jours en PACES c’est long !

 

Votre travail doit être ME-CA-NI-QUE et doit se régler autour d’un schéma simple et répétitif.

Ce schéma le voici :

PLANIFIEZ – EXECUTEZ – REPETEZ

 

Vous ne devez jamais avoir à vous demander que travailler ni à quel point. Votre agenda doit s’en charger pour vous. Vous, c’est l’action !

Ajoutez à cela une confiance raisonnée en vous et en votre travail, et vous deviendrez une force tranquille !

Rendez-vous en P2 ! ;) Tristan

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Le tableau de bord, un outil pour s’organiser dans son travail et se motiver !

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Le tableau de bord est un outil qui m’a beaucoup aidé pour bien m’organiser en PACES.

Ce tableau est pour tous ceux qui veulent savoir où ils en sont dans l’apprentissage de leurs cours.

Il est étroitement associé à l’agenda, car il permet de savoir ce que vous allez faire à quelle date et à quel moment.

Cependant, contrairement à l’agenda qui vous dit quoi faire tel jour et dans le futur, ce tableau de bord vous permet d’avoir une vue d’ensemble sur tout le semestre. Concrètement, de savoir où vous en êtes !

Il vous montre, étape par étape, le chemin qu’il vous reste à arpenter jusqu’aux concours pour arriver fin prêt.

 

Mais ce qui est encore plus génial avec ce tableau, c’est qu’il vous permet de vous voir progresser ! Et ça c’est hyper important pour le moral. ;)

 

Voici un exemple de tableau de bord (c’est celui que j’utilise actuellement en 5ème année !) :

Capture d’écran 2016-02-14 à 19.28.28

 

– Notez dans la première colonne les différents cours (ici, ce sont de numéros de couleur : rouge pour l’hématologie avec les numéros des chapitres correspondant).

– Dans la 2ème colonne : c’est votre premier apprentissage (1ère lecture) :

  • Mettez la date du jour.
  • Le temps que vous avez mis pour apprendre le cours.
  • Et si vous avez envie, vous pouvez vous auto-noter pour voir votre progression tout au long du semestre (1 info à retenir dans le cours = 1 point).

– Dans la 3ème colonne : c’est votre premier récitation J0 (cf. récitation par la méthode de la feuille blanche)

– Une fois le premier apprentissage du cours, notez dans les autres colonnes les dates des prochains rappels de cours à J+3, J+10, J+30, J+60, selon la méthode du space-learning pour optimiser votre mémorisation. (cf. méthode du space-learning)

– A chaque fois que vous réalisez un étape, vous compléterez votre tableau !

Ce tableau de bord ne remplace pas votre agenda ou votre to-do list (cf. article to-do list), mais il le complète par une vue d’ensemble.

 

Chaque jour, vous verrez votre tableau de bord se remplir petit à petit, case par case (lentement mais surement) !

Et vous ressentirez sereinement que chaque journée vous approche de votre but : avoir votre P1 !

 

Tristan

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Apprentissage en PACES : entre encodage et récupération.

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Un bon apprentissage en PACES doit être PROGRESSIF et passer par 2 étapes :

  • 1ère étape = l’encodage, ou acquisition des connaissances.
  • 2ème étape = la récupération, ou restitution des connaissances.

L’objectif de cette 1ère étape : l’encodage des connaissances, que j’appelle aussi ‘’première lecture’’, c’est la COMPRÉHENSION du cours.

Le bon apprentissage d’un cours passe D’ABORD par une bonne compréhension, AVANT de passer à sa mémorisation. Il faut éviter au maximum de mémoriser sans comprendre, en gros de faire bêtement du bourrage de crâne !

La bonne compréhension repose sur une bonne écoute en cours, une bonne lecture, une prise de note + un support de cours clairs, nets, précis… et une bonne concentration !

C’est aussi ici qu’il importe de faire une bonne fiche du cours (j’y reviendrai dans mon prochain article).

Dans cette étape d’encodage joue la capacité à comprendre l’information rapidement. Cette capacité est très différente d’un étudiant à un autre : en gros, il y a ceux qui comprennent vite et bien, et d’un autre coté, les diesels qui mettent un peu plus de temps. Personnellement, je me trouve dans cette 2ème catégorie ;)

 

L’objectif de la 2ème étape : la récupération des connaissances, c’est la bonne MÉMORISATION du cours.

Cette étape se base sur la récitation de son cours et sa répétition. Mais aussi sur l’entrainement, qui permet de bien tester cette capacité de récupération de l’information.

Là aussi, il y a une part propre à chacun dans la mémorisation d’un cours :  certains ont une très bonne mémoire, d’autres mémorisent moins bien. La aussi, je me trouve dans cette 2ème catégorie, décidément ! :p

La répétition de cette 2ème étape est extrêmement importante car elle permet d’augmenter, de consolider ses connaissances et de permettre le passage d’une mémoire à court terme à une mémoire à long terme. (cf. le spaced-learning)

 

Sachez que ce n’est pas par hasard que l’on vous évalue avec des QCM aux concours ! Les QCM sont un moyen d’évaluation basé sur la reconnaissance et la récupération de l’information mémorisée. Pour chaque question est présenté un choix entre une bonne réponse, et un ou plusieurs pièges. Ce procédé sonde au mieux ce qui a été stocké, et donne des résultats plus représentatifs que les sujets de synthèse sur feuille blanche. Ainsi, si le score au QCM est bas, c’est que les connaissances n’ont pas été stockées. Par contre, on ne se trompera pas si les connaissances et les pièges sont correctement repérés et récupérés dans notre mémoire.

 

À ces 2 étapes, je voudrais aussi ajouter un allié de taille en PACES, le mental !  C’est la capacité qu’a l’étudiant à persévérer dans son apprentissage, et à ne rien lâcher pour continuer à apprendre et à progresser encore et encore, malgré les sollicitations extérieures et la fatigue.

 

Voici un petit schéma de synthèse de l’article :  Notez bien que les cases en bleu sont modifiables et que l’on peut les améliorer facilement par différents moyens. Les cases en orange sont plus difficilement modifiables car elles reposent sur des acquis depuis que vous êtes nés (éducation, expériences personnelles, culture, etc…)

 

ENCODAGE ET RECUPERATION

 

 

Dans mon prochain article, je vous parlerai de la relecture et du fichage du cours pour pouvoir améliorer cette 1ère étape d’encodage de l’information ;)

Tristan

 

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Faire des fiches en PACES !

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‘’Ça ne sert à rien de faire des fiches en PACES, car aux concours on doit tout connaître sur le bout des doigts’’

 

Beaucoup d’étudiants en PACES trouvent que c’est inutile de faire des des fiches de leurs cours. Ce sont d’ailleurs souvent les mêmes qui passent 10 heures à apprendre leurs cours et à devoir les réapprendre en entier pendant les révisions car ils n’auront pas eu le temps de les revoir entre temps.

Vous vous rappelez de ce fameux film que vous avez vu plus de 4 fois ?

La première fois qu’on regarde le film, on le découvre et on comprend l’intrigue.

La deuxième fois, on se rappelle bien des scènes marquantes et on comprend beaucoup mieux l’histoire et les différents personnages que la première fois.

La troisième fois, on se rappelle de certains dialogues, on comprend enfin pourquoi l’acteur principal avait dit cette phrase au début du film, etc…

La quatrième fois, le film n’a plus de secret pour nous. On le connait quasiment par cœur, on fait des liens avec les autres films du même réalisateur, etc…

Pour un cours de P1, c’est pareil.

 

Je me répète beaucoup sur ce blog, mais je pense que c’est important de le redire : en PACES, l’apprentissage doit être progressif et s’étaler dans le temps !

Et le fait de faire des fiches constitue la première étape de cet apprentissage progressif, en partant du constat que l’on ne peut pas retenir un cours en entier du premier coup avec tous ses détails en PACES (ou alors cette personne vient d’une autre planète et s’appelle Chuck Norris !)

Chuck Norris approved

Faire une fiche du cours vous permettra de mieux comprendre, et de mieux mémoriser l’information globale et importante du cours. Ces fameux 20% de connaissance qui font 80% du résultat au concours et qu’il faut absolument maitriser !

Quand vous relisez votre cours chez vous après le cours en amphi, vous devez constamment porter un regard critique sur se que vous êtes en train de lire. Développez l’habitude de vous poser toujours cette question :

Quelles sont les informations les plus importantes dans tout ça et que je veux retenir dès aujourd’hui ?

Quand vous fichez un cours, vous favorisez la compréhension et la mémorisation de celui-ci ! Mais il y a quelque règles à respecter avant de vous lancer dans la conception d’une fiche :

 

  • La relecture du cours doit précéder la conception de la fiche. Cette relecture sera l’occasion de rechercher les infos les plus importantes (les 20% des connaissances qui font 80% du résultat) et de chercher à comprendre les points obscurs de votre cours.

 

  • La fiche que vous réalisez ne doit pas être une retranscription parfaite du cours de votre prof mais un cours, en quelque sorte, digéré et assimilé, permettant ainsi une compréhension et une mémorisation efficace.

 

  • Votre fiche doit être structurée et respecter le plan du cours : c’est en vous tenant à ce plan que vous récupérerez plus facilement l’information stockée dans votre mémoire lors de la récitation de votre cours.

 

  • Dernier élément très important, c’est le temps que vous consacrez pour réaliser cette fiche. Il faut se limiter à 2 ou 3 heures pour la relecture et la conception de la fiche ! Au delà, vous prenez le risque de prendre du retard sur d’autres cours et de vous perdre dans la quantité de choses à apprendre et à revoir. En PACES, on doit apprendre à travailler vite et bien !

 

Dans la forme, votre fiche peut intégrer du texte en suivant le plan du cours mais aussi des tableaux, des mind-maps (cf. article sur les mind-maps), des schémas, des algorithmes, des phrases mnémotechniques (cf. article sur les phrases mnémotechniques)… Elle peut aussi se présenter comme une fiche ‘’base de données’’ avec formules, définitions, citations et aussi les liens entre vos différents cours (sous la forme d’annotations dans votre fiche).

Exemple de schéma pour le système rénine-angiotensine-aldostérone SRAA en physiologie :

schéma SRAA en physiologie

 

Exemple de formule pour les différents métabolites du propylène glycol et du glycérol en biochimie :

algorithme pour les différentes métaboliques du propylène glycol et du glycérol

 

Exemple de tableau pour les différents muscles antérieurs de la jambe en anatomie :

tableau pour les différents muscles antérieurs de la jambe

 

 

Tous ces éléments qui feront votre fiche permettront une compréhension et un apprentissage approfondie de votre cours.

Votre fiche sera votre base pour votre apprentissage : à J0 puis à J3, vous ferez l’effort de la réciter en entier et de surligner les éléments que vous oubliez. Cependant, dès J3, vous commencerez à lâcher votre fiche pour votre cours, vous commencerez ainsi à essayer de mémoriser les détails de votre cours, et ainsi perfectionner votre apprentissage.

Mais n’oubliez pas que cet apprentissage des détails doit passer au 2nd plan, après avoir compris et appris les points principaux et les plus importants du cours.

 

Étape apprentissage

 

Tristan

 

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Les phrases mnémotechniques en PACES !

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phrases mnémo
Je suis sûr que vous avez déjà du faire face à cette situation : C’est la 3ème ou 4ème fois que vous revoyez ce cours mais il existe encore des éléments du cours qui vous échapent et qui ne veulent tout simplement pas rentrer dans votre tête.

Par exemple, moi en ce moment je n’arrive pas à retenir le nom des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse dans le traitement du VIH => zidovudine / abacavir / lamivudine / ténofovir et emtricitabine.

Pour retenir ces molécules, je vais alors utiliser une phrase mnémotechnique !

 

En PACES, l’utilisation de phrase mnémotechniques est super efficace pour retenir des listes de mots et d’informations.

Ces moyens mnémotechniques sont souvent verbales, par exemple un court poème ou des mots sans significations particulières, lesquels permettent une meilleure récupération de l’information stocké dans notre mémoire.

Elles complémentent la répétition et la méthode du space-learning (Cf. article) en favorisant les associations d’idées entre les concepts à l’aide de constructions faciles à mémoriser, soit parce qu’elles sont familières, soit parce qu’elles sont absurdes et farfelues.

Ces phrases mnémotechniques s’appuient sur le fait qu’on a plus de facilité à se souvenir d’informations qui ont un sens !

 

L’hypothèse principale qui sous-tend la méthode est qu’il existe deux types de mémoires : la mémoire dite « naturelle » et la mémoire dite « artificielle ».

La mémoire naturelle est innée et est utilisée sur une base quotidienne. (ex : prénoms, lieux, objets…)

La deuxième s’obtient par un entraînement régulier : comme la liste des acides aminés à apprendre par coeur.

Les phrases mnémotechniques permettent en fait de faire un lien entre la mémoire naturelle et artificielle afin de renforcer cette dernière.

 

Vous devrez faire appel aux phrases mnémotechniques à chaque fois que vous tomberez sur des parties de cours difficiles à retenir ou lorsqu’il y a des notions que vous confondez/retenez pas à chaque fois que vous revoyez votre cours.

Ces phrases permettent de gérez la surinformation, de garder en mémoire tout un tas de connaissances sans vous mélanger les pinceaux.

 

Par expérience, vous retiendrez mieux les phrases farfelues et c’est pourquoi il faut absolument être imaginatif et ne pas s’enfermer dans le même style de phrases ou de moyens mnémotechniques.

Pour reprendre mon exemple des molécules contre le VIH : j’ai imaginé une phrase en utilisant la technique de l’acrostiche et de l’analogie phonétique :

« Zido aime trop l’amitié d’Aba »

« Zido » pour la zidovudine

« aime trop » => EMTRO pour Emtricitabine

« l’amitié » => LAMI/TiÉ pour Lamivudine et Ténofovir

« d’Aba » pour Abacavir

 

Pour éviter de perdre du temps et de rendre encore plus difficile l’apprentissage de vos phrases que l’apprentissage de votre cours, vos phrases mnémotechniques n’auront d’intérêt que si elles vous viennent rapidement à l’esprit.

 

Il existe différents moyens pour réaliser vos phrases mnémotechniques :

 

– > Technique de l’acrostiche 

Elle consiste à faire un mot avec les initiales des mots à se rappeler.

Ex : Les 3 premières périodes du tableau de Mendeleïev ?

1ère période : H et He

2ème période : Li Be B C N O F Ne

« Lili Berce Bébé Chez Notre Oncle Ferdinand Nestor ».

3ème période : N Mg Al Si P S Cl Ar

« Napoléon Mangea Allègremenet Six Poulets Sans Claquer d’Argent ».

 

ou pour retenir les 4 phases de la mitose : Prophase, Métaphase, Anaphase et Télophase.

=> Papa, Maman, Amour, Toujours.

 

– > Technique de l’association

Consiste à associer tous les mots et les noms que vous voulez avec d’autres similaires mais qui ont l’avantage d’être beaucoup plus faciles à se rappeler.

Ex : Les ménisques du genou et leur formes ?

–       Ménisque médial (Interne) en forme de C.

–       Ménisque latéral (Externe) en forme de O.

                                            « CItrOEn »

 

– > Technique de l’analogie phonétique 

Vous devez penser à un ou plusieurs mots qui ont une sonorité proche.

Ex : Liste des 11 acides aminés essentiels ?

Leucine, Thréonine, Lysine, Tryptophane, Phénylalanine, Valine, thionine, Isoleucine

« Le très lyrique Tristan fait vachement diter Iseult »

 

– > Technique à la lettre

Vous devez repérer les lettres identiques

Déficit en AcétyLcholine impliqué dans la maladie d’ALzheimer

Déficit en doPAmine impliqué dans la maladie de PArkinson

 

– > Technique de l’alphabet

La 1ère lettre d’une notion à mémoriser doit suivre dans l’alphabet la lettre de la seconde notion.

Ex : Dans la disomie uniparentale :

Non-disjonction en 1re division amène à une hétérodisomie.

Non-disjonction en 2ème division ammène à une isodisomie.

« a b c d e f g H I » : Le H se place avant le I d’ou H = 1ère division et I = 2ème division

 

– > Technique des syllabes

On cmpte le nombre de syllabes pour retenirl’élément du cours.

Ex : L’ombilic (3 syllabes) et ombilique (4 syllabes)

L’ombilic se situe en L3/L4 et se trouve à 3 – 4 cm au-dessus du milieu du corps.

 

– > Les schémas et mind-maps

Très utile pour les personnes qui ont plutôt une mémoire visuelle de leurs cours. (cf. Article sur les mind-maps)

 

Vous pouvez très bien utiliser ces phrases mnémotechniques quand vous faites vos fiches ou quand au bout de la 2-3ème répétition, vous n’arrivez toujours pas à retenir certaines notions.

Mais n’oubliez pas que ce sont vos propres phrases qui seront les plus efficaces et que ces phrases doivent être simples et courtes afin de ne pas encombrer votre mémoire déjà bien remplie.

 

N’hésitez pas à partager vos propres phrases mnémotechniques en commentaire ;)

Tristan

 

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Les QCM ou l’art de trouver sans forcement connaître !

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Comment doit-on aborder les QCM ? Existe-t-il des pré-requis pour affronter cette épreuve, redoutée par les uns et plus facile pour d’autres ? Epreuve qui est d’ailleurs de plus en plus utilisée pour les concours de médecine… (PACES et ECN = internat).

 

Je suis sûr que vous avez déjà rencontré cette situation, quand vous vous entrainiez aux QCM pour le concours. Et c’est même surement arrivé pendant le concours du 1er semestre !

 

Vous êtes devant un QCM qui vous propose 5 propositions :

Les propositions A, B et C sont fausses, et vous en êtes sûr car vous connaissez bien votre cours.

La réponse E est vraive.

Vous cochez :

A = FAUX

B = FAUX

C = FAUX

D = ?

E = VRAI

 

Par contre la réponse D ne vous parle pas vraiment… Vous essayez de vous remémorer la partie du cours qui traite cette question, mais rien ne vous vient à l’esprit, vous êtes agacé car vous connaissiez pourtant bien ce cours.

Mais cette jolie case ‘vrai’ vous titille !  Il vous démange de la cocher, car cette fameuse réponse D a l’air cohérente et vous semble juste.

La réponse D

Vous décidez de la cocher comme vraie car le temps presse.

Votre réponse :

A = FAUX

B = FAUX

C = FAUX

D = VRAI

E = VRAI

 

Mais une fois que vous avez coché cette case, vous commencez à douter de la réponse C, que vous aviez mise comme fausse : vous décidez de la cocher comme vraie car elle va dans le sens de votre réponse à la question D.

 

Votre réponse finale :

A = FAUX

B = FAUX

C = VRAI

D = VRAI

E = VRAI

Puis vous passez à la question suivante …

 

Vous recevez la correction dans laquelle il y a ce fameux QCM. La correction est la suivante :

A = FAUX

B = FAUX

C = FAUX

D = FAUX

E = VRAIE

 

Vous êtes alors très surpris de découvrir que la réponse D, est en fait, fausse malgré le fait qu’elle paraissait juste et cohérente. Cette réponse entraine que la réponse C était bien fausse. Vous l’aviez vous même cochée comme fausse pendant un moment… Vous ragez intérieurement…

 

Le constat qui doit se dégager devant ce genre de qcm, c’est que QUAND ON NE SAIT PAS, ON NE COCHE PAS !! Et ce, même si la réponse vous paraît vraie !

Ceux qui rédigent les QCM font exprès de mettre ce genre de propositions pour vous faire douter, alors que la question n’a pas vraiment été abordée en cours, mais qui paraissent plutôt justes alors qu’elles ne le sont pas !

Votre ami, lui, a eu bon à la question : vous lui demandez pourquoi il n’a pas répondu comme vous ? Il vous répond qu’il ne connaissait pas la réponse, comme vous, mais qu’il a préféré mettre FAUX car la réponse ne lui disait tout simplement rien.

 

C’est le côté pervers des QCM, et vos profs, qui font les épreuves, adorent ce genre de questions. Car elles mélangent le par cœur et la réflexion, tout en vous faisant douter car non abordées dans votre cours.

Sachez que ce n’est pas par hasard que l’on vous évalue avec des QCM aux concours ! Les QCM sont un moyen d’évaluation basé sur la reconnaissance et la récupération de l’information mémorisée. Pour chaque question est présenté un choix entre une bonne réponse, et un ou plusieurs pièges. Ce procédé sonde au mieux ce qui a été stocké, et donne des résultats plus représentatifs que les sujets de synthèse sur feuille blanche. Ainsi, si le score au QCM est bas, c’est que les connaissances n’ont pas été stockées, ou mal stockées (phase d’encodage de l’information).

Par contre, on ne se trompera pas si les connaissances et les pièges sont correctement repérés dans notre mémoire (phase de récupération de l’information).

Si, jamais vous doutez énormément, il est plus judicieux de ne pas répondre à la question ! Vous laisserez les cases V et F vides, mais vous perdrez moins de points que si vous aviez laissé une mauvaise réponse.

Une proposition correcte vous fera gagner des points. Une proposition fausse vous fera perdre des points. Mais une proposition non cochée ne vous fera ni gagner, ni perdre de point !

 

Je sais bien qu’il y a une petite part de chance aux concours, mais je trouve que cette « excuse » de la chance et du hasard n’est pas vraiment judicieuse si vous voulez être dans le numérus clausus en juin.

Face à des QCM, il faut mettre sa fierté de côté ! Quand la réponse ne vous dit rien, il faut rester modeste et ne pas faire semblant de connaître la réponse et de répondre vrai alors que le sujet n’a pas vraiment été abordé en cours. Il faut rester humble ! Et c’est la toute la difficulté de ce type d’épreuve !

Selon moi, la loi fondamentale pour s’assurer le maximum de points dans ce type d’épreuve réside dans cette phrase :

‘’savoir perdre pour gagner !’’

 

A l’avenir, en PACES comme, peut-etre, plus tard à l’ECN, quand vous ferez fasse à ce genre de question, vous resterez docile et sage ;)

 QUAND ON NE SAIT PAS, ON NE COCHE PAS !!

 

Tristan

 

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Planifiez vos révisions avec la technique S.M.A.R.T

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Se fixer un objectif permet de donner un sens et une motivation à ses actions.

La technique des objectifs S.M.A.R.T est très répandue dans le monde des affaires et de l’entreprise pour fixer des objectifs et élaborer des plannings.

SMART = Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporel.

SMART

 

  • Spécifique et simple :

Souvent, les objectifs que l’on se fixe pendant nos révisions sont bien trop vagues, et ne sont pas vraiment de nature à nous motiver. Par exemple : « je dois m’améliorer en biophy, je dois revoir toute l’anat »…

Vos objectifs, pendant la période de révision, doivent être clairs, précis et détaillés, pour qu’ils soient plus facilement mesurable.

‘’Je dois être capable de résoudre tous les exos en mécaniques des fluides, connaître tous les muscles de l’avant-bras…’’

 

  • Mesurable :

Un objectif ne peut exister que s’il est mesurable. Il faut pouvoir mesurer l’état d’avancement de votre travail pour sentir que chaque tâche que vous réalisez vous rapproche petit à petit de votre objectif d’être dans le numérus clausus en juin.

‘’Je dois faire des exercices sur chaque point abordé en biophy, réciter au moins 2 fois mes cours d’anat et bien relever toutes mes erreurs…‘’

 

  • Atteignable :

Quand vous réalisez le planning de vos révisions, il est très important de ne pas mettre la barre trop haute. Il faut savoir se fixer plusieurs petits objectifs plutôt qu’un seul beaucoup trop ambitieux !

Il faut savoir se fixer des objectifs à court terme afin d’atteindre ceux à plus long terme.

 Vos révisions de PACES, c’est un peu comme de l’alpinisme ! Lorsque vous décidez de gravir une montagne, votre but à long terme est de parvenir au sommet dans un certain laps de temps (reussir votre PACES en 1 an). Mais lorsque vous abordez une partie plus raide (les révisions), vous commencez immédiatement à vous fixer des objectifs à court terme. Par exemple, vous apercevez un plateau cent mètres plus hauts (chapitre sur le cou et les membres en anatomie) et décidez que vous ne vous accorderez une pause qu’une fois arrivé à ce plateau et ainsi de suite, jusqu’à ce que vous atteigniez votre but principal.

 La réussite de vos révisions et de votre PACES sera la somme des petits progrès quotidiens. Un peu comme dans le film Any Given Sunday avec Al Pacino, pendant vos révisions, vous devrez avancer centimètre par centimètre, chapitre par chapitre, et devrez vous battre pour ces centimètres !

 

 

  • Réaliste :

Les objectifs que vous vous fixez pendant vos révisions ne doivent pas être inaccessibles.

Pour que vous soyez motivé à travailler dur et à donner votre maximum, il faut que vos objectifs de travail soient d’une difficulté moyenne. Vous devez avoir le sentiment de pouvoir atteindre les objectifs que vous vous fixez.

Des études ont révélé que les objectifs de difficulté moyenne sont les plus recommandés. D’autant plus que nous avons tendance au découragement quand les objectifs semblent inatteignables.

Il y a une énorme différence (à part pour Usain Bolt) entre dire : ‘’Je veux améliorer mon temps sur 100 mètres de 2 centièmes’’ et dire ‘’Je vais améliorer mon record sur 100 mètres et gagner le JO de Rio !’’ ;)

 

  • Temporel

Vous devez délimiter vos objectifs de travail dans le temps, et les définir avec une durée précise, une date butoire, des étapes …

 

Exemple d’un objectif SMART pour vos révisions :

‘’Je vais faire 4-5 exos de chimie ou de biophy pendant 1h30 tous les matins de la semaine prochaine avant de commencer ma journée !’’

=> C’est un objectif spécifique et mesurable (4-5 exos de chimie ou de biophy), accessible et réaliste (1h30 tous les matins), temporel avec une date définie (tous les jours de la semaine prochaine).

 

En conclusion, il est important, pendant vos révisions, de savoir se fixer des objectifs quotidiens et de toujours vérifier qu’ils sont SMART : Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporel.

Vous devrez aussi savoir identifier les obstacles qui vous empêcheront de bien planifier vos objectifs afin de pouvoir bien les contourner !

 centimètre par centimètre

Courage, la PACES ça se joue sur des centimètres alors battez-vous pour ces centimètres ! ;)

 

Tristan

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Savoir relativiser pendant les révisions, c’est important !

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Soyez fier de vous et du travail accompli. 

Prenez conscience de votre valeur. Vous avez fait le choix de poursuivre des études difficiles, où l’on exige de vous l’excellence à beaucoup de titres. Une infime minorité des gens qui vous entourent l’ont fait. Même certains de vos professeurs ou correcteurs ne sont pas forcément passés par là. Mais tous ont conscience de ce que c’est. Quoi que vous souhaitiez faire après, il ne fait aucun doute que cette expérience sera valorisée. Cette mission que vous vous donnez pour construire votre avenir, soyez-en fier !

 

Dédramatisez.

C’est vrai, vous devez travailler énormément. C’est vrai, vous faites des sacrifices que peu de personnes, dans votre entourage, seraient capable de faire. Mais devinez quoi : des générations d’étudiants en médecine y sont passées avant vous, et des générations y passeront après. La terre continue de tourner. Il ne s’agit pas de minimiser l’effort que vous fournissez, mais de vous rappeler qu’il s’inscrit dans quelque chose d’infiniment plus grand et plus important.

 

Persévérez. 

Les plus grands chemins se font dans la douleur. Il existe toujours des moments où on a envie de tout plaquer, c’est comme ça que la motivation fonctionne, c’est mécanique. Prenez donc ça pour un acquis et continuez à avancer. Vous repenserez à ce paragraphe quand vous serez en vacance en famille ou avec des amis après les concours. Ces moments difficiles vous paraitront très très loin. ;)

PACES

 

N’ayez pas peur !

L’échec en PACES est souvent vu de manière très négative : pour la plupart c’est un peu comme la fin du monde ! Même s’il est vrai que ce ne doit pas être franchement agréable sur le moment, c’est en fait le chemin vers la réussite et c’est souvent en passant par un échec que l’on apprend le mieux !

« Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal : c’est le courage de continuer qui compte ».

Ratez vos concours n’est pas une fin en soi, et il est aussi important de savoir perdre dans la vie. Donc oui, passez vos concours de PACES et ratez-les ! Puis recommencez ! mais surtout n’ayez pas peur !

Donnez le meilleur de vous pour vous, pour l’amour de l’apprentissage, du savoir et non pas par fierté !

 

Donc relativisez. Dédramatisez. Soyez humble et lucide dans cette dernière ligne droite. Les grandes vacances d’été tant méritées ne sont plus très loin ! ;)

 

Prêt à tout donner ?

Tristan

 

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C’est parti pour le Money-Time !

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Vous savez quoi ? Bientôt les vacances ! Cool me direz-vous ! Mais avant ça, les concours !! moins cool…

Après près de 300 jours de travail, c’est le moment de passer à la vitesse supérieure !

Il ne reste plus que quelques jours de révision avant la date fatidique. C’est maintenant qu’il faut tout donner ! Le match est bientôt terminé, comme Tony Parker à 2 sec de la fin du match, il faut inscrire les derniers points au buzzer synonymes de titre NBA pour lui, de P2 pour vous. En switch et de la ligne des 3 points si possible ! ;)

 

C’est parti pour le Money-Time !

En sport et plus particulièrement en hand ou en basket-ball, le terme Money-Time désigne la période pendant laquelle chaque possession devient crucial et où les meilleurs joueurs (c’est-à-dire, vous) expriment tout leur talent.

Vous arrivez dans cette période où votre travail devient hautement qualitatif.  Les cours, les questions, les connaissances et les colles défilent à toute vitesse : vous avez la maîtrise, rien ne peut plus vous arrêter. 

C’est la dernière ligne droite avant le concours, c’est maintenant que vous mettez le turbo et que vous devez travailler au maximum de vos capacités.

Tel un TGV sur des rails, vous foncez droit sur votre objectif.

4 jours

4 jours, c’est la période de mémoire à court terme ! Tout ce que vous voyez pendant cette période, vous allez le retenir.

Bien sûr, si vous apprenez seulement maintenant vos cours, ça ne marchera pas et ce sera plus une source de confusion qu’autre chose.

Le Money-Time est efficace que si votre travail a été solide tout au long de l’année,  cette phase de mémoire à court terme vous permettra de réactiver les cours déjà appris, une bonne fois pour toute, dans votre mémoire.

Tous les détails que vous avez eus du mal à retenir tout au long de l’année, vous allez les retenir… Puis les oublier dans une semaine, une fois le concours terminé ;)

Ceux qui disent qu’il ne faut rien faire la veille des concours, laissez les parler, vous par contre, agissez !

Donnez tout ce qu’il vous reste ! N’oubliez pas que votre travail dans cette dernière ligne droite est super efficace donc chaque minute compte ! 

 

Keep Fighting !

fight

 

Tristan

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