Vous êtes prêt pour attaquer la dernière phase de travail : La phase de perfectionnement.

—> Ce qui ne faut pas faire !! 

« Pendant mes 2ère semaines de révisions, j’ai beaucoup accéléré mon rythme, je suis actuellement à moins de 4 heures de sommeil par jour. Il me reste presque 7 jours, je ne sais pas si je vais pouvoir revoir tous mes cours avant la fin de mes révisions. En plus je suis très fatiguée et je stress de plus en plus. Je ne sais pas quoi faire et j’ai toujours pas trouvé de solution pour revoir tous mes cours. Je suis au bord de la crise de nerf. AU SECOURS !»

—> Ce qu’il faut faire !! 

1.    NE CHANGEZ PAS VOS HABITUDES, gardez vos routines.

Gardez vos lieux où vous travaillez le mieux et où rien ne vous distrait, continuer à faire du sport et du social (car 1 mois de révision c’est long !).

2.  RESTEZ CALME ET REGULIER. Le jour J approche, pas facile de garder le contrôle quand tout s’accélère. Pourtant c’est dans ces moments-là que vous devez plus que jamais être aux commandes.

3.  SOYEZ REALISTE dans vos objectifs, évitez de boucler le travail de 2h en 45min. Le 1^er facteur d’échec de ceux qui n’atteignent pas leur but est d’avoir mis la barre trop haut. Évitez donc de trop vous charger.

4.  PRENEZ DU RECUL, essayez d’avoir toujours une idée claire des cours que vous maîtrisez ou non.

5.  INSISTEZ SUR VOS MATIERES FAIBLES, pas sur celles que vous aimez.

Un accident sur votre matière forte peut arriver, alors soyez solide dans toutes les matières.

6.  N’ÉCOUTEZ PAS LES RUMEURS sur les sujets susceptibles de tomber au concours. 

7.   DORMEZ PLUS pour être au meilleur de votre forme pendant cette période. Essayez de vous rajouter progressivement du sommeil.

L’objectif est d’arrivé en pleine forme au moment du concours.

Cette période de forme vous permettra d’être ultra-productif dans vos révisons & dans le Money-Time quelque jours avant le concours ! Pour ainsi maximiser vos capacités pendant les épreuves.

Bon courage les amis ! Les vacances sont proches ! …La P2 est proche ! ;)

Vous savez quoi ? Bientôt les vacances ! Cool me direz-vous ! Mais avant ça, les concours !! moins cool…

Après 300 jours de travail (600 pour d’autre), c’est le moment de passer à la vitesse supérieure ! C’est le moment de tout donner comme si votre vie en dépendait… Parce que c’est le cas !

Il ne reste plus que quelques jours de révision avant la date fatidique. C’est maintenant qu’il faut tout donner ! Le match est bientôt terminé, comme Tony Parker à 2 sec de la fin du match, il faut inscrire les derniers points au buzzer synonymes de titre NBA pour lui, de P2 pour vous. En switch et de la ligne des 3 points si possible !

C’est parti pour le Money-Time !

 C’est la dernière ligne droite avant le concours, c’est maintenant que vous mettez le turbo et que vous devez travailler au maximum de vos capacités.

Vous arrivez dans cette période où votre travail devient hautement qualitatif.  Les cours, les questions, les connaissances et les colles défilent à toute vitesse : vous avez la maîtrise, rien ne peut plus vous arrêter. 

Tel un TGV sur des rails, vous foncez droit sur votre objectif.

3 jours

3 jours, c’est la période de mémoire à court terme ! Tout ce que vous voyez pendant cette période, vous allez le retenir.

Bien sûr, si vous apprenez seulement maintenant vos cours, ça ne marchera pas et ce sera plus une source de confusion qu’autre chose. Mais si votre travail a été solide tout au long de l’année,  cette phase de mémoire à court terme vous permettra de réactiver les cours déjà appris, une bonne fois pour toute, dans votre mémoire.

Tous les détails que vous avez eus du mal à retenir tout au long de l’année, vous allez les retenir… Puis les oublier, une fois le concours terminé

Donnez tout ce qu’il vous reste ! Chaque minute est importante, alors revoyez tout à fond !

Ces derniers jours, je suis tombé sur un interview d’un certain Rafael Nadal, et je me suis dis qu’il illustrerait très bien un petit article sur l’état d’esprit qu’il faut avoir en P1!

C’est bien de travailler efficacement, d’être motivé, d’avoir une mémoire d’éléphant, de planifier et de vous organiser comme un pro ! Mais il y a une chose encore plus importante que tout et qui fera la différence : c’est votre état d’esprit !

Je suis plutôt Federer côté tennis, mais Nadal est un modèle de combativité et d’état d’esprit !

Il vous montre l’état d’esprit qu’il faut avoir à la rentrée en septembre et tout au long de l’année.

Après sa victoire face à Andy Murray, à Rome vendredi dernier :  « Vous parliez d’anxiété lors de vos derniers matches, d’être un peu rattrapé par votre stress. Cela avait disparu ce soir ?

Nadal : Oui, je n’ai eu aucun sentiment négatif durant ce match.  Jusque-là j’avais dû beaucoup me battre avec moi-même, j’avais beaucoup douté mais ce soir, j’ai très bien joué.

C’est parce que je pensais positivement, parce que je me disais que j’allais réussir à le faire, parce que j’avais enlevé toutes les ondes négatives des jours précédents. C’est la seule chose à faire. Et c’est la seule façon d’avancer. »

En PACES, comme partout ailleurs, il faut chasser vos ondes négatives et penser positivement! Avoir confiance en soi et en ses valeurs, ne pas douter de vous et de votre travail : AVOIR LA FOI !

C’est comme ça que vous y arriverez ! J’en suis convaincu.

Beaucoup de futurs étudiants en PACES ou néo-carrés veulent travailler pendant les vacances d’été pour ‘’prendre de l’avance’’. Mais est-ce une bonne idée ?

Quand on est primant, bosser pendant l’été est une très mauvaise idée. La quantité est telle que vous ne sauriez pas par où commencer. Vous seriez beaucoup plus stressé qu’autre chose.

Prendre de l’avance sur le programme ne sert à rien car dès le 1^er jour de la rentrée, vous constaterez que tout est remis à zéro, tant le nombre de connaissance exigé pour le concours est important.

Vouloir rattraper les redoublants en un été est impossible. Mais alors pourquoi beaucoup de primants, qui n’ont rien fait pendant les vacances d’été, terminent devant eux au concours ?

 Ces primants n’étaient pas mieux préparés, mais ils étaient mieux armés !

Le redoublant est certe mieux préparé, car il a 1 an d’avance sur le primant, il a eu 2 fois plus de cours que le primant, fait 3 fois plus d’exercices que lui, relu 5 fois plus de cours que lui, fait 10 fois plus de QCM que lui. Mais terminera derrière lui au concours car le primant était mieux armé !

Le primant était plus efficace, plus rapide, retenait mieux les cours, les comprenait mieux… Pour 2 fois moins de travail, il était 4 fois plus efficace.

Ses méthodes de travail et sa productivité étaient meilleures ! C’est ici que ce fait la différence au concours et non la quantité d’heure de travail !

C’est hyper important de le savoir !

OUI, je suis pour le travail pendant les vacances d’été, seulement si c’est pour se mettre dans le rythme de la P1 et pour acquérir de bonnes méthodes de travail. 2 semaines suffisent ici et non tout un été !

Et NON, je suis contre le fait de prendre de l’avance sur les connaissances, car c’est inutile et stressant !

Optez plus pour 2 semaines de préparation (les 2 dernières semaines d’aout avant la rentrée), non pas pour prendre de l’avance sur les autres, mais pour prendre le rythme et etre fin prêt avec vos méthodes de travail dès le premier jour de PACES ! ;)

J-7 avant la rentrée ! Prêt pour 300 jours, 7200 heures où il faudra tout donner !

Pour les nouveaux, un petit avant gout de la première semaine :

« Aujourd’hui, étudiante en première année de médecine, j’ai appris qu’un stylo à bille pouvait se terminer en une semaine. » VDM 

Pour vous adapter rapidement à ce rythme, il est très important de prendre les bons reflexes dès le début !

D’abord la motivation est indispensable au début de l’année et doit être très vite remplacée par une habitude, car c’est vraiment elle qui vous permettra de tenir la cadence tout au long de l’année.

=> Article sur les habitudes

Je ne vais pas vous faire une liste de ce qu’il faut faire et ne pas faire car il y a beaucoup de chose à vous dire et ça ne tiendrait pas dans un article : j’en ferai donc plusieurs !

Le plus important est d’être efficace dès le 1^er jour ! être efficace c’est quoi concrètement ?

Connaissez-vous le petit secret de la réussite de Florent Manaudou ?

Nager vite et bien.

Pour vous en PACES, c’est apprendre vite et bien. 

VITE, car vous devrez apprendre beaucoup de cours en peu de temps : Apprendre les 4h de cours de la matinée l’après-midi même, revoir des anciens cours, faire des exos de physique… et ce pour éviter l’accumulation des cours !

BIEN, car en PACES on ne doit pas apprendre les cours de manière superficielle mais de manière approfondie. C’est-à-dire que vous devez être capable de réciter intégralement vos cours devant une feuille blanche.

Attention, je ne dis pas que vous devez être capable de sortir les moindres détails du cours dès le premier jour car c’est impossible, les détails viendront avec le temps pendant le semestre.

Vous devez aussi travailler les matières à exercices (physique, chimie, statistique, etc…),
 un peu chaque jour (40 min/jours).

Où trouver ces exercices ? La prépa, le tutorat, les colles ou un parrain/ami peut vous aider à mettre la main sur ces fameux exos afin de bien vous entrainer.

Le chef d’orchestre pour travailler bien et efficacement, c’est l’organisation et la planification !

Après avoir lu tout ça, vous pouvez maintenant être capable de me dire ce qu’il ne faut absolument pas faire ?

Réponse => Travailler mal et lentement !

Vous serez surpris de connaître la proportion d’étudiant qui travail comme ça car elle est vraiment énorme ! C’est pour ça que vous ferez la différence !

On se retrouve en P2 !

—> Ce qu’il faut faire et ne pas faire N°2 ici ! & N°3 la !

En PACES vous allez découvrir que le sommeil n’est pas un luxe mais une nécessité.

C’est pendant que vous dormez que votre cerveau assimile les cours appris dans la journée. Le sommeil restaure l’ensemble des fonctions de votre corps.

Prendre sur le sommeil pour travailler est une très mauvaise idée. Car en plus d’être moins concentré pendant les cours, vous êtes moins efficace après pour travailler et vous retenez moins.

Le manque de sommeil provoque aussi une baisse de motivation, comme des petits moments d’inattention, qui peuvent vous faire perdre bêtement des places, si elles arrivent pendant les concours.

Notez aussi que la fatigue influence votre système immunitaire en le rendant plus fragile face aux différentes agressions extérieures. Il serait bête de tomber malade alors que vous dépendez de la moindre minute…

Après une soirée, ne vous est-il jamais arrivé de dormir que 3h, et de vous réveiller en vous sentant frais et reposé ? Alors qu’un autre jour, après une longue nuit de 12h, vous vous sentiez encore fatigué ?

Ne vous êtes-vous jamais réveillé tout seul entre 4h et 6 heures du matin et bizarrement vous réussissiez à vous rendormir profondément juste après, alors que le soir même vous aviez mis 30 minutes à vous endormir ?

Ce n’est pas la durée de sommeil qui compte, mais plutôt le nombre de cycles de sommeil complétés.

Le sommeil comporte plusieurs cycles qui se répètent plusieurs fois dans la nuit.  Un cycle comporte plusieurs phases et est précédé d’une période d’éveil calme, plus ou moins longue, préparant l’endormissement.

Le sommeil sera reconstituant si les cycles se succèdent harmonieusement. Il n’y a pas de règle absolue concernant le nombre de cycles nécessaires à une bonne récupération : certaines personnes se sentent bien avec 3 cycles par nuit, pour d’autres il en faudra 6 ou 7.

Quand vous vous réveillez de vous-même, c’est que vous venez de terminer un de vos cycles, vous vous sentez alors frais et reposé. Par contre, si votre réveil sonne au milieu d’un cycle, votre corps le vivra comme une fracture et le réveil sera brutal. Vous aurez alors beaucoup de mal à vous sortir du lit.

Un cycle de sommeil dure en moyenne 90 minutes, mais cette durée peut varier entre 80 et 120 minutes. On n’a donc pas tous la même durée naturelle de repos.

Il est donc très important que vous trouviez la vôtre.

1)   La première étape : déterminez la durée de vos cycles cumulés :

Vous devez alors choisir votre heure de lever. Cet horaire, que vous programmerez sur votre réveil, doit être maintenu tout au long de l’année pendant vos période de travaille. (y compris samedi et dimanche !)

Le soir-même, comme pour les 4-5 jours qui suivent, ne vous couchez pas à heure fixe, mais notez l’heure à laquelle vous sentez le sommeil arriver.

Le matin, forcez-vous à vous lever à l’heure prévue.

Suivant que votre corps a plus ou moins récupéré de la veille, votre sommeil viendra plus ou moins tard.

Naturellement, une heure régulière de coucher apparaîtra. Notez-en l’heure.

Regardez aussi en combien de temps vous vous endormez. (en 5 min. ou en 40 min. ?)

NB : Si vous avez du mal à vous endormir, c’est que vous n’êtes pas en début de cycle ou c’est que vous n’êtes tout simplement pas prêt à vous endormir.

 exemple :

Heure de coucher observée : 23H25

Heure de lever fixée : 7H15

Temps pour s’endormir : 5 min.

Soit une durée totale de sommeil de 7h45. Donc 465 minutes

= TEMPS POUR 1 CYCLE : 465/5 cycles = 93 minutes

Vous y êtes ? Après 1 semaine, vous avez trouvé votre heure de début de cycle et vous avez fixé votre heure de lever. Il vous arrive même de vous réveiller tout seul, 5 minutes avant votre réveil.

Maintenant respectez ces horaires pendant le semestre et au lever vous vous sentirez déjà beaucoup plus frais et alerte.

On verra le saut d’un cycle dans un prochain article ! ;)

=> Rentrée PACES 2014 – 2015 : Ce qu’il faut absolument faire ET NE PAS FAIRE N°3 !

LOISIR & DIVERTISSEMENT EN PACES ! oui oui c’est possible!

Le travail efficace prend en compte le divertissement et ces moments sont tout sauf un luxe, car ils vous aideront à garder le moral et un bon équilibre psychologique qui vous permettra d’être efficace dans votre travail.

L’expérience m’a montré que ceux qui réussissent le mieux ont tous le même rapport au loisir. Ils savent aussi bien travailler que ne pas travailler. Ils ne font pas les choses à moitié, soit ils travaillent à fond, soit profitent de leur loisir à fond. Ils ne sont jamais entre les deux.

Votre temps libre doit être programmé à l’avance dans votre « to-do list ».

Prévoir ses pauses permet d’avoir des loisirs précis, vous savez déjà ce que vous allez faire pendant vos 40 min. de pause dans 3 jours. Vous pouvez ainsi donner rendez-vous à vos amis et vos pauses constituent ainsi la récompense d’un travail bien fait.

Cette pause sera à rayer de votre agenda une fois accomplie et vous n’aurez aucun remords à l’avoir prise.

Prendre des pauses prolongées crée un sentiment d’urgence lors du retour au travail. L’urgence n’est pas vraiment là, car vous aviez prévu votre pause, mais la motivation elle, y est.

Vos pauses doivent vous détendre, vous vider la tête et libérer le stress accumulé tout en apportant un peu de vie sociale.

Donc vous devez choisir les loisirs dans lesquels vous trouvez votre bonheur.

- Sport

- Musique

- Lecture

- Dessin…

Il est important de faire un peu de sport. Choisissez des sports qui vous rechargent et vous déconnectent et qui vous permettent de continuer à socialiser :

Des footings avec des amis, de la gym, du squash, du foot en salle…

Si vous aviez des hobbies, il est important de les garder (même uniquement 30 min. par semaine). On en a tous un, guitare, danse, piano… Pour ma part, je courais beaucoup avant ma P1 et il m’était impossible d’imaginer courir 1 fois par semaine pendant 8 mois ! Alors je me suis forcé à courir et à me mettre au vert tous les soirs pendant 30 minutes. Croyez-moi, après ces pauses vous serez reboosté et d’attaque pour terminer votre journée de travail.

Avant de vous coucher, n’oubliez pas de tourner la page de votre journée. Il n’est pas très bon, pour trouver le sommeil, de se coucher juste après avoir travaillé un cours ou planché sur un exo.

Faites un petit rituel avant d’aller vous coucher et prenez 20 à 30 min. pour déconnecter.

Détendez-vous en écoutant de la musique ou en regardant une série comique ou une BD… Pour moi, le top c’était de terminer sur un épisode de 20 minutes de ‘’How I Met Your Mother’’.

Toute lecture (roman, magazine, BD) est aussi très efficace pour bien dormir.

Un dernier point sur lequel je veux insister : accordez-vous des pauses planifiées sans jamais vous en sentir coupable, ni penser au travail. C’est bien de prendre des pauses, mais c’est encore mieux si vous les prenez à fond. Profitez un maximum de ces moments-là. De plus, en restant en contact avec une ou plusieurs activités, par le sport, la musique ou la lecture, vous vous construisez sans y penser.

« Il n’existe pas de demi-travail comme de demi-repos. Faites quelque chose ou ne faites rien. Ce que vous décidez de faire, faites-le ardemment.» – Sertillanges

En PACES, on est confronté à une montagne de cours à apprendre. En plus à la fac, contrairement au lycée, il n’y a personne pour vous pousser et vous dire quoi travailler ! On est livré à nous même dans un océan d’informations et de connaissances à retenir !

 « Qu’est ce que je dois retenir dans tout ça ? »

 « Comment dois-je l’apprendre ? »

 « Par où commencer ? »

En terminal un grand professeur m’avait dit que la P1 « ce n’était qu’une question d’organisation »… 1 an après, et ce dès ma première semaine de cours en PACES, j’ai compris à quel point il avait raison et à quel point mon organisation serait une des clés de ma réussite !

J’ai découvert qu’une bonne organisation passait par 3 étapes :

1. DEFINIR UN OBJECTIF 

2. DETERMINER LES ETAPES POUR ACCOMPLIR CET OBJECTIF DANS LE TEMPS IMPARTI

3. EXECUTER LA TACHE.

Mon organisation avait pour objectif de régler et automatiser tout ce qui doit être fait. Je ne devais plus me demander ce que je devais travailler dans l’après-midi, demain ou encore dans 2 semaines.

C’est mon agenda qui s’en chargeait. Moi, c’était l’action.

Au bout de 2-3 semaines, mon organisation s’organisait autour d’un schéma très simple :

PLANIFIER – EXÉCUTER – RÉPÉTER

Cette bonne organisation rendait mon travail indolore car s’inscrivait dans une logique et une routine.

ATTENTION : l’organisation n’a rien à voir avec l’action. Elle a pour objectif de régler et automatiser tout ce qui doit être fait.

Après chaque cours, à j+0, je commençais par une ‘’première lecture’’. Pendant cette première lecture qui dure 2-3h selon le cours (JAMAIS PLUS DE 3H), j’essayais de comprendre et de retenir au maximum.

Tout de suite après avoir fini ce J+0, je notais dans mon agenda à J+3, J+10, J+30, J+60 (Cf le ‘’Space-Learning’’), que je devais réciter et revoir ce cours.

Après quelque semaines, mon agenda ressemblait à celui-là (mon agenda actuel en 4^ème année ;) ) !

Chaque jour, je ne me demandais plus ce que je devais apprendre car tout était déjà planifié dans mon agenda ! Moi, mon objectif était d’exécuter ces taches et de les supprimer de mon agenda !

Bien sur, comme tout bon agenda, il est flexible et adaptable selon la quantité de travail à faire dans la journée ! C’est-à-dire que si j’ai un jour où je me retrouve avec 6 répétitions à faire, je m’arrange et j’étale sur 2-3 jours. (Au lieu de revoir ce cours le 13 septembre, je le déplace au 14 septembre où j’ai moins de travail).

—> Pour revoir mon article sur le ‘’space-learning’’ : c’est ici

La semaine prochaine je vais vous parler d’un outil encore plus efficace que l’agenda : le tableau de bord => article ici 

Le tableau de bord est un outil qui m’a beaucoup aidé pour bien m’organiser en PACES.

Ce tableau est pour tous ceux qui veulent savoir où ils en sont dans l’apprentissage de leurs cours.

Il est étroitement associé à l’agenda, car il permet de savoir ce que vous allez faire à quelle date et à quel moment.

Cependant, contrairement à l’agenda qui vous dit quoi faire tel jour et dans le futur, ce tableau de bord vous permet d’avoir une vue d’ensemble sur tout le semestre. Concrètement, de savoir où vous en êtes !

Il vous montre, étape par étape, le chemin qu’il vous reste à arpenter jusqu’aux concours pour arriver fin prêt.

Mais ce qui est encore plus génial avec ce tableau, c’est qu’il vous permet de vous voir progresser ! Et ça c’est hyper important pour le moral.

Voici un exemple de tableau de bord (c’est celui que j’utilise actuellement en 4ème année !) :

- Notez dans la première colonne les différents cours (ici, ce sont de numéros de couleur : rouge pour la cardio, rose pour la gynéco…).

- Dans la 2ème : c’est votre premier tour J+0 :

• Mettez la date du jour.
• Le temps que vous avez mis pour apprendre le cours.
• Et si vous avez envie, vous pouvez vous auto-noter pour voir votre progression tout au long du semestre.

- Une fois le premier apprentissage du cours, notez dans les autres colonnes les dates des prochains rappels de cours à J+3, J+10, J+30, J+60, selon la méthode du space-learning pour optimiser votre mémorisation.

- A chaque fois que vous réalisez un étape, vous compléterez votre tableau !

Chaque jour, vous verrez votre tableau de bord se remplir petit à petit (lentement mais surement) !

Et vous ressentirez sereinement que chaque journée vous approche de votre but : avoir votre P1 !

Tristan

Le travail efficace prend en compte le divertissement et ces moments sont tout sauf un luxe, car ils vous aideront à garder le moral et un bon équilibre psychologique qui vous permettra d’être efficace dans votre travail.

L’expérience m’a montré que ceux qui réussissent le mieux ont tous le même rapport au loisir. Ils savent aussi bien travailler que ne pas travailler. Ils ne font pas les choses à moitié, soit ils travaillent à fond, soit profitent de leur loisir à fond. Ils ne sont jamais entre les deux.

 « Il n’existe pas de demi-travail comme de demi-repos. Faites quelque chose ou ne faites rien. Ce que vous décidez de faire, faites-le ardemment.» – Sertillanges

Prenons 2 exemples :

Camille vient de passer 3h d’affilée sur un cours, pour prendre une pause, elle appelle un ami, mais au téléphone elle pense encore à son cours, elle écoute à moitié son ami. A la fin de la conversation, elle ne se sent pas pleinement reposé car elle n’a pas arrêté de penser à son cours dans un coin de sa tête. Saturé, elle se pose 45min devant une émission de télé réalité qui ne l’intéresse pas vraiment. Pas idéal pour se couper vraiment et repartir sur un cours compliqué qui ne l’intéresse pas du tout.

D’un autre coté, Hugo vient de faire terminer ses 2 cours de la mâtiné, il lui reste une dernière session de travail avant d’aller rejoindre, comme prévu dans son agenda, son ami Axel à la salle de sport. L’échéance que constitue ses 40 min de basket avec axel, lui fait prendre conscience que chaque minute en plus qu’il passe devant son cours de cytologie est une minute sacrifiée sur son temps libre, son travail est intense et efficace car il a une récompense en point de mire.

Votre temps libre doit être programmé à l’avance dans votre « to-do list ».

Prévoir ses pauses permet d’avoir des loisirs précis, vous savez déjà ce que vous allez faire pendant vos 40 min. de pause dans 3 jours. Vous pouvez ainsi donner rendez-vous à vos amis et vos pauses constituent ainsi la récompense d’un travail bien fait.

Cette pause sera à rayer de votre agenda une fois accomplie et vous n’aurez aucun remords à l’avoir prise.

Prendre des pauses prolongées crée un sentiment d’urgence lors du retour au travail. L’urgence n’est pas vraiment là, car vous aviez prévu votre pause, mais la motivation elle, y est.

Vos pauses doivent vous détendre, vous vider la tête et libérer le stress accumulé tout en apportant un peu de vie sociale.

Donc vous devez choisir les loisirs dans lesquels vous trouvez votre bonheur.

• Sport
• Musique
• Lecture
• Dessin…

Il est important de faire un peu de sport. Choisissez des sports qui vous rechargent et vous déconnectent et qui vous permettent de continuer à socialiser :

Des footings avec des amis, de la gym, du squash, du foot en salle…

Si vous aviez des hobbies, il est important de les garder (même uniquement 30 min. par semaine). On en a tous un, guitare, danse, piano… Pour ma part, je courais beaucoup avant ma P1 et il m’était impossible d’imaginer courir 1 fois par semaine pendant 8 mois ! Alors je me suis forcé à courir et à me mettre au vert une fois tout les 2 soirs pendant 30 minutes. Croyez-moi, après ces pauses vous serez reboosté et d’attaque pour terminer votre journée de travail.

!! Avant de vous coucher, n’oubliez pas de tourner la page de votre journée. Il n’est pas très bon, pour trouver le sommeil, de se coucher juste après avoir travaillé un cours ou planché sur un exo.

Faites un petit rituel avant d’aller vous coucher et prenez 20 à 30 min. pour déconnecter.

Détendez-vous en écoutant de la musique ou en regardant une série comique ou une BD… Pour moi, le top c’était de terminer sur un épisode de 20 minutes de ‘’How I Met Your Mother’’.

Toute lecture (roman, magazine, BD) est aussi très efficace pour bien dormir.

Un dernier point sur lequel je veux insister : accordez-vous des pauses planifiées sans jamais vous en sentir coupable, ni penser au travail. C’est bien de prendre des pauses, mais c’est encore mieux si vous les prenez à fond. Profitez un maximum de ces moments-là. De plus, en restant en contact avec une ou plusieurs activités, par le sport, la musique ou la lecture, vous vous construisez sans y penser.

Tristan

• Travaillez par période de 30 à 45 min. Entre ces périodes de travail, faites des pauses de 5 minutes. Pendant ces pauses, bougez ! Dans mon cas, j’ouvrais grand les fenêtres et je faisais un peu de gym (étirements, abdos…).
  • N’oubliez pas de faire une pause entre chaque période de travail. C’est absolument nécessaire pour rester efficace toute la journée.

• Limitez votre temps. Après 3 périodes de 45 minutes ou 4 de 30 minutes changez de matière.
  • C’est bien connu, plus on a de temps pour effectuer une tâche, plus on prend du temps pour la faire. Pour booster son efficacité et terminer une tâche beaucoup plus rapidement, il suffit de limiter son temps. Forcez-vous à boucler votre matière en 3 sessions de 45 minutes (ou 4 de 30 minutes).
  • Utilisez un minuteur, non pas pour le regarder constamment (ce qui peut être perturbant voire stressant), mais simplement pour se libérer la tête de toutes les autres choses.
  • Ce qui semble être a priori une contrainte devient en fait très libérateur : vous n’avez plus à surveiller l’heure, ni à penser à autre chose, tout le reste attendra la fin du minuteur.

• Evitez de faire plusieurs choses en même temps. A vouloir être très efficace, on a tendance à faire plusieurs choses à la fois, que ce soit ou non dans la même matière. Faites les choses UNE par UNE et prenez le temps qu’il faut car il est très contre-productif de faire plusieurs choses en même temps.

• Le ‘’coach post-it’’. J’ai toujours rêvé avoir un coach, comme en sport, mais pour la P1. Quelqu’un qui me guide dans l’effort, qui me dit ce qu’il faut faire et qui me motive. (Je n’évoque pas ici les parrains et marraines qui sont très importants !)

Et si vous mettiez un ‘’coach’’ sur votre bureau pour vous permettre de rester concentré ?

Comment faire ?

Il suffit de placer sur votre mur ou sur votre bureau un post-it avec un message ou une question motivante.

A chaque fois que vos yeux vont se poser sur ce post-it, vous allez vous sentir obligé, ou incité à vous remettre au travail, ou continuer sur votre lancée si vous êtes déjà en train de travailler.

•  « Est-ce que je suis efficace et concentré en ce moment ? »
• « Suis-je productif ?»
• « Est-ce que là, maintenant, je m’approche ou je m’éloigne de mon rêve ? »

• Soyez actif pour rester concentré. N’hésitez pas à avoir toujours un stylo en main pour prendre des notes, mais aussi pour souligner et pour entourer les choses importantes à retenir. Etre concentré mentalement, c’est aussi être concentré physiquement.

• RIEN ne doit vous distraire. Eliminez les ‘’productivity-killers’’ : éteignez votre portable pendant que vous travaillez et évitez les réseaux sociaux comme twitter, skype ou facebook que l’on consulte de manière compulsive… Croyez-moi, après vos concours vous aurez la chance d’y consacrer tout votre temps.

Pour rester au calme, utilisez des bouchons d’oreilles, voire un casque de chantier antibruit s’il le faut.

• Mettez vous à l’aise. Travaillez dans la position qui vous convient le plus, trouvez vos conditions d’efficacité maximale : par terre, sur votre lit, dans la cuisine, devant votre bureau… et trouvez vos horaires de rentabilité (êtes vous plus efficace le soir tard ou le matin tôt ?)

Travaillez-vous mieux dans le calme absolu, la fenêtre ouverte ou encore avec de la musique ? Avec un éclairage ou encore des feuilles spécifiques ?

Soyez attentifs à ces détails et veillez à les répéter à chaque fois.

Dans mon cas, j’ai pris mes petites habitudes de travailler avec mes écouteurs, toujours avec le même crayon gris et le même stylo noir, sur des feuilles jaunes fluo pour le par cœur et bleues pour les exo…

• Hydratez-vous et mangez plus souvent. L’objectif n’est pas de prendre 10 kilos comme beaucoup d’étudiants après une P1, mais de rester très concentré.
  • Boire plus d’eau est important pour vous maintenir hydraté pendant que vous réfléchissez.
  • Les 2 à 3 encas hors-repas sont importants pour maintenir un apport en glucides régulier à votre cerveau et à vos neurones qui en raffolent.

• Bougez plus pendant vos pauses. Aérez-vous après chaque période de travail. Faites remonter au cerveau le sang qui s’était accumulé pendant que vous étiez assis. Bouger ainsi va vous permettre de recharger vos batteries et à votre créativité de repartir de plus belle.

• Ne pratiquez pas le bourrage de crâne. Je sais que la quantité d’informations à retenir est énorme en P1. Au début j’en avais presque le vertige. Mais ne cherchez pas la facilité et n’essayez pas d’apprendre par cœur sans comprendre le sens des infos. Cela vous prendra peut être plus de temps dans la première phase d’apprentissage, mais vous permettra par la suite de créer un maximum de liens entre les différents cours. Vous gagnerez ainsi du temps quand vous aurez un nouveau cours à apprendre. Votre cortex associatif fera le lien entre vos connaissances passées et ce que vous avez sous les yeux. Vous comprendrez et, par conséquent, retiendrez beaucoup plus vite.
  • Votre mémoire sera votre moteur pendant toute votre année, donc autant ne pas se tromper de carburant !
  • Informations INITIALES = pétrole brut
  • Informations COMPRISES = pétrole raffiné = votre carburant

• Dans chaque matière, n’ayez qu’un seul manuel de cours. Ne gaspillez pas votre temps et votre argent pour plusieurs bouquins qui encombreront votre esprit en plus de votre bureau. Avoir plusieurs manuels pour une même matière vous fera perdre du temps et de la productivité. Un seul livre suffit. Sélectionnez celui qui vous convient le mieux, n’hésitez pas à demander conseil à vos profs et aux P2.

• Rachetez et échangez vos annales. C’est bien beau de tout lire et de tout apprendre, mais rien ne remplace la pratique. Assurez vous d’avoir toutes les annalesCORRIGEES.
  • Par expérience, il n’y a rien de plus stressant que de rechercher les réponses dans votre cours 2 semaines avant le concours et de voir l’aiguille de votre montre défiler à toute vitesse, alors que cela aurait pu être évité.

• Créez votre bulle. Pour moi, c’est l’élément le plus important : se créer un univers de travail. L’objectif est de conditionner votre esprit à maximiser son attention sur votre objectif : réussir médecine du premier coup !
  • Pour ma part, j’ai ‘’sacralisé’’ mon espace de travail. Mon bureau était toujours très propre et dégagé. Mes classeurs, très organisés, avaient chacun leur place réservée, de telle sorte que mon bras avait toujours le même mouvement.
  • Mon bureau était une sorte de temple inviolable. Quand je le voyais, je n’avais qu’une seule envie, c’était d’abattre du travail, alors qu’une table de BU ne me faisait pas cet effet.

« Je ne suis pas tellement intelligent, mais je me concentre sur les problèmes plus longtemps » – Albert Einstein.

Les révisions sont une période (de 2 à 5 semaines selon les facs) qui se résume très facilement en 3 mots :

RÉVISER – MANGER – DORMIR 

Alors autant optimisez au maximum votre temps avec ces 8 règles d’or !

1.         NE CHANGEZ PAS VOS HABITUDES, Gardez vos routines. 

Gardez vos lieux où vous travaillez le mieux et où rien ne vous distrait, continuez à faire du sport et du social (car le temps en révisions est très long !).

2.       RESTEZ CALME ET REGULIER.

 Le jour J approche, pas facile de garder le contrôle quand tout s’accélère. Pourtant c’est dans ces moments-là que vous devez plus que jamais être aux commandes.

 3.       SOYEZ REALISTE dans vos objectifs.

 Évitez de boucler le travail de 2h en 45min. Le 1^er facteur d’échec de ceux qui n’atteignent pas leur but est d’avoir mis la barre trop haut.

4.       PRENEZ DU RECUL.

 Essayez d’avoir toujours une idée claire des cours que vous maîtrisez ou non.

5.         INSISTEZ SUR VOS MATIERES FAIBLES, pas sur celles que vous aimez.

 Un accident sur votre matière forte peut arriver, alors soyez solide dans toutes les matières.

6.       NE FAITES PAS D’IMPASSES.

 N’écoutez pas les rumeurs sur les sujets susceptibles de tomber au concours. TOUT est susceptible de tomber.

7.        DORMEZ PLUS.

Pour être au meilleur de votre forme pendant cette période.

Essayez de vous rajouter progressivement 1h30 de sommeil en plus.

8.        REVOYEZ 3 FOIS VOS COURS.

Vous devez les revoir au minimum 3 fois pendant vos révisions.

Bien sûr je vous parle de revoir et non de réapprendre vos cours.

Seul un travail solide pendant vos périodes de cours vous permettra de revoir efficacement pendant vos révisions.

L’objectif étant d’arriver dans un pic de forme au moment du concours.

Comme pour un sportif qui prépare les JO, faites en sorte que ce pic de forme arrive 3-4 jours avant et pendant vos épreuves.

Les entraîneurs des athlètes de haut niveau essaient de faire en sorte que la compétition majeure (JO, Championnats du Monde, etc…) arrive dans cette période de forme où généralement l’entraînement est devenu hautement qualitatif.

Cette période de forme vous permettra d’être ultra-productif dans vos révisons quelque jours avant le concours pour ainsi maximiser votre mémoire à court terme, mais aussi vous permettre d’être ultra-attentif  jusqu’au dernier QCM.

Je vous reparle de tout ça dans mon prochain post sur le Money-Time. ;)

Ca-y est ! Tant de travail acharné pour en arriver là.

Il ne reste plus que 3 jours de révisions avant de passer à la casserole.

C’est la période la plus stressante de l’année pour beaucoup d’étudiants (pour moi c’était la plus excitante).

En sport (surtout pour le basket et le hand), le money-time désigne la période pendant laquelle chaque possession et chaque seconde deviennent cruciales. C’est à ce moment-là que les grands joueurs s’expriment.

C’est à ce moment que VOUS devez vous exprimer!

C’est la dernière ligne droite avant le concours, c’est maintenant que vous mettez le turbo et que vous devez travailler au maximum de vos capacités.

Vous arrivez dans cette période de forme où votre travail devient hautement qualitatif.  Les questions, les connaissances et les colles défilent à toute vitesse : vous avez la maîtrise, rien ne peut plus vous arrêter. 

Vous ressentez alors cette petite euphorie du travail bien fait. Vous prenez conscience de votre valeur et de tout le travail accompli.

3 jours

3 jours, c’est la période de mémoire à court terme ! Tout ce que vous voyez pendant cette période, vous allez le retenir.

ATTENTION : Cette phase de mémoire à court terme ne marche QUE SI le travail fourni en amont est solide. Sinon revoir autant des connaissances en si peu de temps N’EST QUE source de confusion.

Beaucoup de gens critiquent le fait de tout revoir la veille des exams. Méthode soi-disant peu efficace et facteur de stress et de confusions.

C’est qu’ils ne s’étaient tout simplement pas bien préparés tout au long de l’année…

La période où l’on pouvait revoir un cours tranquillement sans stress est terminée. Vous avez eu toute l’année pour le faire. Maintenant que vous êtes dans le money-time, tout ce que vous revoyez est réactivé dans votre mémoire à court terme donc autant en revoir un maximum, et autant le faire bien.

N’hésitez pas à utiliser un autre support de cours la veille du concours : le poly du prof, de la prépa, du tutorat ou même le cours d’un ami ! Le fait de lire un autre support, que celui que vous connaissez déjà par coeur, permet d’attirer votre attention sur les points qui sont absents, en plus ou formulés différemment dans votre cours. Ce qui permet de réactiver dans votre mémoire votre propre cours mais aussi de mémoriser (à court terme) ces détails qui sont absents de votre cours mais qui sont susceptibles de tomber à l’exam.

CHAQUE ETAPE EST IMPORTANTE:

-> Un travail solide pendant l’année

    –>  Conditionne des révisions plus rapide et plus efficace 

   —>  Qui elles-mêmes permettent un Money-Time ultra-productif   

=> Votre passage en 2^ème année.

La semaine prochaine, je vous parlerai de l’utilité des phrases mnémotechniques pendant les révisions.

Les révisons permettent de rafraichir votre mémoire, de réactiver certaines parties de cours que vous aviez oublié au fil du semestre, et ce juste avant le concours. Vous devez revoir vos cours et surtout éviter de les réapprendre : car réapprendre vous prend beaucoup plus de temps.

Souvent, pendant que vous revoyez un cours, il vous arrive d’avoir du mal à mémoriser certaines parties pour la énième fois.

C’est la 3^ème ou 4^ème fois que vous revoyez ce cours mais il existe encore des éléments du cours qui vous résistent et qui ne veulent tout simplement pas rentrer dans votre tête.

Les moyens mnémotechniques sont souvent verbales, par exemple de courts poèmes ou des mots sans significations particulière, lesquels permettent surtout de se rappeler les listes.

Elles complémentent la répétition et la méthode du space-learning en favorisant les associations d’idées entre les concepts à l’aide de constructions faciles à mémoriser, soit parce qu’elles sont familières, soit parce qu’elles sont absurdes.

Ces phrases mnémotechniques s’appuient sur le fait qu’une personne a plus de facilité à se souvenir de données rattachées à l’espace (ex : un carré ou un objet dans votre chambre), à sa personne (ex : des prénoms, dates anniversaires) ou à toute autre information significative.

Dans toutes les constructions des phrases, et même de dessins mémos (ex : les mind-maps), il faut qu’un sens se dégage, sinon l’information est difficile à mémoriser.

Au delà de la mémoire dite « auditive » et « visuelle » , l’hypothèse principale qui sous-tend la méthode est qu’il existe deux types de mémoires : la mémoire « naturelle et l’artificielle ».

La mémoire dite naturelle est innée et est utilisée sur une base quotidienne. (ex : prénoms, lieux, objets…)

La deuxième s’obtient par un entraînement régulier à l’apprentissage (ex : vos super cours de P1 à apprendre par coeur) ;

Ces phrases mnémotechniques permettent de faire un lien entre votre mémoire naturelle et votre mémoire artificielle afin de renforcer celle-ci.

Vous devrez faire appel aux phrases mnémotechniques à chaque fois que vous tomberez sur des parties de cours difficiles à apprendre ou que vous confondez souvent.

Ces phrases permettent de gérez la surinformation des révisions, c’est à dire de garder en mémoire tout un tas de connaissances sans vous mélanger les idées.

Par expérience, vous retiendrez mieux les phrases farfelues c’est pourquoi il faut absolument être imaginatif et ne pas s’enfermer dans le même style de phrases ou de moyen mnémotechniques.

Élaboration de phrases :

Pour éviter de perdre du temps et de rendre encore plus difficile d’apprendre vos phrases que vos cours, vos phrases choisies n’ont d’intérêt que si elles vous viennent rapidement à l’esprit.

– > Technique de l’acrostiche

Elle consiste à faire un mot avec les initiales des noms à se rappeler.

Ex :Les 3 premières périodes du tableau de Mendeleïev ?

1^ère période : H et He

2^ème période : Li Be B C N O F Ne

« Lili Berce Bébé Chez Notre Oncle Ferdinand Nestor ».

3^ème période : N Mg Al Si P S Cl Ar

« Napoléon Mangea Allègremenet Six Poulets Sans Claquer d’Argent ».

– > Technique de l’association

Consiste à associer tous les mots et les noms que vous voulez avec d’autres similaires mais qui ont l’avantage d’être beaucoup plus faciles à se rappeler.

Ex : Les ménisques du genou et leur formes ?

-       Ménisque médial (Interne) en forme de C.

-       Ménisque latéral (Externe) en forme de O.

                                            « CItrOEn »

– > Technique de l’analogie phonétique

Vous devez penser à un ou plusieurs mots qui ont une sonorité proche.

Ex : Liste des 11 acides aminés essentiels ?

Leucine, Thréonine, Lysine, Tryptophane, Phénylalanine, Valine, Méthionine, Isoleucine

« Le très lyrique Tristan fait vachement méditer Iseult »

– > Technique à la lettre

Vous devez repérer les lettres identiques

Déficit en AcétyLcholine impliqué dans la maladie d’ALzheimer

Déficit en doPAmine impliqué dans la maladie de PArkinson

– > Tecnhique de l’alphabet

La 1^ère lettre d’une notion à mémoriser doit suivre dans l’alphabet la lettre de la seconde notion.

Ex : Dans la disomie uniparentale :

Non-disjonction en 1^re division amène à une hétérodisomie.

Non-disjonction en 2^ème division ammène à une isodisomie.

« a b c d e f g H I » : Le H se place avant le I d’ou H = 1^ère division et I = 2^ème division

– > Technique des syllabes

On cmpte le nombre de syllabes pour retenirl’élément du cours.

Ex : L’ombilic (3 syllabes) et ombilique (4 syllabes)

L’ombilic se situe en L3/L4 et se trouve à 3 – 4 cm au-dessus du milieu du corps.

– > Schémas et mind-maps

Très utile pour les personnes qui ont plutôt une mémoire visuelle de leur cours.

Article sur les mind-maps ici !

N’oubliez pas que ce sont vos propres phrases qui seront le plus efficace et que ces phrases doivent être simples et courtes afin de ne pas encombrer votre mémoire.

Tristan

En PACES, l’apprentissage d’un cours passe toujours par un travail méthodique et une organisation solide.

Beaucoup d’étudiants possèdent leurs propres méthodes d’apprentissage, toutes ces méthodes possèdent un schéma similaire :

– Dans un premier temps on comprend le cours, c’est la phase de 1^ère lecture.

– Dans un second temps on le mémorise, c’est la phase d’apprentissage par cœur.

– Et enfin, et surtout, on revoit ce cours une, deux, trois fois voire plus… Ce sont les phases de rappels.

Ce plan est respecté par plus de 80% des étudiants en 1^ère année de médecine.

Mais alors, si tout le monde procède de la même manière comment et où se fait cette différence que l’on retrouve aux résultats des concours ??

Où et comment se fait la différence entre le 100^ème et le 1000^ème ??

Vous me direz que le 100^ème travaille beaucoup plus que le 1000^ème…

FAUX

 Que le 100^ème est plus intelligent que le 1000^ème…

FAUX

 Que le 100^ème est plus motivé que le 1000^ème…

Encore FAUX

Ce qui fait la différence entre ces 2 étudiants c’est la QUALITÉ de ces 3 étapes : Le 100^ème comprend mieux, mémorise mieux, et ses rappels sont de meilleure qualité.

La quantité de travail, le temps de travail, le nombre de répétitions, la motivation ou encore l’intelligence n’ont rien à voir ! C’est juste une question de qualité et d’efficacité (oui, encore elle…) dans votre travail.

Le 1^er n’est pas plus intelligent mais plus efficace que le 100^ème qui est plus efficace que le 1000^ème, c’est comme ça que ça marche en PACES.

Je ne sais pas si vous avez remarqué la bannière de ce blog ? C’est une image que j’avais affichée au dessus de mon bureau pendant ma P1 ! Pas mal de gens me trouvaient fou d’avoir cette photo au-dessus de mon bureau, de voir tous ces étudiants se battre pour si peu de place, ça les démoralisait plus qu’autre chose…

Moi cette photo me motivait énormément en PACES, je savais que si mon travail était plus efficace que ces étudiants, j’aurais ma P1 du premier coup ! De plus, dans les moments difficiles, je regardais cette photo et je me disais qu’on était tous dans la même galère et qu’il ne fallait rien lâcher !

L’objectif de cette photo, tout comme l’objectif de ce blog, c’est de repenser votre façon d’agir et de travailler.

Peu importe votre classement au 1^er semestre, c’est du passé maintenant, vous devez allez de l’avant !

Remettez vous et votre travail en cause avant d’entamer cette dernière ligne droite !

Regardez bien cette photo et posez-vous les bonnes questions : comment faire pour être plus efficace ? Comment faire pour sortir du lot parmi tous ces étudiant ?

Cette réflexion avec vous-même est très importante afin de bien repartir de l’avant et de pouvoir accomplir votre rêve : celui d’être un jour médecin !

NO PAIN, NO GAIN !

Tristan,

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—> Prochain post sur ‘’l’épreuve de la feuille blanche’’ ou comment bien réciter son cours ! À la prochaine

En P1 votre travail doit être ME-CA-NI-QUE et doit se régler autour d’un schéma simple et répétitif.

Le schéma est simple :

PLANIFIEZ – EXECUTEZ – REPETEZ

Vous devez toujours avoir en tête que votre travail doit aussi s’organiser en 3 phases :

1 – LA 1^ère LECTURE, c’est la première phase qui consiste à vous imprégner de votre cours et à bien le comprendre. Cette phase intègre aussi le fait d’aller au cours du prof.

2- L’APPRENTISSAGE, c’est dans cette phase que l’on va utiliser des méthodes mnémotechniques et d’apprentissage pour connaître ses cours sur le bout des doigts.

3- LES RAPPELS, c’est la phase la plus importante, vous allez revoir vos cours de manière régulière à des intervalles de temps précis et efficaces, comme les rappels d’un vaccin qui vous protègeront contre l’oubli.

Il y a une chose qui fait le lien entre ces 3 phases et qui est inévitable : c’est la RÉCITATION de votre cours !

La qualité de votre récitation va avoir beaucoup de répercussions sur la qualité de votre travail, et a fortiori sur votre classement en fin de PACES.

Je vois beaucoup d’étudiants en PACES qui ne savent pas du tout réciter leurs cours. Ça va de l’étudiant qui lit, relit et rerelit simplement son cours à celui qui s’amuse à colorier son poly avec des stabilos sans vraiment savoir pourquoi il fait cela.

À l’opposer, j’en vois d’autres qui prennent tout une demi-journée à récrire mot-à-mot leur cours.

L’épreuve de la feuille blanche :

Avec cette méthode qui recherche l’efficacité, réciter un cours de 2H ne doit pas vous prendre plus de 45min en PACES.

Vous devez vous mettre devant une feuille blanche et réciter votre cours via des mots-clés, abréviations et autres symboles tout droit sortis de votre imagination.

L’objectif n’est surtout pas de récrire votre cours en entier mais de le réciter par divers moyens qui vous font gagner du temps.

Pour savoir si vous récitez correctement votre cours, il vous suffit de voir qu’il ne tient que sur une page, qu’il ne manque rien quand vous vous corrigez et que la personne qui regarde votre brouillon n’y comprend rien du tout.

Moi ce que je fais c’est que, pendant la première lecture, j’apprends par cœur le plan détaillé du cours puis j’essaye de comprendre et de retenir un maximum d’informations.

Quand je récite mon cours, je commence par le plan que je connais par cœur et j’essaye de développer un maximum.

Gardez en tête que vous ne pourrez jamais réciter votre cours à 100% la 1^ère fois, les connaissances viennent au fur et à mesure avec les répétitions comme un film que vous revoyez plusieurs fois.

Chez moi ça va de 30-40% à la 1^ère répétition, à plus de 95% la veille des concours.

Après avoir récité, vous devez vous corriger à l’aide de votre cours.

Relevez bien toutes vos erreurs ! Car l’objectif de la prochaine répétition sera d’en faire le moins possible, et ainsi de suite…

D’autres étudiants arrivent à réciter leur cours à voix haute, ce qui peut être une très bonne alternative car on récite souvent plus vite à l’oral qu’à l’écrit, et avantage beaucoup ceux qui ont une mémoire auditive.

Si vous voyez que vous prenez plus d’1h-1h30 à réciter votre cours c’est que vous vous y prenez mal :

• soit vous écrivez beaucoup trop comme ici

• soit vous n’êtes pas assez concentré ! Dans ce cas, faites une pause de 5 min dès que vous sentez que vos pensées divaguent.

Tristan

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En PACES, la plupart des profs ne dictent pas.

Il faut donc aller vite dans sa prise de note tout en restant clair et compréhensible par soi-même (pour les autres ce n’est pas grave).

Jusqu’à présent on ne cessait de vous répéter : « la prise de notes doit être intelligente, ne mettre que l’essentiel ». En P1, c’est différent. La technique consistant à noter une sorte de résumé de ce que dit le prof est à bannir totalement, car nombreuses sont les questions posées au concours qui portent sur des points de détails, si vous ne les notez pas vous ne pourrez pas les apprendre et vous risquez de le payer cher au concours.

Pour cela:

• Assistez à tous les cours, même si vous disposez du polycopié (le prof donne toujours des détails supplémentaires).

Mais il existe des cours ou le prof ne fait qu’une ‘’simple lecture’’ de ses polys. N’y allez pas et profitez-en pour apprendre ce cours. Vous gagnerez ainsi du temps que vous pourrez réinvestir dans une série d’exos de physique, par exemple.

• Notez tout, même ce qui paraît être un détail insignifiant, car ce détail peut très bien tomber au concours.

• Si votre prof est incompréhensible ou vraiment trop rapide, ne vous découragez pas, notez-en le plus possible et essayez plus tard de reprendre le cours et de comprendre ce qu’il a voulu dire : utilisation d’un dictaphone ou du cours d’un autre étudiant (de confiance si possible).

Certains d’entre vous avaient peut-être dans l’idée de réécrire leurs cours au propre chez eux ou de les taper à l’ordinateur. Ce n’est pas une bonne idée car ça ne sert pas à grand chose : vous perdez beaucoup plus de temps que vous ne retenez d’éléments.

Pour faire la différence avec les autres, il faut être plus rapide et plus efficace ! Le fait de mettre au propre votre cours ou de le recopier entièrement est une perte de temps.

Tout de suite après votre cours, apprenez-le, n’attendez surtout pas le week-end pour commencer à apprendre votre cours

« Doit-on utiliser un dictaphone ?»

L’utilisation d’un dictaphone se fait parfois quand le prof va trop vite et que vous n’avez pas le temps de tout noter.

Laissez un blanc et notez la minute affichée sur votre dictaphone, pour retrouver le paragraphe plus facilement et ainsi éviter de tout réécouter (et de perdre bêtement du temps).

!! L’utilisation du dictaphone n’est utile que dans ce cas précis !

Surtout, évitez de croire ceux qui vous assurent que c’est une très bonne méthode pour apprendre vos cours.

Réécouter vos cours vous fera perdre un temps fou plus qu’autre chose.

Pour aller vite dans votre prise de notes, utilisez des abréviations !

Voici un début de liste que vous pourrez compléter avec vos propres abréviations :

• A mettre un peu plus haut que le mot :

• ion : ° (ex : motivat°)
• ent : t (ex : réchauffe)
• aire : R :
• emme : m
• elle : L

• Symboles

• [ ] : concentrer, [ ]° concentration
• ≠ : différent
• ≤ ≥ < >
• ∞ : infini
• ═> : entraîne
• ∀ : quelque soit
• ∈ : appartient
• ∉ : n’appartient pas
• % : rapport
• ∅ : ensemble vide, diamètre
• W : travail
• Symboles homme et femme

• Lettres barrées

• C barré verticalement : Tissu Cartilagineux
• M barré verticalement : Tissu Musculaire
• O barré verticalement : Tissu Osseux
• F barré verticalement : Tissu Fibreux

• K barré horizontalement : Cancer

• c barré en diagonale : cellule
• n barré en diagonale : neurone
• Ac barré en diagonale : Adipocyte
• Hc barré en diagonale : Hépatocyte
• Ec barré en diagonale : Entérocyte
• …

• P barré en diagonale : Protéines
• L barré en diagonale : Lipides
• G barré en diagonale : Glucides

• m barré en diagonale : Molécule
• b barré en diagonale : Bactérie
• v barré en diagonale : Virus
• E barré en diagonale : Enzyme
• K barré en diagonale : Chromosome

• NT barré en diagonale : Neurotransmetteurs
• AD barré en diagonale : Adrénaline
• NORAD barré en diagonale : Noradrénaline
• DOP avec O barré en diagonale : Dopamine
• AC barré en diagonale : Acétylcholine

• ALD barré en diagonale : Aldostérone
• AVP barré en diagonale : Vasopressine
• AT barré en diagonale : Angiotensine
• COR avec O barré en diagonale : Corticoïde

…

• Code lettre

A :

• aa : Acide aminé
• AdG : Appareil de Golgi
• AdH : Anse de Henlé
• TCP/D : Tube contourné Proximal/Distal (du rein)
• A° : Absorption
• ac : Avec
• act : Activité
• abs : Absence
• a : Artère
• ale : Artériole

C :

• csq : Conséquence
• cte : Constante
• càd : C’est à dire
• ccl : Conclusion
• cplx : Complexe

D :

• dpd : Dépend
• dc : Donc
• dte : Droite
• def : Définition
• ds : Dans

E :

• E : Energie
• ex : Exemple
• exp : Expérience
• eval° : Evaluation
• ext : Externe, extérieur
• evt : Evénement

F :

• fq : Fréquence

G :

• GB : Globule blanc
• GR : Globule rouge
• GLC : Glucose

M :

• MDT : Médicament
• MEC : Matrice extra cellulaire
• MLD : Maladie
• MDX : Médicaux

N :

• nvx : Nouveaux

P :

• pb : Probleme
• PN : Polynucléaires

Q :

• qqch : Quelque chose
• qqn : Quelqu’un

R :

• rq, rmq : Remarque

S :

• sd : Syndrome
• ssi : Si et seulement si
• ss : Sous ou sans

T :

• tt : Tout
• TTT : Traitement
• TCD/TCP : Tube contourné distal/proximal

V :

• V avec un petit rond dessus : Vésicule
• Vx : Vaisseau
• V : Veine
• vs : Contre
• VD : Vasodilatation
• VC : Vasoconstriction
• VD : Ventricule droit
• VG : Ventricule gauche

W :

• W : Travail

….

Les abréviations sont beaucoup utilisées en médecine, pour vous y retrouver dans toutes ces abréviations, il existe une appli sympa : => MediSigles

Tristan

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Le problème de faire des planning en P1, est souvent d’en faire un trop chargé ! Car on a toujours la tentation de remplir tous les créneaux horaires disponibles.

Or c’est une erreur de ne pas laisser de la place aux imprévus dans son planning. En PACES, il ne faut jamais planifier plus de 75% de son temps.

Les imprévus : rajout de cours, séance d’ED, de tutorat non prévu, apprentissage plus long que prévu, etc …

Grands galets, petits cailloux et grains de sable

En PACES, si on se laisse déborder par les imprévus, on peut rapidement se perdre dans la quantité de chose à faire.

Pour prendre une image classique : un seau rempli de sable ne laisse pas la place à de grands galets alors qu’un seau rempli de grands galets laisse de la place à des petits cailloux, puis du sable (et de l’eau ensuite).

Les grands galets sont les objectifs importants de la journée, et les grains de sable les tâches souvent pas très urgentes que l’on pourrait facilement reporter dans le temps (ou tout simplement éliminer du planning)…

Pour éviter ce problème, il faut d’abord mettre les grands galets puis ajouter quelques cailloux (petites tâches), en laissant ainsi une place pour les imprévus.

Planifier sa journée ni trop ni pas assez

En pratique j’applique deux principes : les MIT ou PIT (« Most Important Task » ou « Tâches les Plus Importantes ») et les « Big Rocks » ou « Grands galets ».

Chaque soir il faut se fixer 2 ou 3 « grands galets » pour la journée à venir.

Ceux ci représentent les objectifs ou priorités les plus importantes du lendemain. 

Ces objectifs réalisés signifieront que la journée a été réussie, même si on n’a rien pu faire d’autre.

Ces taches les plus importantes correspondent :

• Aux J+0 (soit l’apprentissage du cours de la journée)
• Aux J+3 (soit le 1^er rappel)
• Sans oublier les 45 min – 1 heure d’exos de physique, chimie ou autre…

–> Voir article sur les rappels

Les « grands galets » sont prioritaires sur tout le reste, en aucun cas se coucher avant de les avoir faits.

Une fois ces priorités accomplies, il peut rester de la place pour les petits cailloux :

• Les rappels J+10
• Les rappels J+30

et pour les grains de sable :

• Les séances d’ED, de tutorat
• Aller en cours, etc…

Attention, il ne faut pas être trop ambitieux au départ et ne pas viser 5-6 « grands galets » dans la journée. Pas plus de 3 par jour !

Ces 3 Big Rocks doivent devenir un rituel dans vos journées, c’est en faisant la part des choses entre ce qui est important et ce qui l’est moins que vous ne vous perdrez pas dans cette montagne de choses à faire en P1.

Tristan

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On qualifie souvent ces matières de ‘’scientifiques’’. Ici pas de mystère, c’est le travail qui paye. Ce sont des matières accessibles à tous par un travail sérieux.

Vous pouvez très bien décrocher un 14 ou un 15 dans ces UE sans pour autant avoir été bon en physique, en maths ou en chimie au lycée.

En revanche, si pour vous ces matières sont un point fort et que vous comptiez absolument dessus pour faire la différence, alors vous êtes potentiellement menacé par à peu près tout l’amphi. Vous devez être solide dans toutes les matières !

Dans le matières dites de ‘’par cœur’’, le rapport de votre travail cumulé avec la méthode des rappels/votre note aux concours évoluera de cette façon :

–> voir article sur les rappels ici

Vous verrez que dans ces matières exercices, le rapport travail cumulé/note aux concours évoluera de cette façon :

Quand je parle d’un travail sérieux, je vous parle d’un travail qui s’inscrit dans le temps.

La où les autres échouent, c’est qu’ils commencent à travailler ces matières 4 à 6 semaines avant les concours.

En physique comme en chimie, il n’y a pas de place pour un travail de dernière minute car en travaillant dès le début ces matières, vous emmagasinez des connaissances, des réflexes et de l’expérience.

En travaillant quotidiennement ces matières (1 exo de physique un jour, un exo de chimie un autre jour, etc…), vous prenez du recul, vous vous procurez une vision d’ensemble qui vous permet de ‘’jouer’’ avec les formules.

Vous devez donc vous ‘’familiariser’’ avec ces matières pour avoir tous les outils en main afin de trouver la bonne réponse, et de passer à la question suivante.

La phase critique se trouve au début. Vous avez beau apprendre des tas et des tas de formules, dès que vous vous retrouvez face à un exercice type vous bloquez.

La grande partie de la sélection aux concours se fait ici, car un grand nombre d’étudiants baissent les bras dès qu’ils rencontrent ces blocages. Ils se disent : « Je n’y arriverai pas, la physique et moi ça fait 2… ». Ils se rabattent alors sur d’autres matières et mettent de côté la physique, la chimie ou bien les stats.

« L’échec est le fondement de la réussite » – Lao-Tseu

Vous ferez donc la différence avec les autres dans votre obstination et votre persévérance, qui ne sont en fin de compte, qu’un stade indispensable de la confiance en soi  (eh oui, encore elle !)

« Ténacité est gage de réussite »

3 REGLES POUR PERFORMER DANS LES EXERCICES :

1 – MAITRISEZ LES FORMULES

Comme un ouvrier qui ne peut pas travailler sans outils, vous ne pouvez résoudre un exercice sans formules.

Pour maîtriser les formules et les appliquer, vous devez tout d’abord les comprendre puis après les apprendre.

• Pour comprendre une formule, aidez-vous des démonstrations de votre prof, essayez d’expliquer cette formule par vos propres mots, illustrez-la par des schémas, ou encore mieux : faites des petits exercices qui appliquent la formule que vous voulez comprendre.

Mais rappelez-vous, ce n’est que par la répétition que vous arriverez à améliorer votre compréhension de la formule : refaites le week-end les exercices vus la semaine, ensuite, refaites-les pendant vos révisions.

• L’apprentissage de ces formules se fera après la compréhension de celles-ci. Encore une fois, la répétition sera très importante.

2 – FAIRE LES EXERCICES QUI COMPTENT

Le but d’un exercice, est de mettre en application les formules de votre cours, donc de faire fonctionner votre mémoire.

L’objectif est de faire plusieurs exercices pour que vous reteniez plusieurs solutions possibles, soit en ayant déjà fait un exercice similaire, soit par association d’idées, pour que dans n’importe quel cas vous soyez capable de vous débrouiller.

Pour vous familiariser avec ces raisonnements, il faut les voir et les re-revoir.

3 – QUELS EXERCICES ?

• Les exercices vus en TD

Ce sont les exercices que vous devez maîtriser parfaitement. La compréhension de ces exercices est très importante car ils constitueront les bases de votre raisonnement.

Ce sont les 20% d’exercices que l’on retrouve dans 80% des sujets.

N’hésitez pas à poser des questions à votre prof pendant ces séances de TD pour améliorer votre compréhension

• Les colles des années précédentes

Il est important de faire beaucoup, beaucoup de colles. Car ce sont les annales des concours précédents et que les professeurs s’inspirent souvent de leur anciens exos pour le concours.

• Les exercices donnés par les prépas

Tristan

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La PACES, c’est une question d’organisation et de motivation.

Cette phrase, qui est très vraie, on l’entend souvent avant d’être en PACES, mais on ne réalise vraiment sa signification qu’une fois en P1.

Quand j’étais en PACES, pour planifier, prévoir et me fixer des objectifs, j’utilisais la bonne méthode old-school de l’agenda papier. Mais ce n’était pas un agenda comme les autres, car j’utilisais un agenda format ‘’to-do list’’.

La to-do list ou liste de tâches à faire, est une méthode d’organisation simple qui vous permet de noter les choses à faire pour ne pas les oublier.

Penser à l’apprentissage du cours juste après y avoir été en amphi (soit les J0), noter les rappels des cours à J3-J10- J30-J60, rajouter vos sessions de 40 min d’exos quotidien… autant de tâches que vous ne voulez pas zapper dans votre journée.

Cette to-do list vous permettra :

• D’avoir une vision d’ensemble des tâches à accomplir dans votre journée.
• De ne pas oublier l’apprentissage et les rappels des cours.
• De vous concentrer sur les tâches les plus importantes quand vous avez une tonne de chose à revoir et à apprendre.
• De mieux gérer votre temps et vous débarrasser de ce sentiment d’être débordé(e).

La grande force de la to-do liste, c’est qu’elle permet de définir vos priorités : ne reportez jamais à demain ce qui est important pour vous !

=> Pour moi c’était ma session quotidienne de 40 min d’exos, mes apprentissages de cours J0 et mes rappels J3.

Faites la différence entre les tâches urgentes (l’apprentissage à J0 par exemple) et les tâches importantes (rappel J30, cours en amphi, ED avec le tutorat…)

A chaque fois que vous accomplissez une tâche, n’hésitez pas à la barrer de votre liste, cela vous donnera la satisfaction du devoir accompli et le sentiment d’avancer centimètre par centimètre (tâches par tâches) vers votre objectif et votre rêve !

N’hésitez pas à planifier vos rappels (J3-10-30-60) le soir même, cela vous permettra de faire un bilan de votre journée, et de passer une bonne nuit l’esprit serein et d’attaque pour accomplir de nouvelles taches dès le lendemain matin…

Aujourd’hui, je n’utilise plus de format papier mais une super application gratuite et pensée comme une to-do list : Homework. Cette appli vous permettra de lister tous vos cours, rappels et apprentissages de cours dans vos smartphones ; vous pouvez aussi utiliser cette appli sur ordi et ainsi avoir une to-do list partagée entre votre téléphone et votre ordinateur.

Petite capture d’écran pour vous donner un aperçu de cette appli :

Il est donc grand temps de faire une to-do list efficace pour vous libérer la tête et vous rassurer. C’est quelque chose de super important en PACES ! 

Restez maître de votre temps !

Tristan

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